Bonsoir,oui ils sont jolis C'est vrai qu'il est un poète tres controversé de part comment dire du faite qu'il à été un grand jouisseur de la vie dans tout les sens du terme les" deux pigeons",et "entre la vie et la mort "sont des poèmes saturniens Quand à "sans excuse "il fait partie des ascétiques il yen a plusieurs ainsi qui parle de sa vision sur la religion et ceux là je pense se situe sur la fin de sa vie Quand à" l'aveu" il fait partie des érotiques En faites j'en ais choisi certains car son oeuvre est pleine de beaux poèmes En voilà une autre
Dieu me pardonne
Il est vrai, o mon dieu:grande est ma vilenie, mais Ta clémence, je le sais,est infinie. Si seul les vertueux osent garder l'espoir, Qui donc peut invoquer le pécheur,en Qui croire? Je t'implore, Seigneur, avec humilité. Ne me repousse pas! Toi seul auras pitié. Je n'espère qu'en Toi, bienfaiteur et clément, car enfin, après tout, je suis Musulman.......
ABU NUWAS
Modifié 2 fois. Dernière modification le 10/03/11 02:15 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve.
[center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
Mon essence après elle se prend à soupirer Et cependant mon oeil ne l'a pas regardée, Car s'il l'avait perçue, il serait devenu La victime immolée de cette belle houri. Mais au premier moment ou je la contemplai Je fus tout subjugué sous le coup du regard. Je dépensais ma nuit sous l'effet de son charme, Tout éperdu d'amour jusqu'au petit matin. O ma circonspection issue de la prudence! Si ma sagacité avait pu m'épargner Le pouvoir de l'Arret et du Décret de Dieu! Mais elle n'a réussi qu'à m éprendre d'amour! O mon Dieu! Quelle est donc cette ame qui fit ma conquete? C'est une beauté pénétré de pudeur. O parfaite splendeur de gracieuse gazelle! Toi qui te désaltères aux source de l'ivresse! Si tu uses de charme ou encore d'affection, Tu arrives à séduire l'entendement de l'homme. Tu dissous la ténèbre: aussi devant l'amour, Le nuage s'est enfin dissipé. Ses souffles sont semblables à la senteur du musc Qui répand un parfum aux suaves exhalaisons Elle ressemble au soleil qui scintille au matin Dans sa claire lumière,ou encore à la lune S'il se met à briller, elle le fait deviner. Lumière du matin au moment de l'aurore! Ou encore il produit son éclipse totale, Dans l'épaisse ténèbre propice à l'intuition. O toi, astre lunaire, dans la profonde nuit, Viens donc et appréhende mon etre tout entier! Ilumine mon oeil afin que je te voie, Car la part qui m'echoit est le fait du regard. Le fondement réel de l'attrait amoureux Que je ressens pour elle est le fait du propos.
IBN' ARABI ( couplets d'amour)
Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/03/11 02:55 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve.
[center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
Entre bonté et beauté,ma passion oscille, Et seul un homme fort vien à la dominer. L'etre au coeur affaibli, devant elle,est fragile. Versatile est-il dans le bonheur et l'aisance. Mais mon comportement, dans la séparation, Mais plus plaisant que l'étreinte dans l'union! Car dans l'union, je reste esclave de mon ame; Dans la séparation, esclave de mon Maitre! Ma préoccupation de l'Aimé, en tout lieu, M'apparait plus aimable que celle de mon ame!
De l'amour nous sommes issus. Selon l'amour nous sommes fais C'est vers l'amour que nous tendons. A l'amour nous nous adonnons.
IBN 'ARABI
Modifié 2 fois. Dernière modification le 19/03/11 02:06 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve.
