Un frisson me traverse, C’est fou on dirait presque qu’il me blesse, Il laisse une trace dans mon cœur, Comme toi autrefois, Lui donne des accélérations, il bat à cent à l’heure, Les pensées dans ma tête se bousculent, Tout se mélange, Un trouble en moi tu as provoqué, Peu être une flamme dans mon corps as-tu ranimé, Une douce chaleur m’envahit, Je la sent et transis, Je reconnais Vénus et ses feux redoutables, Qui en vint me poursuit de tourments inévitables, Inébranlable je veux rester alors de marbre je t’apparais, A ce jeu dangereux je ne veux me risquer, Craignant que trop de me brûler, Je cherchais dans ses flancs ma raison égarée, Or d’un incurable amour remèdes impuissant ! Et ces frissons toujours renaissant, Dans ma poitrine des coups je sens, Le cœur dans en dedans tout prêt à s’échapper, Depuis que je t’ai entendu pour la dernière fois, A présent je sais : Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachée, C’est Vénus tout entière à sa proie attachée…
Pareil à des plais, Les cicatrices laissées par mon passé, Se rouvrent et se referment, Sur n présent ne laissant rien de bien avenant, Primo dans ses sabots en dirait tant quand ses pieds, A la manière de mes plaies ici citées, Les siennes se rouvraient lors de chaque pas qu’il effectuait, Mais en ce qui me concerne, Les plaies qui se rouvrent et se referment, Sont celles du cœur, Et elles à l’intérieur, toujours demeurent, elles jamais ne meurent, Semblable a une feuille morte achevant sa course, Se posant sur le sol sans trop de secousses, L’hiver vient, rien ne la retient, Mais l’hors de l’été elle reparaît, De nouveau belle ayant derrière un lointain passé, Elle préfèrerait l’oublier, Après l’été il l’a de nouveau rattrapé, C’est comme un engrenage dans lequel je nage, J’y patauge, et mis noie, je ne sais plus, qui est quoi…
Ces larmes brûlent tel un volcan, Parcourent mon corps, mes veines, mon sang, Elles consument mon corps encor et encor, Mais il est mort, Mon corps est las, tout doux il dort, La nuit apparaît sans fin, sans hier, sans lendemains, Car sans toi il n’y a plus rien, Sans repère je vogues dans un long corridor, D’un noir incolore, J’avance mais suis perdu, Comme une ombre, un esprit sombre pour qui, Rien est de blanc ou de gris, Tout est nuit et infini, Tout s’enfuie, va dans l’oubli, où hier encor, Il y eut la vie… Une flamme m’envahit, Me ronge sans bruit, Tout se passe dans ce corps qui se meurt, Sans courroux sans peur, Une de tes larmes, un rien, nourrirait se chagrin, Un frisson me traverse, une tempête, une caresse, Comme une braise qui n’a de cesse, Que de raviver les plaies de mon cœur, Des plaies qui toujours demeurent…
Chaque jour un peu plus je me meurt, Je laisse surgir en moi une peur, Tel un esprit qui m’envahit, De mon corps je me sens partie, Il me fuit toujours un peu plus, Je perd le contrôle, La mort me frôle, Je redresse il est trop tard, Reprenant mon air blafard, Un trouble dans mon esprit s’élève, Mais je me relève, Puis c’est le vide, un oublie, Je reprend forme en moi, Le réveille est brutal, Et ma surprise totale, Je sens mes os flotter en moi, Remuent tels des poissons à un hameçon, Le vide à nouveau, je m’assoupis, Après tant d’absence arrive l’ennuie, Enfermé dans un abris, Pensant à cet oubli, Pourquoi ? Comment ? A cause de qui ? Seul coupable je purge ma peine, Un ressentiment de douleur et de haine, C’est le calme de nouveau, je subis, ne dis plus mot…
quelle pluie de poèmes ...aussi beaux les uns ke les autres ...chui gâté...tjs bravo ...y a-t-il une correspondance entre toi et les poèmes ke tu choisis rifia ?
"Monde ! Prend garde Monde !
Des océans de larmes se forment!
Quand les digues lâcheront
Tu seras inondé."Wold Weecha.
