Quand le désir d'amour écarte ses genoux Et que son bras plié jusqu'à sa bouche attire, Tout à l'heure si clairs, si baissés et si doux, On ne reconnaît plus les chastes yeux d'Elvire.
Eux qui s'attendrissaient aux roses du jardin Et cherchaient une étoile à travers le feuillage, Leur étrange regard est devenu soudain Plus sombre que la nuit et plus noir que l'orage.
Toute Elvire à l'amour prend une autre beauté; D'un souffle plus ardent s'enfle sa gorge dure, Et son visage implore avec félicité La caresse trop longue et le plaisir qui dure...
C'est en vain qu'à sa jambe elle a fait, sur sa peau, Monter le bas soyeux et que la cuisse ajuste, Et qu'elle a, ce matin, avec un soin nouveau, Paré son jeune corps délicat et robuste.
La robe, le jupon, le linge, le lacet, Ni la boucle ne l'ont cependant garantie Contre ce feu subtil, langoureux et secret Qui la dresse lascive et l'étend alanguie.
Elvire! il a fallu, pleine de déraison, Qu'au grand jour, à travers la ville qui vous guette, Peureuse, vous vinssiez obéir au frisson Qui brûlait sourdement votre chair inquiète;
Il a fallu laisser tomber de votre corps le corset au long busc et la souple chemise Et montrer à des yeux, impurs en leurs transports, Vos yeux d'esclave heureuse, accablée et soumise.
Car, sous le rude joug de l'amour souverain, vous n'êtes plus l'Elvire enfantine et pudique Qui souriait naïve aux roses du jardin Et qui cherchait l'étoile au ciel mélancolique.
Maintenant le désir écarte vos genoux, Mais quand, grave, contente, apaisée et vêtue, Vous ne serez plus là, vous rappellerez-vous Mystérieusement l'heure où vous étiez nue?
Non! Dans votre jardin, doux à vos pas lassés, où, parmi le feuillage, une étoile palpite, De nouveau, vous serez Elvire aux yeux baissés Que dispense l'oubli du soin d'être hypocrite.
Mectoubhalina a écrit: ------------------------------------------------------- > Elvire aux yeux baissés > > Quand le désir d'amour écarte ses genoux > Et que son bras plié jusqu'à sa bouche attire, > Tout à l'heure si clairs, si baissés et si doux, > On ne reconnaît plus les chastes yeux d'Elvire. > > Eux qui s'attendrissaient aux roses du jardin > Et cherchaient une étoile à travers le feuillage, > > Leur étrange regard est devenu soudain > Plus sombre que la nuit et plus noir que l'orage. > > Toute Elvire à l'amour prend une autre beauté; > D'un souffle plus ardent s'enfle sa gorge dure, > Et son visage implore avec félicité > La caresse trop longue et le plaisir qui dure... > > C'est en vain qu'à sa jambe elle a fait, sur sa > peau, > Monter le bas soyeux et que la cuisse ajuste, > Et qu'elle a, ce matin, avec un soin nouveau, > Paré son jeune corps délicat et robuste. > > La robe, le jupon, le linge, le lacet, > Ni la boucle ne l'ont cependant garantie > Contre ce feu subtil, langoureux et secret > Qui la dresse lascive et l'étend alanguie. > > Elvire! il a fallu, pleine de déraison, > Qu'au grand jour, à travers la ville qui vous > guette, > Peureuse, vous vinssiez obéir au frisson > Qui brûlait sourdement votre chair inquiète; > > Il a fallu laisser tomber de votre corps > le corset au long busc et la souple chemise > Et montrer à des yeux, impurs en leurs > transports, > Vos yeux d'esclave heureuse, accablée et soumise. > > Car, sous le rude joug de l'amour souverain, > vous n'êtes plus l'Elvire enfantine et pudique > Qui souriait naïve aux roses du jardin > Et qui cherchait l'étoile au ciel mélancolique. > > Maintenant le désir écarte vos genoux, > Mais quand, grave, contente, apaisée et vêtue, > Vous ne serez plus là, vous rappellerez-vous > Mystérieusement l'heure où vous étiez nue? > > Non! Dans votre jardin, doux à vos pas lassés, > où, parmi le feuillage, une étoile palpite, > De nouveau, vous serez Elvire aux yeux baissés > Que dispense l'oubli du soin d'être hypocrite. >
