Et le temps s'écoule avec ses larmes et ses peines À la croisé des chemins d'amour et de haines... J'ai vu le Prophète sur un cheval volant, large, Aisé et posé sur la dune... Il était en marge...
Je lui ressemble. Incompris. Regard sage sur la vie. Point de retour quand je pars vers les esprits Pour les éclairer de ma présence et l'idée, retiré... À ma connaissance, aucun homme ne saurait être ignoré.
Je les laisse m'accaparer... vendant leurs fantaisies, Me prenant pour un faux guide, qu'est Laurence d'Arabie. Ah, mon Dieu ! N'y a t-il pas cette étincelle de vie Dans leurs yeux,leur tête, qui s'entête de l'interdit ?
J'ai compris le message. J'apporte le mien, en sage. Je suis pieux dans de mauvais habits en voyage... Je ne fais que passer, mes traces s'effacent derrière moi, Avec les vents de la bêtise, pour l'être perdu, las, bas.
Lecteur écoute moi, je ne suis pas poète J’écris tout simplement les mots que j’aime bien Qui passent par le cœur et trottent dans ma tête Pour aller s’étaler sur un vieux parchemin. Je ne suis pas Rimbaud, Lamartine ou Verlaine, Je ne laisserai rien à la postérité, Je n’ai pas le secret des mots que l’on enchaîne De ceux qui vont dormir dans les livres dorés.
Les poètes, vois-tu, ont l’âme vagabonde, Ils traversent la vie sur des chevaux ailés, Ils tutoient les étoiles et vivent dans un monde Que n’abordent jamais les méchants, les damnés.
Si leurs écrits empreints de doux arômes Trahissent les secrets des rêves caressés C’est que leurs nuits, vois-tu, se peuplent de fantômes, Lambeaux de souvenirs à leurs cœurs accrochés.
demander la lune sans comprendre pourquoi, N’avoir qu’une plume qui glisse sous les doigts, Tachant d’encre noire ce bout de papier blanc, Seule échappatoire, le mal ronge l’enfant.
Allongé là sous la douce lueur nacrée, Il ressent tous les manques affectifs du passé, Une once d’espoir à l’aube de doux matins, Mais soudain son miroir s’est brisé dans ses mains.
Blessures ouvertes profonde où gît le verre, Son âme inerte il hait profondément la mère, D’avoir anéanti tout le reste de sa vie, D’être venu au monde pour mourir meurtri.
L’étincelle brillante témoin des souffrances, D’un mal qui le hante, de ses sourires rances, L’astre lunaire pleure des milliers d’étoiles, Seule et impuissante à l’heure où l’espoir se voile.
Doucement l’enfant perd l’envie d’ouvrir son cœur, Enfermant en lui ses innombrables douleurs, Cherchant sincérité, réconfort et présence, Il n’a eut que mensonges, non dits et absence.
Le cœur déchiré finalement il renonce, L’âme entière mutilée par autant de ronces, Il étouffe ses chaudes larmes seul par habitude, Et pour unique arme, sa plume encrée de solitude.
Comme un désir né au plus profond de ma chair J’attendais ce grand bonheur, celui d’être père De pouvoir se voir, se retrouver dans leurs airs De les guider, de leurs donner envie d’être père
D’être émerveillé de tous leurs grands progrès De se sentir très fier de ce qu’ils sont De vouloir le meilleur pour eux, de le donner De ressentir pour eux tant d’émotions
De partager avec eux toutes leurs questions D’y répondre au mieux sans tourner en rond De partager avec eux toutes leurs émotions De leur montrer que le monde tourne rond
Ce bonheur je l’ai eu de Thomas et Mathieu Deux belles têtes blondes aux yeux bleus Ce sont mes fils, je les aime plus que tout, du moins Lise est mon grand amour éternel, de loin
Et si demain je partais, Si demain je vous laissais, Quelle serait votre reaction ? Que feriez-vous aprés ma disparition ? Quelques mois et je serais oubliée, Dans vos coeur je ne suis pas gravée, Certains me pleureront un certain temps, D'autre pleureront dans le vent. Je ne sait plus où sont mes amis, Ces personnes qui eclairent mon ciel gris, Pour ceux qui seront touchés, Je suis desolée, Ils ne sont pas nombreux, Mais pour eux, Je prie une derniere fois, Je ne fais ça que pour moi
love_me ....
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
J'ai trois enfants, une femme que j'aime dehors... Je suis en prison, chaque barreau est un regret, Chaque jour passant apportant son lot de remords, De tristesse de ne plus les voir ni les embrasser.
Par amour, j'ai cru bien faire en faisant du mal. Mon rôle de père, m'a poussé à commettre délits, Des erreurs, pour la survie, dans l'instant animal, Pour ma famille que je voudrais toujours voir unie.
J'ai cru bien faire fier mais je leur ai fait du mal. J'y pense dans mes silences, dans ses nuits glacées, Sans qu'à l'aube par chance je ne retrouve le moral, Le courage m'ayant quitté seul en les voyant pleurer.
Chaque barreau de cette cage me rappelle la Faute, Ce passé douloureux d'hier qui hante déjà demain... J'ai de la peine dans la peine derrière les portes, Lourdes comme mon cœur de père qui rêve des siens.
