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Poèmes-textes....
8 mars 2011 03:02
Bonsoir,oui ils sont jolis
C'est vrai qu'il est un poète tres controversé de part comment dire du faite qu'il à été un grand jouisseur de la vie dans tout les sens du termesmiling smiley
les" deux pigeons",et "entre la vie et la mort "sont des poèmes saturniens
Quand à "sans excuse "il fait partie des ascétiques il yen a plusieurs ainsi qui parle de sa vision sur la religion et ceux là je pense se situe sur la fin de sa vie
Quand à" l'aveu" il fait partie des érotiques
En faites j'en ais choisi certains car son oeuvre est pleine de beaux poèmes
En voilà une autre

Dieu me pardonne

Il est vrai, o mon dieu:grande est ma vilenie,
mais Ta clémence, je le sais,est infinie.
Si seul les vertueux osent garder l'espoir,
Qui donc peut invoquer le pécheur,en Qui croire?
Je t'implore, Seigneur, avec humilité.
Ne me repousse pas! Toi seul auras pitié.
Je n'espère qu'en Toi, bienfaiteur et clément,
car enfin, après tout, je suis Musulman.......

ABU NUWAS



Modifié 2 fois. Dernière modification le 10/03/11 02:15 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
10 mars 2011 02:52
Mon essence après elle se prend à soupirer
Et cependant mon oeil ne l'a pas regardée,
Car s'il l'avait perçue, il serait devenu
La victime immolée de cette belle houri.
Mais au premier moment ou je la contemplai
Je fus tout subjugué sous le coup du regard.
Je dépensais ma nuit sous l'effet de son charme,
Tout éperdu d'amour jusqu'au petit matin.
O ma circonspection issue de la prudence!
Si ma sagacité avait pu m'épargner
Le pouvoir de l'Arret et du Décret de Dieu!
Mais elle n'a réussi qu'à m éprendre d'amour!
O mon Dieu! Quelle est donc cette ame qui fit ma conquete?
C'est une beauté pénétré de pudeur.
O parfaite splendeur de gracieuse gazelle!
Toi qui te désaltères aux source de l'ivresse!
Si tu uses de charme ou encore d'affection,
Tu arrives à séduire l'entendement de l'homme.
Tu dissous la ténèbre: aussi devant l'amour,
Le nuage s'est enfin dissipé.
Ses souffles sont semblables à la senteur du musc
Qui répand un parfum aux suaves exhalaisons
Elle ressemble au soleil qui scintille au matin
Dans sa claire lumière,ou encore à la lune
S'il se met à briller, elle le fait deviner.
Lumière du matin au moment de l'aurore!
Ou encore il produit son éclipse totale,
Dans l'épaisse ténèbre propice à l'intuition.
O toi, astre lunaire, dans la profonde nuit,
Viens donc et appréhende mon etre tout entier!
Ilumine mon oeil afin que je te voie,
Car la part qui m'echoit est le fait du regard.
Le fondement réel de l'attrait amoureux
Que je ressens pour elle est le fait du propos.

IBN' ARABI ( couplets d'amour)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/03/11 02:55 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
19 mars 2011 01:57
Entre bonté et beauté,ma passion oscille,
Et seul un homme fort vien à la dominer.
L'etre au coeur affaibli, devant elle,est fragile.
Versatile est-il dans le bonheur et l'aisance.
Mais mon comportement, dans la séparation,
Mais plus plaisant que l'étreinte dans l'union!
Car dans l'union, je reste esclave de mon ame;
Dans la séparation, esclave de mon Maitre!
Ma préoccupation de l'Aimé, en tout lieu,
M'apparait plus aimable que celle de mon ame!




De l'amour nous sommes issus.
Selon l'amour nous sommes fais
C'est vers l'amour que nous tendons.
A l'amour nous nous adonnons.


IBN 'ARABI




Modifié 2 fois. Dernière modification le 19/03/11 02:06 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
30 mars 2011 02:07
Délivre moi de moi

Donne moi ton amour afin que je m'y noie et m'y anéantisse
Délivre moi et prend la place de ce moi
Détruis ce que je suis
Que mourant içi,je survive là bas
Fais que je t'aime,que je n'aime que toi,
qu'hier soit aujourd'hui,que demain soit hier
Mon ame a respiré ton parfum
Mais ou es-tu? Te découvrir, O bien aimé
Je t'aime.Je chancelle.Je saigne
Je dis ma peine .Comment ne pas la dire

