Ma plume et moi écrivons sur ce papier blanc Des mots qui riment ensemble, des mots d'amour, Des mots d'émotion, des mots de tous les jours, Des mots sur tout, un sujet si grand Ma plume me permet de me vider un peu Ma plume me permet d'écrire mes malheurs, Mes profonds sentiments venant droit du coeur Ma plume me permet de résister au mieux C'est la dernière chose qui m'appartient La seule chose qui au monde m'est très chère, La chose qui peut calmer toutes mes colères, L'unique chose qui peut me faire du bien.
Seule... J'ai mal à ma vie Et je frôle la folie... Je cherche un regard, Mais je suis dans le noir... Seule... Perdue dans mes souvenirs, Je retrouve mes plaisirs Que j'ai eu dans ma vie, Que j'ai eu avec lui... Seule... Je regarde l'écran de mes pensées Et me remets à rêver Que je suis entourée De gens qui veulent bien m'aimer... Seule... Je suis seule au monde... Sur cette terre ronde... Je me laisse dans ce tourbillon, Et je perds ma raison... Seule... Je ne veux plus Me sentir perdue... Je veux retrouver mon chat... Et partir là-bas... Seule...
Que suis-je, qui suis-je, telle est la question. Un être à qui l'on ne porte aucune attention... Petite fleur à la fois douce et fragile... Petit chaton craintif sûrement trop docile... Gentillesse et sensibilité, caractères oubliés... De nos jours cela semble dépassé... Et, comme un fantôme, je reste là, Sans faire de bruit, seule avec moi... JE suis devenue une timide ombre, Prête à se cacher dans une tombe. Une conclusion, y'en a t il une à faire ? Oui, je ne suis rien, une poussière...
L'amour, ça passe ou ça casse, C'est un sentiment de grande angoisse... Prendre la bonne décision, Après maintes réflexions... La décision de partir, Ce n'est pas facile à dire... Ca fait pleurer, ça fait souffrir, Mais on efface les souvenirs... Un mal pour un bien, Cela, on n'en sait rien... Je vis de nouveau une déchirure, Et une voix me murmure "Il était une fois... Toi et moi..." Et je me noie sous mes larmes, Et la vie à nouveau me désarme... Le ciel peut bien s'effondrer, Je me laisse aller... Le temps s'enfuit, le temps s'en fout, Et tout est fini entre nous...
Une pièce emplie de gens, Je me sens mal, et j'attends... Une ombre apparaît derrière le canapé, Et mon coeur commence à s'affoler... Je veux partir ! Je veux m'enfuir !
Aurais-je le courage de lui parler ? De me souvenir des années passées... Je souhaite lui pardonner La façon dont elle m'a abandonnée...
Parler avec elle... j'en ai envie, Comme quand nous étions deux meilleures amies.. Je me lance, je m'approche à petits pas, Mais on dirait qu'elle ne me voit pas...
Je m'intéresse à sa vie... J'ai envie de connaître... Ces années passées, ses soucis, Tout ce qu'elle veut me dire peut-être.
Ses réponses sont courtes... Profondément, je l'écoute... Et le silence pointe son nez, Comme si nous venions de nous rencontrer...
Où sont donc ces 10 années passées Où chaque jour nous étions ensemble... Comment s'est enfuie cette amitié ? Amitié... Ce n'est point le bon mot, il me semble...
Huit ans se sont écoulés, Et aujourd'hui, je suis écroulée... De vraiment me rendre compte Que cette amitié n'était qu'un conte...
Je gardais en moi l'espoir D'un jour enfin la revoir... Pour contredire les paroles de mes aînés Sur le fait qu'elle n'avait que profité De ma personne et de ma gentillesse... Aujourd'hui cela me blesse...
Je vois enfin la vérité Sur cette amitié qui n'a jamais existé... Du moins de son côté... Car moi, je souhaitais réellement rêver Que j'avais eu une meilleure amie Avec qui je partageais mes rires, mes soucis...
Dix-huit ans après l'avoir rencontrée Tous mes espoirs se sont envolés... J'ai été trahie... Je n'ai jamais eu d'amie...