Bomsad2000 a écrit: ------------------------------------------------------- > Mectoubhalina a écrit: > -------------------------------------------------- > ----- > > Elvire aux yeux baissés > > > > Quand le désir d'amour écarte ses genoux > > Et que son bras plié jusqu'à sa bouche > attire, > > Tout à l'heure si clairs, si baissés et si > doux, > > On ne reconnaît plus les chastes yeux > d'Elvire. > > > > Eux qui s'attendrissaient aux roses du jardin > > > Et cherchaient une étoile à travers le > feuillage, > > > > Leur étrange regard est devenu soudain > > Plus sombre que la nuit et plus noir que > l'orage. > > > > Toute Elvire à l'amour prend une autre > beauté; > > D'un souffle plus ardent s'enfle sa gorge > dure, > > Et son visage implore avec félicité > > La caresse trop longue et le plaisir qui > dure... > > > > C'est en vain qu'à sa jambe elle a fait, sur > sa > > peau, > > Monter le bas soyeux et que la cuisse ajuste, > > > Et qu'elle a, ce matin, avec un soin > nouveau, > > Paré son jeune corps délicat et robuste. > > > > La robe, le jupon, le linge, le lacet, > > Ni la boucle ne l'ont cependant garantie > > Contre ce feu subtil, langoureux et secret > > Qui la dresse lascive et l'étend alanguie. > > > > Elvire! il a fallu, pleine de déraison, > > Qu'au grand jour, à travers la ville qui > vous > > guette, > > Peureuse, vous vinssiez obéir au frisson > > Qui brûlait sourdement votre chair inquiète; > > > > Il a fallu laisser tomber de votre corps > > le corset au long busc et la souple chemise > > Et montrer à des yeux, impurs en leurs > > transports, > > Vos yeux d'esclave heureuse, accablée et > soumise. > > > > Car, sous le rude joug de l'amour souverain, > > > vous n'êtes plus l'Elvire enfantine et > pudique > > Qui souriait naïve aux roses du jardin > > Et qui cherchait l'étoile au ciel > mélancolique. > > > > Maintenant le désir écarte vos genoux, > > Mais quand, grave, contente, apaisée et > vêtue, > > Vous ne serez plus là, vous rappellerez-vous > > Mystérieusement l'heure où vous étiez nue? > > > > Non! Dans votre jardin, doux à vos pas > lassés, > > où, parmi le feuillage, une étoile palpite, > > De nouveau, vous serez Elvire aux yeux > baissés > > Que dispense l'oubli du soin d'être > hypocrite. > > > > Oh ke c'est beau sa aussi mecthoubalina >
"Je m'offre en vert Les bras ouverts Le visage en l'air Le torse offert Je donne à tout Mon corps en crépuscule Ce damné amas de chair purulent..."
Et cette nuit je veux ne pas être au fond du trou Je m'éveille les sens sous perfusions d'ivresses... Regarder par delà les petites cuillères La nuit S'étale Glisse Dans les rues de la ville De la place des fêtes S'engouffrer Rue de Belleville Dévaler Ménilmontant Et République... Par Oberkampf... Avaler le Père Lachaise Et Bastille, plus bas Après la Roquette... Hop ! La ville sous la nuit. Hop ! la ville sourit On a beau faire Les immeubles plus haut Des tours sur la Place, la haut Des murs de béton épais Rien ne l'empêche de s'infiltrer Chaque recoin, n'importe quel centimètre carré Assailli... Et que faire un tel soir - je voulais vraiment ne pas me laisser aller - Comme un coup de téléphone un sourire... La difficulté somme toute Quotidienne Ce n'est pas un jeu... Je me suis trompé Je songeais Je songeais coi Je songeais rester Las sans écrire Alors belles et douces choses tendres phrases comme le sont Les cuisses d'une femme jeune Vierge ou presque Écrire quand la main hésite Encore puérile, se laisser aller Plus loin L'exploration de ses jambes L'intérieur d'une peau douce Ce feu brûlant Entrejambe au sang bleu Sexe magnifique Les mains glisser Autour de ses lèvres Dessiner divers contours Autant des lettres des mots Inexprimables N'écrire que son ventre chaud. Sentir son odeur Laisser la main audacieuse Parcourir son visage propre La respirer par deux fois. La douce odeur. L'âcre odeur de son sexe.
Luka Azel
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
Je sais la vanité de tout désir profane. A peine gardons-nous de tes amours défunts, Femme, ce que la fleur qui sur ton sein se fane Y laisse d'âme et de parfums.
Ils n'ont, les plus beaux bras, que des chaînes d'argile, Indolentes autour du col le plus aimé; Avant d'être rompu leur doux cercle fragile Ne s'était pas même fermé.
Mélancolique nuit des chevelures sombres, A quoi bon s'attarder dans ton enivrement, Si, comme dans la mort, nul ne peut sous tes ombres Se plonger éternellement ?
Narines qui gonflez vos ailes de colombe, Avec les longs dédains d'une belle fierté, Pour la dernière fois, à l'odeur de la tombe, Vous aurez déjà palpité.
Lèvres, vivantes fleurs, nobles roses sanglantes, Vous épanouissant lorsque nous vous baisons, Quelques feux de cristal en quelques nuits brûlantes Sèchent vos brèves floraisons.