YOUNOUS EMRE




Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/03/11 02:08 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
30 mars 2011 02:36
***

le coeur de l'homme est une chandelle prete à se consumer
La déchirure due à la séparation d'avec le Bien Aimé est prete à coudre.
O toi qui ignore la patience et la brulure
L'amour est une chose qui doit venir, on ne peut l'apprendre

***

l'amour est venu il est comme le sang
dans mes veines et ma peau
Il m'a anéanti et m'a rempli du Bien Aimé
Le Bien Aimé à pénétré dans toutes les parcelles de mon corps
De moi il ne reste plus qu'un nom, tout le reste est à lui

***

Crois moi l'Amour est une action noble
Si il y a un défaut, c'est que la nature de l'esprit est mauvaise.
Tu donne le nom d'amour à ta sensualité;
Il y a bien du chemin entre la sensualité et l'amour

***

RUMI




Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/03/11 02:39 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
4 mai 2011 02:36
Aujourd'hui encore méler mon soufflle à ton ame,
C'est le dessein de ma Vie qui résonne en drame;
Tu défailles,hélas,et ton ombre alors demeure
Ce linceul froid teint de la pourpre de mon coeur

Espoir,sur mes lèvres assoiffées tu refleuriras
Pour illuminer le triste horizon de mon Sahara;
Tel est mon reve: ta peau,arc en ciel de satin,
Et ton nom, devenu précieux guide de ma Main

Ce poème est à toi pour que je me souvienne
De ton mystère Bel Ange au regard obsidienne
Qui trace ce chemin parfumé au sein des étoiles

Au point ou le jour retombe comme un voile
Et ou s'épuisent tendrement les bras aimants,
Ces vers résonnent ,éternel recommencement
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
16 juin 2011 02:51
Pour toi, mon frère mon aimé,
Que Dieu me donne la force d'ouvrir ce barrage , qui renferme mes larmes
Afin que sorte ma douleur, que ma souffrance devienne délivrance


Le mort saisit le vif

O combien de visages ennoblis dans la terre!
O combien de beautés affinées dans la terre!
Combien de braves sont enfouis dans la terre!
Et que de grands esprits sont ancrés dans la terre!
Je vois le vif mourir,ses enfants mis en terre
et,avec eux les plus nobles sont mis en terre
A ton voisin prédis:"Chaque pas solitaire
rapproche ta lointaine demeure dernière."
Qu'un homme raisonnable interroge la terre!
Elle est son ennemi, déguisé en ami.
Nous avons pris tous les chemins de cette terre,
la grande route et les cols ou les pas nous ont mis


ABU NUWAS



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/06/11 03:29 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
19 juin 2011 22:07
TOI ET MOI

Heureux le moment ou nous serons assis dans le palais ,
Toi et moi
Avec deux formes et deux visages , mais une seule ame ,Toi et moi
Les couleurs des bosquets, et les voix des oiseaux confèreront l'immortalité
Au moment ou nous entrerons dans le jardin
Toi et moi .Les étoiles du ciel viendront nous regarder;
Nous leur montrerons la Lune elle meme,
Toi et moi

RUMI
o
26 juin 2011 02:39
RITOURNELLE DE LA FAUSSE ELSA

J'étais celle que je suis
On me change pour mieux plaire
Puisqu'il m'en faut donner l'air
Où les nuages volèrent
Je remonte comme pluie

Je deviens ombre d'un songe
Son image à la pensée
Dans un ruisseau renversée
Ou dans le ciel éclipsé
La lune au soleil mensonge

Je suis la ruse effigie
La rose de l'apparence
L'impossible concurrence
Le piège de préférence
Le démon d'analogie

Fille-fleur ou chèvrefeuille
Quand je murmure je crie
Quand je sanglote je ris
Mômerie et mimerie
Trompe-l'âme et trompe l’œil

Et l'amour qu'on abusa
Désirs déserts lèvres peintes
Baisers mentis plaintes feintes
Faux serments fausses étreintes
C'est ici la fausse Elsa

Aragon "Le fou d'Elsa"
o
26 juin 2011 02:59
Dieu nous gard' de vivre cent ans
Dans le bruit des vers de la prose
Si la mort m'en donne le temps
Ce sera toujours même chose
Cent fois la turquoise et la rose
Cent fois Je t'aime et Je t'attends
Cent fois Je veille et tu reposes

Cent fois les rimes tant connues
Cent fois la nuit cent fois le jour
Cent mille et une fois l'amour
Le printemps vert et le plomb lourd
Soufflent les vents passent les nues
Crient les cigognes sur les tours

Vivre ou mourir quel est plus lent
Vivre ou mourir quel est plus vite
Les mots sont si peu ressemblants
Les cieux sont devenus redites
Et ce bouquet de marguerites
Son cœur jaune et son collier blanc
Y faut-il jouer double ou quitte