Comment exprimer son amertume Alors que tes pensées s’embrument ? Comment pouvoir encore continuer Quand l’envie semble t’abandonner ?
Il suffit d’un rien pour venir enrayer la machine. Le moindre grain de sable devient une montagne. Alors plus rien ne vient et tu baisses l’échine. A quoi bon l’escalader cette sacrée montagne…
Il est temps alors de prendre du repos, Il est sage alors de tirer ta révérence. Peu courageux mais tellement indispensable, Les vers ne se suivent plus, les mots ne riment plus ! Tes pensées s’embrument et tout devient amertume ! Quand tes mots ne deviennent que tristesse, Il est temps de te retirer… Mes pensées s’embrument, tout devient amertume !
Voyez comme les mères pleurent de peine et de joie En voyant leur petit, leur espoir, partir là-bas... Cet endroit dont tous les gens reviennent souriants, Ou presque, la tête haute, les poches pleines d'argent.
La famille se plie en quatre, dans son mètre carré, Se coupe les veines, se prive pour le voir s'en aller, Pour revenir plus tard avec de quoi se soigner, grands, S'habiller, et se refaire une dignité, en remarchant.
L'héritage est dans les mains du fils, futur héros, Le sauveur d'une lignée allant droit au fourneau. Le paradis est promis avec l'Eldorado, l'Europe, L'euro, qui fait rêver, avec l’œil dans le télescope.
Quinze jours passent, deux mois, six mois, puis un an... Des membres ont perdu "un membre" alors souffrants, Sans nouvelle, sans argent. Les pleurs crèvent le cœur, Tel le silence brisé par la mer qui rejette vingt corps.
Ta pizza est Italienne Ton couscous est Algérien. Ta démocratie est Grecque. Ton café est Brésilien. Ta montre est Suisse. Ta chemise est Hawaiienne. Ton baladeur est Coréen. Tes vacances sont Turques, Tunisiennes ou Marocaines. Tes chiffres sont Arabes. Ton écriture est Latine. Ton Christ est Juif. ... Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger !?
100%marocaine a écrit: ------------------------------------------------------- > Ta pizza est Italienne > Ton couscous est Algérien. > Ta démocratie est Grecque. > Ton café est Brésilien. > Ta montre est Suisse. > Ta chemise est Hawaiienne. > Ton baladeur est Coréen. > Tes vacances sont Turques, > Tunisiennes ou Marocaines. > Tes chiffres sont Arabes. > Ton écriture est Latine. > Ton Christ est Juif. > ... > Et tu reproches à ton voisin d'être un étranger !? > > >mdrrrrrr wallahila tu a été forte
Toi qui soulageais tant nos détresses humaines Pour la première fois, tu nous fais de la peine En nous quittant ainsi un matin de printemps.
Trottinant près de nous, semblant défier le temps, Tu remplissais nos vies de joie et de tendresse, Nous finissions par croire à l’éternelle jeunesse.
Mais les petites flammes qui brillaient dans tes yeux Brûlent désormais dans le fond de nos cœurs Car, tous, nous savons bien, qu’au delà des adieux Dans le cœur d’un enfant, une mère jamais ne meurt.
Au cœur de ton jardin, Les fleurs tendent la main, A l’orée du chagrin, La rosée est satin…
L’aurore naît dans un silence parfumé, Ton dernier souffle est l’aube paisible, Il se pose sur chaque pétale, invisible, Une rose frémit délivrant sa beauté…
Au cœur de ton jardin, Le vent chante sans fin, L’amour et son refrain, Comme à chaque matin…
Posés, de-ci delà, les lueurs du soleil, Eclairent les perles d’eau aux rayons dorés, Ton regard noisette sur nous encore veille, Et ton rire surgit dans un éclat enjoué…
Au cœur de ton jardin, La vie fait son chemin, S’éclosent les boutons, Nos larmes à l’horizon…
La douceur de Mai embaume ton souvenir, Sous le tilleul je respire tout le plaisir, Que tu irradiais de chaque mot d’amour, Une tendresse née sans jamais, pour toujours…
Au cœur de ton jardin, Je te pleure sans bruit, Les oiseaux dans leurs nids, Pépient toute leur faim…
Le printemps vêtu de sa plus belle parure, Orne les parterres, les allées et tous les murs, Dans une explosion de parfums et de couleurs, Doucement, un air d’opéra s’élève en chœur…
citoyenne_de_coeur a écrit: ------------------------------------------------------- > > ***ça fait longtemps*** > > > ça fait longtemps... > trop longtemps... > qu'on s'évite, > et qu'on se fasse du mal > mutuellement. > > bien longtemps > qu'on s'est quitté, > que nos âmes se sont quittées, > pour la vie, > pour l'éternité. > > bien longtemps > que j'ai pas rêvé > de toi, de nous, > de tant de projets > abondonnés... > > bien longtemps > que mon coeur, > ne bondit plus > au bip sonore, > et à la lecture > d'une poèsie... > > bien longtemps > que j'ai l'impression > que je vis plus... > que je souris plus... > que je suis > une masse d'assentiments. > > ça fait longtemps, > bien trop > longtemps... > que je suis plus la même > et que j'attend... > > Citoyenne_de_coeur > été 2005 > > > > > > > > > > > > > "Notre pays, c'est le monde"