Un rayon de soleil transperce le ciel bleu, La lumière est si forte que je ferme les yeux... Une journée hivernale froide et saisissante, Où la fragile bise est frissonnante... La douce neige fond sous les rayons chauds, Et laisse apparaître de petites nappes d'eau Qui reflètent le soleil jusque dans mon coeur... Il y a des jours où il n'y a que malheur, Mais la nature est là pour nous rappeler Que le temps fait tout changer... Les feuilles des arbres tombent en automne, Mais ressusciteront de façon monotone... La neige couvre les beaux paysages en hiver, Mais s'évanouira sous la lumière sévère Du doux soleil du printemps... La nature, c'est comme un être vivant, Son esprit s'illumine ou s'assombrit, Son corps est verdoyant ou affaibli... Prenons donc exemple sur la Nature Qui encaisse des dégradations dures, Mais qui sait se relever avec le temps...
Rencontrer le monde extérieur, Rien ne me fait plus peur... Timide, je le suis depuis longtemps... Et cela ne se guérit pas facilement... Je me cache derrière un sourire, Et les mots ne veulent pas sortir... Je me renferme, je suis absente même, Et les gens croient que je suis centrée sur moi-même... Mon image n'est pas la réalité... Et je suis parfois même mise de côté De part ma soit-disant froideur... Mais personne ne voit que j'ai un coeur... Je suis emplie de timidité Et je n'arrive point à parler... Je ne peux plus supporter cela, L'image que l'on se fait de moi... La façon dont on me perçoit... La vision d'une femme que je ne suis pas...
Une jeune femme qui essaie de travailler... Ce n'est pas de toute simplicité... De plus, montrer sa gentillesse et sa sensibilité, Cela fait tout écrouler... Etre perçue comme une petite gentille employée Qui ne peut pas exprimer ses idées... Etre jeune et les autres plus âgés, Alors ils se croient plus expérimentés... Malheur si la "jeune" opinion diffère, On fait comprendre qu'elle ferait mieux de se taire... Elle n'ose plus rien dire, Elle n'ose plus rien écrire, Comment donc vivre dans une société, Sans avoir cette sensation d'être rabaissée ?
La belle-de-jour cache la belle-de-nuit. Bois-gentil s'acoquine avec les bouquets De mon jardin. Au milieu de mes ancolies, Je reste moi-même, avec tous mes regrets.
Je prends tout sur moi, avec la couleur du buis. Aux doux mots d'une mère, d'un cerisier, Je réponds avec ma voie teintée de poésie. Forte de ses vertus, je me suis relevée.
J'ai résisté aux vents et aux trahisons. Même si l'écorce du cœur s'est fendue, Las. Je tiens bon ! En attendant sa guérison, Je reprends des forces en contant son vécu.
Je suis un arbre qu'on n'abat pas, malgré Ses blessures. Je saigne et je persiste, En repensant aux froids qu'on m'a laissés, À ces perles qui tombent de mes yeux tristes.
Puisque les vieilles branches, des premières pluies, M'ont appris à ne pas craquer, malgré Le poids des maux, que je transforme en poésie, Sous mes mains, baguettes magiques, inspirées.
Môh Tsu Juin-Novembre 2004
Un texte basé sur la le langage des fleurs (nature)... qui chacun d'elle exprime un sentiment... Le cerisier=droit chemin
Merci à toi, je ne sais pas quoi répondre... lol c'est peu de chose... mais ce peu j'aime le partager... comme je te l'ai déjà dit ce que j'écris est normal pour moi... sans plus et d'extraordinaire (sauf pour la génération sms peut-être )
Je suis passée, simple je crois, dans ton futur. À présent seule. Puisque le plus-que-parfait Que tu étais est redevenu imparfait… Dans mon cœur. J'apprends à conjuguer sans douleur Le verbe aimer, loin de ces temps composés, De l'impératif du social sur les formes. Je suis moi-même, loin de ce futur passé, Un peu moins complexée, même dans les normes. Céline dit "qu'on ne change pas, on met Des costumes des autres sur soi, puis voilà !" Je suis restée petite fille, inchangée, Mais je connais le mot souffrance, croyez-moi ! Tu as retourné ta veste, montrant ta vraie Nature… devant moi. Suspendue à des mots Et à tes gestes, je n'avais pas remarqué Ta cravate qui serrait la tête, le cou. À présent seule. Je réapprends à respirer, Même si cet exil m'étouffe de nouveau. L'important reste ma liberté, dignité, De femme qui me relève sur le carreau. Le temps passe. Pluies et vents me décomposent. Parapluie et paravent m'aident à tenir. Mes enfants et des amis, bouquets de roses, Me rappellent combien je dois garder l'espoir. La vie continue sans toi. Je la vis comme Elle vient, au son de la poésie que j'écris. Sache que je sais être forte sans homme ; Ma seule petite faiblesse aujourd'hui ! Peut-être qu'avec le temps, au gré du hasard, Je reverrai le bonheur frapper à mon cœur. Les bras ouverts, je l'accueillerai avec art, Comme il se doit, mais méfiante dès lors.