Oh NUIT, Tu m'enveloppes de ton drap blanc, Tu m'envoûtes, Est-ce tes ténèbres ou les anges qui m'attirent ? NUIT j'attends que tu m'appelles, Au plus profond de mon sommeil, Tu me fais parcourir des chemins sans fin, Je m'envole lourdement, Mais tu me tétanises, Je sombre dans un cauchemar qui n'en finit pas. Je rêve d'aventures, d'amours fantomatiques, Je m'agite, tu me serres dans tes bras, Tu me paralyses, mon rêve n'avance pas. Parfois une voix lactée essaye de me guider, Tu t'y opposes, tu me veux que pour toi, Oh NUIT, je me sens un peu mourir, Mon corps est complètement anéanti, Le réveil me surprend, Non, non, NUIT récupère mon doux rêve, Laisses-moi encore un peu de phantasme, Repousses , ce vilain présage, NUIT, serres moi fort, Fais moi reposer dans des songes enivrants.
Avec toi,j'ai repris confiance en moi. Tu as éliminé tous mes soucis, et éclairé ma triste vie, malgré certaines disputes, nous restons liées par une amitié sacrée. Et pour que l'on refasse les quatre cents coups, que l'on gagne partout. Pour que tous ce moments de notre vie soient immortalisés, voici le poème que j'ai écrit... pour que tu te rappelles tout ses moments de joies et de folie. Nous formons une équipe soudée, que personne ne peut casser.
le jour ou je t'est rencontré tu m'a pris la tête et la seconde fois qu'on c'est revu tu m'a pris le coeur mais aujourd'hui je suis seul car tu as préféré stoppé notre histoire . ma vie sans toi ne peux pas durer , je suis trop déboussolée , ma vie sans toi n'est rien c'est comme un pays sans loi, comme un royaume sans roi ... je n'est aucun doute de mes sentiments . je t'aime très fort mais toi tu peux pas le voir car tu est avec quelqu'un d'autre que moi ...
Para que túu me oigas Mis palabras Se adelgazan a veces Como las huellas de las gaviotas en las playas.
Collar, cascabel ebrio Para tus manos suaves como las uvas.
Y las miro lejanas mis palabras. Mas que mias son tuyas. Van trapando en mi viejo dolor como las yedras.
Ellas trapan asi por las paredes húumedas. Eres túu la culpable de este juego sangriento.
Ellas estan huyendo de mi guarida oscura. Todo lo llenas túu, todo lo llenas.
Antes que túupoblaron la soledad que ocupas, Y estan acostumbradas mas que túu a mi tristeza.
Ahora quiero que digan lo que quiero decirte Para que túu me oigas como quiero que me oigas.
El viento de la angustia auún las suele arrastrar. Huracanes de suenños aún a veces las tumban.
Escuchas otras voces en mi voz dolorida. Llanto de viejas bocas, sangre de viejas súuplicas. Amame, compañnera. No me abandones. Sigueme. Sigueme, companñera, en esa ola de angustia.
Pero se van tiñendo con tu amor mis palabras. Todo lo ocupas tuú, todo lo ocupas.
Voy haciendo de todas un collar infinito Para tus blancas manos, suaves como las uvas.
Voilà une traduction :
Pour que tu m'entendes mes mots s'amenuisent parfois comme les empreintes des mouettes sur les plages.
Collier, grelot ivre Pour tes mains douces comme le raisin.
Et je les regarde lointains mes mots. Plus que miens ils sont tiens. Ils vont grimpant sur ma vieille douleur comme le lierre.
Ils grimpent ainsi sur les murs humides. C'est toi la coupable de ce jeu sanglant.
Ils s'enfuient de mon antre obscur. C'est toi qui emplis tout, tu emplis tout.
Avant toi ils peuplèrent la solitude que tu occupes, et ils sont plus habitués que toi à ma tristesse.
Maintenant je veux qu'ils disent ce que je veux te dire pour que tu les entendes comme je veux que tu m'entendes.
Le vent de l'angoisse encore et toujours les traîne. Des ouragans de songes encore et parfois les couchent.