[center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
Donne moi ton amour afin que je m'y noie et m'y anéantisse Délivre moi et prend la place de ce moi Détruis ce que je suis Que mourant içi,je survive là bas Fais que je t'aime,que je n'aime que toi, qu'hier soit aujourd'hui,que demain soit hier Mon ame a respiré ton parfum Mais ou es-tu? Te découvrir, O bien aimé Je t'aime.Je chancelle.Je saigne Je dis ma peine .Comment ne pas la dire
YOUNOUS EMRE
Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/03/11 02:08 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve.
[center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
le coeur de l'homme est une chandelle prete à se consumer La déchirure due à la séparation d'avec le Bien Aimé est prete à coudre. O toi qui ignore la patience et la brulure L'amour est une chose qui doit venir, on ne peut l'apprendre
***
l'amour est venu il est comme le sang dans mes veines et ma peau Il m'a anéanti et m'a rempli du Bien Aimé Le Bien Aimé à pénétré dans toutes les parcelles de mon corps De moi il ne reste plus qu'un nom, tout le reste est à lui
***
Crois moi l'Amour est une action noble Si il y a un défaut, c'est que la nature de l'esprit est mauvaise. Tu donne le nom d'amour à ta sensualité; Il y a bien du chemin entre la sensualité et l'amour
***
RUMI
Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/03/11 02:39 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve.
[center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
Aujourd'hui encore méler mon soufflle à ton ame, C'est le dessein de ma Vie qui résonne en drame; Tu défailles,hélas,et ton ombre alors demeure Ce linceul froid teint de la pourpre de mon coeur
Espoir,sur mes lèvres assoiffées tu refleuriras Pour illuminer le triste horizon de mon Sahara; Tel est mon reve: ta peau,arc en ciel de satin, Et ton nom, devenu précieux guide de ma Main
Ce poème est à toi pour que je me souvienne De ton mystère Bel Ange au regard obsidienne Qui trace ce chemin parfumé au sein des étoiles
Au point ou le jour retombe comme un voile Et ou s'épuisent tendrement les bras aimants, Ces vers résonnent ,éternel recommencement
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve.
[center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
Pour toi, mon frère mon aimé, Que Dieu me donne la force d'ouvrir ce barrage , qui renferme mes larmes Afin que sorte ma douleur, que ma souffrance devienne délivrance
Le mort saisit le vif
O combien de visages ennoblis dans la terre! O combien de beautés affinées dans la terre! Combien de braves sont enfouis dans la terre! Et que de grands esprits sont ancrés dans la terre! Je vois le vif mourir,ses enfants mis en terre et,avec eux les plus nobles sont mis en terre A ton voisin prédis:"Chaque pas solitaire rapproche ta lointaine demeure dernière." Qu'un homme raisonnable interroge la terre! Elle est son ennemi, déguisé en ami. Nous avons pris tous les chemins de cette terre, la grande route et les cols ou les pas nous ont mis
ABU NUWAS
Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/06/11 03:29 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve.
[center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
Heureux le moment ou nous serons assis dans le palais , Toi et moi Avec deux formes et deux visages , mais une seule ame ,Toi et moi Les couleurs des bosquets, et les voix des oiseaux confèreront l'immortalité Au moment ou nous entrerons dans le jardin Toi et moi .Les étoiles du ciel viendront nous regarder; Nous leur montrerons la Lune elle meme, Toi et moi
Dieu nous gard' de vivre cent ans Dans le bruit des vers de la prose Si la mort m'en donne le temps Ce sera toujours même chose Cent fois la turquoise et la rose Cent fois Je t'aime et Je t'attends Cent fois Je veille et tu reposes
Cent fois les rimes tant connues Cent fois la nuit cent fois le jour Cent mille et une fois l'amour Le printemps vert et le plomb lourd Soufflent les vents passent les nues Crient les cigognes sur les tours
Vivre ou mourir quel est plus lent Vivre ou mourir quel est plus vite Les mots sont si peu ressemblants Les cieux sont devenus redites Et ce bouquet de marguerites Son cœur jaune et son collier blanc Y faut-il jouer double ou quitte
Avons-nous perdu la raison Tout chemin dévie à l'amorce Toute phrase est hors de saison Et toute parole est sans force Ainsi que font l'arbre et l'écorce La fumée avec la maison Le sens et la lèvre divorcent
Ne riez pas des lieux communs Qui dans mes vieilles mains se fanent Ils sont nécessaires comme un Refuge au cœur que tout profane Léger celui qui les condamne Leur préférant autre parfum Comme le twist à la pavane
J'ai cherché pour toi J'ai trouvé A la fois pour vous et moi-même Le secret de vivre et rêver A vous comme à moi le problème Ne se résout que par le poème Méprisez-moi si vous savez D'autre façon dire Je t'aime
Quand vous auriez bras de nylon Yeux de radar et sang d'atome Amours vous seront bruns ou blonds Baisers seront morsure ou baume A tout cœur sera métronome A tout sera cœur étalon Vous écouterez nos fantômes
Aragon extrait du "Le Fou d'Elsa"
Modifié 3 fois. Dernière modification le 26/06/11 06:38 par oryct2010.