Môh Tsu 21/05/04
Un poème écrit en alexandrins (12 syllabes) pour ce qui aiment le temps des verbes... conjuger tristesse et espoir...
C'est une évidence pour beaucoup. Faire sa vie, c'est se construire. Cela a l'air simple au premier coup, Mais beaucoup moins à y réfléchir.
Se marier, accepter sa nouvelle case. C'est la norme sociale implicte... Faut s'y plier pour la nouvelle base... Un nouveau départ, mort ou morte.
Faut se perdre pour se retrouver seul. Mais sans le sens de l'orientation, Plus facile à dire qu'à faire, en deuil ! C'est débrouille-toi, mon fils, ma fille.
On connaît la fin sans avoir les moyens : Trouver l'homme/femme de sa vie, vivant, Loin du jeu, du malsain, touché des mains, L'acceptant des yeux avec/sans sentiments.
Suis-je entendu quand le cœur parle ? Je perds peut-être mon temps, seul ? L'amour unique a ses joies et déceptions. Il n'y a pas de règle à cette exception.
Ces silences, ces non-dits me parlent. Je les ne comprends pas très bien, seul. L'amour à sens unique est problématique. C'est la rançon de l'amour platonique.
Quand on ne connaît pas, c'est pareil. On confond amour et douleur, bien seul. L'amour beau, idéal, a ses sacrifices. On connaît le sommet en touchant la glace.
Suis-je entendu quand mon cœur hurle ? Je perds peut-être des années, bien seul ? L'amour unique, beau, platonique est vrai Sinon pourquoi le soleil aime se lever ?
Je me fais du mal en regardant sans cesse ta photo. Mon cœur bondit à chaque fois devant le Beau. J'ai beau la connaître par cœur, bien connaître Chaque trait de ton visage, à chaque fois mon être, S'invite au voyage et fait déplacer mon regard Vers une ligne imaginaire au hasard... Je rêve... je rêve. Mais ce rêve est si bon ! Je veux continuer de rêver, sentir cette sensation, Que je voudrais voir perdurer toute une éternité ! Comme ma vie que je voudrais passer à tes côtés !
Môh Tsu a écrit: -------------------------------------------------------
Douce rêverie
Je me fais du mal en regardant sans cesse ta photo. Mon cœur bondit à chaque fois devant le Beau. J'ai beau la connaître par cœur, bien connaître Chaque trait de ton visage, à chaque fois mon être, S'invite au voyage et fait déplacer mon regard Vers une ligne imaginaire au hasard... Je rêve... je rêve. Mais ce rêve est si bon ! Je veux continuer de rêver, sentir cette sensation, Que je voudrais voir perdurer toute une éternité ! Comme ma vie que je voudrais passer à tes côtés !
Môh Tsu Juillet 2005
Edité 2 fois. Dernière modification le 02-07-05 11h47.
maaaaaaaaaaaaaaagnifique celui-ci
Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/07/05 11:48 par rifia1.
merci pour cette douce pensée qui ne me laisse pas insensible.
Môh tsu :
merci de nous faire partager tes poèmes. C'est avec intérêt et plaisir que je les lis ici comme ailleurs. Bravo pour ce penchant naturel à la création poétique.
Modifié 2 fois. Dernière modification le 02/07/05 18:33 par Abdellatif d'Occident.
Abdellatif d'Occident a écrit: ------------------------------------------------------- > Rifia : > > merci pour cette douce pensée qui me ne me laisse > pas insensible. >