Tu écoutes d'autres voix dans ma voix endolorie. Sanglot d'anciennes bouches, sang d'anciennes suppliques. Aime-moi, compagne. Ne m'abandonne pas. Suis-moi. Suis-moi, compagne, sur cette vague de nausée.
Mais peu à peu mes mots se teintent de ton amour. C'est toi qui occupes tout, tu occupes tout.
Je fais un collier infini pour tes blanches mains, douces comme le raisin.
Pablo Neruda
Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/07/05 12:47 par rifia1.
Ah vastedad de pinos, rumor de olas quebrándose, lento juego de luces, campana solitaria, crepúsculo cayendo en tus ojos, muñeca, caracola terrestre, en ti la tierra canta!
En ti los ríos cantan y mi alma en ellos huye como tú lo desees y hacia donde tú quieras. Márcame mi camino en tu arco de esperanza y soltaré en delirio mi bandada de flechas.
En torno a mí estoy viendo tu cintura de niebla y tu silencio acosa mis horas perseguidas, y eres tú co n tus brazos de piedra transparente donde mis besos anclan y mi húmeda ansia anida.
Ah tu voz misteriosa que el amor tiñe y dobla en el atardecer resonante y muriendo! Así en horas profundas sobre los campos he visto doblarse las espigas en la boca del viento.
Une traduction :
Immensité des pins, rumeur brisée des vagues, contre le crépuscule et ses vieilles hélices crépuscule tombant sur tes yeux de poupée, coquillage terrestre, en toi la terre chante!
En toi chantent les fleuves et sur eux fuit mon âme comme tu le désires et vers où tu le veux. Trace-moi le chemin sur ton arc d'espérance que je lâche en délire une volée de flèches.
Je vois autour de moi ta ceinture de brume, mes heures poursuivies traquées par ton silence, c'est en toi, en tes bras de pierre transparente que mes baisers se sont ancrés, au nid de mon désir humide.
Ah! ta voix de mystère que teinte et plie l'amour au soir retentissant et qui tombe en mourant! Ainsi à l'heure sombre ai-je vu dans les champs se plier les épis sous la bouche du vent.
pablo neruda
Modifié 2 fois. Dernière modification le 04/07/05 13:08 par rifia1.
Aquí te amo. En los oscuros pinos se desenreda el viento. Fosforece la luna sobre las aguas errantes. Andan días iguales persiguiéndose. Se desciñe la niebla en danzantes figuras. Una gaviota de plata se descuelga del ocaso. A veces una vela. Altas, altas estrellas. O la cruz negra de un barco. Solo. A veces amanezco, y hasta mi alma está húmeda. Suena, resuena el mar lejano. Este es un puerto. Aquí te amo. Aquí te amo y en vano te oculta el horizonte. Te estoy amando aún entre estas frías cosas. A veces van mis besos en esos barcos graves, que corren por el mar hacia donde no llegan. Ya me veo olvidado como estas viejas anclas. Son más tristes los muelles cuando atraca la tarde. Se fatiga mi vida inútilmente hambrienta. Amo lo que no tengo. Estás tú tan distante. Mi hastío forcejea con los lentos crepúsculos. Pero la noche llega y comienza a cantarme. La luna hace girar su rodaje de sueño. Me miran con tus ojos las estrellas más grandes. Y como yo te amo, los pinos en el viento, quieren cantar tu nombre con sus hojas de alambre.
Et une traduction :
Ici je t'aime. Dans les pins obscurs le vent se démêle. La lune resplendit sur les eaux vagabondes. Des jours égaux marchent et se poursuivent. Le brouillard en dansant qui dénoue sa ceinture. Une mouette d'argent du couchant se décroche. Une voile parfois. Haut, très haut, les étoiles.
Ô la croix noire d'un bateau. Seul. Le jour parfois se lève en moi, et même mon âme est humide. La mer au loin sonne et résonne. Voici un port. Ici je t'aime.
Ici je t'aime. En vain te cache l'horizon. Tu restes mon amour parmi ces froides choses. Parfois mes baisers vont sur ces graves bateaux qui courent sur la mer au but jamais atteint. Suis-je oublié déjà comme ces vieilles ancres. Abordé par le soir le quai devient plus triste.