J'ai beau croire amour plus à toi Qu'à ce désert que mes mains touchent Qu'à ce silence noir de mouches A l'anneau tombé de ton doigt Aux baisers perdus de ta bouche
J'ai beau croire amour à l'amour A ta venue à ta présence Tourner vers toi qu'il te devance Ce cœur qu'aimer a fait si lourd Déjà sur mon front la nuit danse
Mon regard se voile et s'éteint Tout s'efface et se décolore L'âme du corps s'aille déclore En toi s'accomplit mon destin Qu'une fois encore j'implore
Encore une fois sois le vin Dont ma lèvre à la fin s'abreuve Ô femme ô flamme toujours neuve Dont jusqu'à la fin j'ai la faim En qui je trouve ultime preuve
Si le monde n'a d'horizon Qu'à créer pleurer et maudire Malheur du zénith au nadir Du moins vivre avait sa raison Qui fut jusqu'au bout ton nom dire Elsa
Je vais vous dire ma palette cri Noir d'alerte saccadant l'inaudible Blanc solennel dardant l'éphémère Jaune miel reclus dans ma luette Bleu blême transperçant la transparence Vert irradiant les marches nocturnes Rouge taraudant la pacotille des idées Gris déposant sur l'horizon l’œuf vibrant de l'aurore Rose des vents alliés soufflant les rides du monde Des mots de pauvres mots pour dompter le taureau invisible des nuées
Laâbi "Discours sur la colline arabe"
Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/06/11 20:07 par oryct2010.
Étonnez-vous que je puisse battre la mesure autrement qu'en tocsin général fulminant la sainte colère Ceci n'est que première coulée de mon volcan de tendresse
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un amour en cache un autre une colère en cache une autre un homme en cache un autre De voix en voix de miroir en miroir la fringale de vérité qui me tordra jusqu'au face-à-face ultime avec mon lot de vie et son pendant de mort
Ecoute la flute de roseau et sa plainte Comme elle chante la séparation: On m'a coupé de la jonchaie et dès lors ma lamentation Fait gémir l'homme et la femme
J'appelle un coeur que déchire la séparation Pour lui révéler la douleur du désir Tout etre qui demeure loin de sa source Aspire au temps ou il lui sera uni
Fou et non vent : tel est le son de la flute Périsse qui n'a point cette flamme! Feu de l'amour dans le roseau Ardeur de l'amour dans le vin
N'est,compagnon pour qui vit séparé de l'ami Et dont les accents déchirent nos voiles Lui, poison et antidote,confident et amoureux, Qui jamais vit son égal
Voyez comment la main est invisible ,tandis que le crayon écrit Le cheval gallope, pourtant le chevalier est invisible; La flèche vole, mais l'arc est hors de la vue; Différentes ames existent , Tandis que l'ame des ames est cachée
RUMI
Modifié 2 fois. Dernière modification le 01/07/11 16:10 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve.