Avons-nous perdu la raison
Tout chemin dévie à l'amorce
Toute phrase est hors de saison
Et toute parole est sans force
Ainsi que font l'arbre et l'écorce
La fumée avec la maison
Le sens et la lèvre divorcent

Ne riez pas des lieux communs
Qui dans mes vieilles mains se fanent
Ils sont nécessaires comme un
Refuge au cœur que tout profane
Léger celui qui les condamne
Leur préférant autre parfum
Comme le twist à la pavane

J'ai cherché pour toi J'ai trouvé
A la fois pour vous et moi-même
Le secret de vivre et rêver
A vous comme à moi le problème
Ne se résout que par le poème
Méprisez-moi si vous savez
D'autre façon dire Je t'aime

Quand vous auriez bras de nylon
Yeux de radar et sang d'atome
Amours vous seront bruns ou blonds
Baisers seront morsure ou baume
A tout cœur sera métronome
A tout sera cœur étalon
Vous écouterez nos fantômes

Aragon extrait du "Le Fou d'Elsa"



Modifié 3 fois. Dernière modification le 26/06/11 06:38 par oryct2010.
o
26 juin 2011 19:58
J'ai beau croire amour plus à toi
Qu'à ce désert que mes mains touchent
Qu'à ce silence noir de mouches
A l'anneau tombé de ton doigt
Aux baisers perdus de ta bouche

J'ai beau croire amour à l'amour
A ta venue à ta présence
Tourner vers toi qu'il te devance
Ce cœur qu'aimer a fait si lourd
Déjà sur mon front la nuit danse

Mon regard se voile et s'éteint
Tout s'efface et se décolore
L'âme du corps s'aille déclore
En toi s'accomplit mon destin
Qu'une fois encore j'implore

Encore une fois sois le vin
Dont ma lèvre à la fin s'abreuve
Ô femme ô flamme toujours neuve
Dont jusqu'à la fin j'ai la faim
En qui je trouve ultime preuve

Si le monde n'a d'horizon
Qu'à créer pleurer et maudire
Malheur du zénith au nadir
Du moins vivre avait sa raison
Qui fut jusqu'au bout ton nom dire
Elsa


Aragon "Le Fou d'Elsa"
o
26 juin 2011 20:06
Je vais vous dire ma palette
cri Noir d'alerte saccadant l'inaudible
Blanc solennel dardant l'éphémère
Jaune miel reclus dans ma luette
Bleu blême transperçant la transparence
Vert irradiant les marches nocturnes
Rouge taraudant la pacotille des idées
Gris déposant sur l'horizon
l’œuf vibrant de l'aurore
Rose des vents alliés
soufflant les rides du monde
Des mots
de pauvres mots
pour dompter le taureau invisible des nuées


Laâbi "Discours sur la colline arabe"



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/06/11 20:07 par oryct2010.
o
26 juin 2011 20:13
Étonnez-vous
que je puisse battre la mesure
autrement qu'en tocsin général
fulminant la sainte colère
Ceci n'est que première coulée
de mon volcan de tendresse

**********************

un amour en cache un autre
une colère en cache une autre
un homme en cache un autre
De voix en voix
de miroir en miroir
la fringale de vérité
qui me tordra
jusqu'au face-à-face ultime
avec mon lot de vie
et son pendant de mort

Laâbi "Discours sur la colline arabe"
30 juin 2011 21:09
Salam,oryct2010

Je te lis toujours avec autant de plaisirs smiling smiley

Ecoute la flute de roseau et sa plainte
Comme elle chante la séparation:
On m'a coupé de la jonchaie et dès lors ma lamentation
Fait gémir l'homme et la femme


J'appelle un coeur que déchire la séparation
Pour lui révéler la douleur du désir
Tout etre qui demeure loin de sa source
Aspire au temps ou il lui sera uni

Fou et non vent : tel est le son de la flute
Périsse qui n'a point cette flamme!
Feu de l'amour dans le roseau
Ardeur de l'amour dans le vin

N'est,compagnon pour qui vit séparé de l'ami
Et dont les accents déchirent nos voiles
Lui, poison et antidote,confident et amoureux,
Qui jamais vit son égal

RUMI
1 juillet 2011 16:08
Salam

Voyez comment la main est invisible ,tandis que le crayon écrit
Le cheval gallope, pourtant le chevalier est invisible;
La flèche vole, mais l'arc est hors de la vue;
Différentes ames existent ,
Tandis que l'ame des ames est cachée


RUMI




Modifié 2 fois. Dernière modification le 01/07/11 16:10 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
m
1 juillet 2011 16:39
magnifique ces poèmes!!! merci beaucoup!!
2 juillet 2011 02:54
Citation
maghreb-united a écrit:
magnifique ces poèmes!!! merci beaucoup!!