Et ma vie est lassée de sa faim inutile. J'aime tout ce que je n'ai pas. Et toi comme tu es loin.
Mon ennui se débat dans les lents crépuscules. Il vient pourtant la nuit qui chantera pour moi. La lune fait tourner ses rouages de songe.
Avec tes yeux me voient les étoiles majeures. Pliés à mon amour, les pins dans le vent veulent chanter ton nom avec leurs aiguilles de fer.
Con casto corazón, c on ojos puros, te celebro, belleza, reteniendo la sangre para que surja y siga la línea, tu contorno, para que te acuestes a mi oda como en tierra de bosques o de espuma, en aroma terrestre o en música marina.
Bella desnuda, igual tus pies arqueados por un antiguo golpe de viento o del sonido que tus orejas, caracolas mínimas del espléndido mar americano. Iguales son tus pechos de paralela plenitud, colmados por la luz de la vida. Iguales son volando tus párpados de trigo que descubren o cierran dos países profundos en tus ojos.
La línea que tu espalda ha dividido en pálidas regiones se pierde y surge en dos tersas mitades de manzana, y sigue separando tu hermosura en dos columnas de oro quemado, de alabastro fino, a perderse en tus pies como en dos uvas, desde donde otra vez arde y se eleva el árbol doble de tu simetría, fuego florido, candelabro abierto, turgente fruta erguida sobre el pacto del mar y de la tierra.
Tu cuerpo, en qué materia, ágata, cuarzo, trigo, se plasmó, fue subiendo como el pan se levanta de la temperatura y señaló colinas plateadas, valles de un solo pétalo, dulzuras de profundo terciopelo, hasta quedar cuajada la fina y firme forma femenina?
No sólo es luz que cae sobre el mundo lo que alarga en tu cuerpo su nieve sofocada, sino que se desprende de ti la claridad como si fueras encendida por dentro.
Debajo de tu piel vive la luna.
Et une traduction :
Ode à une Beauté Nue
Avec un coeur chaste Avec des yeux purs je célèbre ta beauté Tenant la bride du sang De sorte qu'il puisse jaillir et tracer ton contour Où tu es couchée dans mon Ode Comme dans une terre de forêts ou dans la vague déferlante Dans le terreau aromatique, ou dans la musique de la mer
Beauté nue Également beaux tes pieds Cambrés par le tapement originel du vent ou du son Tes yeux, légers coquillages De la splendide mer américaine Tes seins de plénitude égale Faite de lumière vivante Tes paupières de blé qui battent Qui révèlent ou recèlent Les deux profonds pays de tes yeux
La ligne que tes épaules ont divisée en pales régions Se perd et se marie dans les compactes moitiés d'une pomme Continue pour trancher ta beauté en deux colonnes D'or brun, de pur albâtre Pour se perdre en les deux grappes de tes pieds Où connaît un regain ton arbre double et symétrique, Et s'élève feu en fleur, lustre ouvert Un fruit qui se gonfle Au dessus du pacte de la mer et de la terre
De quelle matière Agate, quartz, blé, Ton corps est-il fait? Enflant comme pain au four Pour signaler argentées des collines Le clivage d'un seul pétale Suaves fruits d'un velours profond Jusqu'à demeurée seule Etonnée La délicate et ferme forme féminine
Ce n'est pas seulement la lumière qui tombe sur le monde et se répand à l'intérieur de ton corps Et déjà s'étouffe Sous tant de clarté Prenant congé de toi Comme si tu étais en feu à l'intérieur
La lune vit dans le dessin de ta peau
pablo neruda
Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/07/05 15:22 par rifia1.
Je sais des silences éloquents Qui trahissent les pensées voilées, Délicatesse d'un amour émouvant, Se dénudant enfin sans oser s'exprimer.
Je sais des silences épuisés Qui alanguissent les amants oublieux Du temps, qui s'enfuit énervé, Accrochant leurs regards soucieux.
Je sais des silences ternes Qui font mourir d'ennui, Les pensées se figer et les yeux lanternes, Paupières évasives se cillant à demi.
Je sais des silences malheureux Qui taisent leurs angoisses, Malmenés par la vie, effrayés, honteux Dans leur bouche amère se meurent des paroles lasses.