[center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
Citation maghreb-united a écrit: magnifique ces poèmes!!! merci beaucoup!!
Merci , je suis heureuse que ces poèmes posés aux file du temps par tous te plaise
Dans le coeur des amants qui boivent la lie,brulent les désirs ardents Dans le for intérieur des sages au coeur sombre, il y a des réfutations
La raison dit: Ne pose pas içi le pied, car dans l'anéantissement , il n'y a que des épines" L'amour répond à la raison :" c'est en toi meme qui se trouve les épines
Je ne dors pas pour rêver, lui dit-elle. Je dors pour t'oublier.Qu'il est bon de dormir seule, sans tumulte dans la soie. Éloigne-toi que je te voie solitaire, là-bas, pensant à moi quand je t'oublie. Rien ne me fait mal dans ton absence, la nuit ne griffe pas ma poitrine, ni tes lèvres. Je dors sur mon corps tout entier, tout entier, sans partage, tes mains ne déchirent pas ma robe et tes pas ne martèlent pas mon cœur comme une noisette lorsque tu renfermes la porte. Rien ne me manque dans ton absence : mes seins m'appartiennent. Mon nombril. Mes taches de rousseur. Mon grain de beauté et mes mains et mes jambes m'appartiennent. Tout en moi m'appartient et pour toi, les images désirées, prends-les donc pour meubler ton exil, lève tes visions comme un dernier toast et dis, si tu veux : Ton amour est trépas. Quant à moi, j'écouterai mon corps avec le calme d'un médecin : rien, rien ne me fait ml dans l'absence si ce n'est la solitude de l'univers!
Mahmoud Darwich " Comme des fleurs d'amandier ou plus loin"
ELLE : As-tu jamais connu l'amour? LUI : Quand vient l'hiver, la passion pour une chose absente m'effleure, je lui donne un nom, n'importe quel nom, puis j'oublie . . . ELLE : Qu'oublies-tu? Avoue! LUI : Le frisson de fièvre et mes délires sous les draps lorsque je sanglote : Couvre-moi, couvre-moi! ELLE : Ce n'est point d'amour que tu parles. LUI : Ce n'est point d'amour que je parle. ELLE : As-tu éprouvé le désir de vivre la mort dans le giron d'un femme? LUI : Chaque dois que l'absence s'accomplit, je me présente . . . Le lointain se brise, la mort enlace la vie, et la vie enlace la mort . . . comme deux amants, ELLE : Et après? LUI : Et après? ELLE : Uni à elle, tu ne distingues plus ses mains des tiennes et, vous évaporant tel un nuage bleu, vous ne savez plus si vous formez deux corps . . . ou deux ombres . . . ou . . . ? LUI : Qui est de nous deux est la femelle, métaphore de la terre ? Qui, le mâle-ciel ? ELLE : Ainsi sont nées les chansons d'amour. Tu as donc connu l'amour, un jour! LUI : Chaque fois que le quorum a été atteint et l'inconnu apprivoisé . . . je me suis absenté. ELLE : C'est l'hiver. Je suis peut-être devenue ton passé préféré, l'hiver. LUI : Peut-être . . . Alors, au revoir. ELLE : Peut-être . . . Au revoir.
Mahmoud Darwich "Comme des fleurs d'amandier ou plus loin"
Je t'aime ô ma Laylâ, comme seul peut aimer Un cœur épris qui n' a que faire des obstacles. Je t'aime et ton amour, si autant que tu m'aimais, De ta raison perdue sonnerait la débâcle. Pitié pour moi ! Je brûle accablé de tourments, Les entrailles en feu, le cœur triste et dolent. Le désir m'assassine, et le jour en sa course N'est que larmes, la nuit rien que plainte angoissée. Voyez ces pleurs sans fin, ce cœur incendié, Ces paupières noyées d'où jaillissent des sources ! Si seulement la mort avançait sa venue ! Femme trop belle et trop aimée ! Je suis perdu !