Merci , je suis heureuse que ces poèmes posés aux file du temps par tous te plaise smiling smiley

Dans le coeur des amants qui boivent
la lie,brulent les désirs ardents
Dans le for intérieur des sages au
coeur sombre, il y a des réfutations

La raison dit: Ne pose pas içi le pied,
car dans l'anéantissement , il n'y a que des épines"
L'amour répond à la raison :" c'est en
toi meme qui se trouve les épines

rumi
o
3 juillet 2011 19:52
Salam,
Sheera, merci smiling smiley


JE NE DORS PAS POUR RÊVER


Je ne dors pas pour rêver, lui dit-elle.
Je dors pour t'oublier.Qu'il est bon de dormir seule,
sans tumulte dans la soie.
Éloigne-toi que je te voie
solitaire, là-bas, pensant à moi quand je t'oublie.
Rien ne me fait mal dans ton absence,
la nuit ne griffe pas ma poitrine, ni tes lèvres.
Je dors sur mon corps tout entier,
tout entier, sans partage,
tes mains ne déchirent pas ma robe et tes pas
ne martèlent pas mon cœur comme une noisette
lorsque tu renfermes la porte.
Rien ne me manque dans ton absence :
mes seins m'appartiennent. Mon nombril.
Mes taches de rousseur. Mon grain de beauté
et mes mains et mes jambes m'appartiennent.
Tout en moi m'appartient
et pour toi, les images désirées,
prends-les donc pour meubler ton exil,
lève tes visions comme un dernier toast
et dis, si tu veux : Ton amour est trépas.
Quant à moi, j'écouterai mon corps
avec le calme d'un médecin : rien, rien
ne me fait ml dans l'absence
si ce n'est la solitude de l'univers!

Mahmoud Darwich " Comme des fleurs d'amandier ou plus loin"
o
3 juillet 2011 20:17
ELLE/LUI

ELLE : As-tu jamais connu l'amour?
LUI : Quand vient l'hiver, la passion
pour une chose absente m'effleure, je lui
donne un nom, n'importe quel nom, puis j'oublie . . .
ELLE : Qu'oublies-tu? Avoue!
LUI : Le frisson de fièvre et mes délires
sous les draps lorsque je sanglote :
Couvre-moi, couvre-moi!
ELLE : Ce n'est point d'amour que tu parles.
LUI : Ce n'est point d'amour que je parle.
ELLE : As-tu éprouvé le désir de vivre
la mort dans le giron d'un femme?
LUI : Chaque dois que l'absence s'accomplit,
je me présente . . .
Le lointain se brise, la mort enlace la vie,
et la vie enlace la mort . . .
comme deux amants,
ELLE : Et après?
LUI : Et après?
ELLE : Uni à elle, tu ne distingues plus ses mains
des tiennes et, vous évaporant tel un nuage bleu,
vous ne savez plus si vous formez deux corps . . .
ou deux ombres . . . ou . . . ?
LUI : Qui est de nous deux est la femelle,
métaphore de la terre ?
Qui, le mâle-ciel ?
ELLE : Ainsi sont nées les chansons d'amour.
Tu as donc connu l'amour, un jour!
LUI : Chaque fois que le quorum a été atteint
et l'inconnu apprivoisé . . .
je me suis absenté.
ELLE : C'est l'hiver. Je suis peut-être devenue
ton passé préféré, l'hiver.
LUI : Peut-être . . . Alors, au revoir.
ELLE : Peut-être . . . Au revoir.


Mahmoud Darwich "Comme des fleurs d'amandier ou plus loin"
o
3 juillet 2011 20:28
Je t'aime ô ma Laylâ, comme seul peut aimer
Un cœur épris qui n' a que faire des obstacles.
Je t'aime et ton amour, si autant que tu m'aimais,
De ta raison perdue sonnerait la débâcle.
Pitié pour moi ! Je brûle accablé de tourments,
Les entrailles en feu, le cœur triste et dolent.
Le désir m'assassine, et le jour en sa course
N'est que larmes, la nuit rien que plainte angoissée.
Voyez ces pleurs sans fin, ce cœur incendié,
Ces paupières noyées d'où jaillissent des sources !
Si seulement la mort avançait sa venue !
Femme trop belle et trop aimée ! Je suis perdu !


Majnûn "L'amour poème"
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