Je sais des silences victorieux Qui affichent, sans pudeur aucune, Des triomphes faciles, douteux, Balayés par les vents, emportés par la brume.
j'aimerai que tu sois là quand je vais mal. J'aimerai être avec toi quand je suis seule Assise dans la cour à observer le ciel bleu ces petites touches de soleil qui caractérisent les après midi Elles se déposent sur le mur de la maison sur l'écorce des arbres, sur le sol, sur ma joue . J'aimerai sentir tes bras , ta chaleur Ce sentiment de sécurité qui émane de toi. J'aimerai entendre ta voix, douce et grave me murmurer je t'aime et raconter tes penséés. Les banalités que l'on dit semblent belles quand elles viennent de toi. J'aimerais sentir ton visage appuyée contre le mien Sentir ta peau contre la mienne sentir ton odeur qui me rend confiante. J'aimerais que tu sois là pour toujours ressentir ces choses avec toi ensemble pour l'éternité. J'aimerais que tu sois un grand frère celui que je n'ai jamais eu a qui l'on peut raconter celui qui sera me consoler j'aimerai que tu sois là quand il m'arrive qqch de bien car sans toi, je meurs. il me manque le plus important : TOI J'aimerai que l'on vive ensemble nos plus beaux moments rien n'est plus merveilleux que quand tu es là. Ta présence est la plus belle chose de ma vie. J'amerai te donner des baisers et te dire que j'ai envie de te revoir et que tu me manques.
Je me suis allongée dans ton souvenir Comme feuille morte glissant sur l'eau, Et, femme insensée, tentai de recréer Moments passagers et brefs espaces Où nos deux vies aveugles se sont frôlées ...
Je suis semblable à l'oiseau, l'hiver Qui cherche en vain dans le fruit desséché, Sur l'arbre, Un peu du soleil qui, hier encore L'avait fait mûrir ...
Et je mords, et je grignote Des parcelles de toi, Mais toujours tu m'échappes Et je reste seule avec, dans la bouche, Un goût amer, un goût d'hiver ...
Je voudrais avoir de toi goût véritable, Et saveur d'homme Et mal aux entrailles Et chair accomplie Et cri de vie.
Mais toujours je promènerai Mal de toi Qui serai fait De moi sans toi, De moi avec, ici et là, de brefs moments de toi ...
J'ai amassé une fortune Et dépensé aucun centime. La vie a ses ruines : Tout deviendra dunes.
J'ai vécu prisonnier De ma propre activité. J'ai mené des batailles Sur le front du travail.
J'attendais patiemment Qu'au son de l'argent On sonne la retraite Pour regagner l'attente.
En rentrant, les genoux Se plièrent comme le dos ; Mon trésor de guerre Me portant, lourd, sous terre.
Môh Tsu 25/05/2005
L'agent est un fardeau même si on a l'impression qu'il allège nos vies. Au contraire : "les gens (s'é)croulent sous les crédits et meurent sans avoir profiter de la vraie vie qui n'a nulle besoin d'argent pour être belle. Beaucoup de gens ne le comprennent pas malheureusement. Quand c'est pas l'amour, c'est l'argent qui rend aveugle !
L'amour est singulier Surtout au pluriel Quelquefois les rosiers Ont comme un goût de ciel
Le destin invisible Songe impossible Silence invincible Cible inaccessible
Une rose au teint de lait Une rose au cœur tendre Est né au mois de mai Il fallait s'y attendre
Rose de sable Rose des vents Rose de table Rose de sang
Conjuguer au présent Aujourd'hui comme hier Oublier les absents Etre seule sur la terre
La vie est une aquarelle A chaque coup de pinceau La rose devient plus belle Le bouton sera plus beau
J'arracherai les caresses Au vent frileux du matin Je dénouerai mes tresses Pour y lover mes mains
Cultiver le jardin des émotions Pour réchauffer les mortes saisons Dans les fleurs et sur nos âmes Plane toujours du vague à l'âme Pour que nos lendemains S'appellent enfin toujours Et que sur nos chemins Fleurissent un peu d'amour.