Où tend le vain effort de deux bouches unies ? Le plus long des baisers trompe notre dessein; Et comment appuyer nos langueurs infinies Sur la fragilité d'un sein ?
Qu'on soit des filles de Cocktails, belles Qu'on soit des filles des Fleurs de poubelles Toutes les mêmes Qu'on soit des croissants de lune Qu'on soit des monts de Saturne Pour l'I.V.G. ou en bulle Nous on a
On a besoin d'amour On a besoin d'amour Besoin d'un amour XXL On veut de l'amour XXL
Qu'on soit des filles de L'histoire, rares Qu'on soit des filles des Fleurs de trottoirs C'est comme ça Qu'on soit Paul en Pauline Faire la une des magazines Négatives ou positives Toutes les filles
Elles ont besoin d'amour On a besoin d'amour Besoin d'un amour XXL On veut de l'amour XXL
On a besoin d'amour Besoin d'une flamme Et de vague à l'âme On a besoin d'amour Besoin d'un regard De peau et de larmes On a besoin d'amour Besoin d'une flamme Et de vague à l'âme On a besoin d'amour Besoin d'un regard De peau et de larmes
J’ai faim de ton corps De tes lèvres et de ta langue juteuse Ma bouche rêve de savourer la tienne De goûter ta peau Sentir le parfum de ce corps delicieux Mélangé à ta transpiration J'ai faim de ton humeur coquine De ton rire chaleureux Et de ton sourire moqueur J’ai faim de ton corps Si tendre et appétissant Faim de tes yeux De ton regard charmeur et envoûtant La douceur de ta peau Eveille mon appétit Le contact de ton corps Déchire mon cœur brûlant Brûlant d’un désir fort pour ta chair Brûlant d’un envie irrésistible de te mordre De te consommer !
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Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/07/05 16:33 par rifia1.
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
Mon envie de toi, Mon envie de t'enlacer, Me tourne autour Ce que je veux c'est toi Tu es merveilleux,tu es doux Tu réalise mon rêve d'enfant Tu deviens mon prince charmant Lorsque tes bras m'enlacent Lorsque les paroles me las Je te veux encore plus Tu hantes mes pensées, je ne peux plus me concentrer Que sur toi,tout ce qui te concerne.. De près ou de loin, je le sais Aucun jour ne passe Sans que je pense à toi...
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inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
J'ai tout simplement envie de toi envie de te sentir envie de partager mon corps avec toi envie de te sentir me caresser avec tes mains si douces envie de sentir ta bouche froler ma peau envie de sentir ta langue titiller mes seins envie de me donner a toi completement envie que tu me penetres envie de te donner tout de moi, tout simplement ....
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inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
Tu peux me prendre violement mais ne joue pas au prince charmant pour repartir en mentant.
Tu peux me tenir fermement si tu n'es pas présent le vide sera de suite trop évident pour que je donne de mon temps.
Tu peux venir poliment abuser de moi tendrement Tu peux me retenir, pour avancer plus lentement. Tu peux être libre et prudent. Tu peux venir en tremblant. Tu peux sourire et caresser l'espoir d'un amour sans stresser. Tu peux doucement nous enlacer guider mon corps et nous bercer. Tu peux me découvrir et me faire souffrir. Tu peux me couvrir de baisers et me protéger. Tu peux me montrer tes plaisirs et m'apprendre à t'aimer. Mais n'oublie pas que je t'attends.
Tu peux partir et revenir oublier de m'appeler. Mais alors je te ferai le pire en amour : je te haïrai, je te supplierai, je te quitterai.
Si tu veux… Tu peux revenir vers moi nous amuser sans faire semblant de jouer. Puis l'on verra si l'on pourrait s'aimer... Tu peux me rassurer, me dire que je n'ai pas à m'inquiéter sans faire semblant de nous aimer mais en croyant nous trouver en attendant de nous dévoiler en espérant nous compléter en continuant, en liberté, en airs joyeux et en sourires, nos discussions joliment enlevées.
Tu peux risquer t'aventurer. Quelques temps suffisent souvent pour tout se dire, pour décider d'un avenir ou préférer vite oublier...
Tu peux me dire que tu ne veux pas réfléchir que tu veux juste tenter... Mais il faudra que tu m'apprennes alors à dompter mes désirs et à cacher mes peines.
Tu peux tout contre moi revenir te blottir et ne rien dire. Juste nous aimer et en rire.
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inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
Cuando fuiste novio mio por la primavera blanca, los cascos de tu caballo cuatro sollozos de plata.
Lorsque nous étions fiancés dans la blancheur du printemps, les sabots de ton cheval étaient des sanglots d'argent...
Amour, amour. entre mes cuisses serrées le soleil nage comme un poisson. Eau tiède entre les joncs, amour. Coq, attention, la nuit s'en va ! Non, qu'elle ne parte pas !..
Offre les melons noirs de tes seins à la rumeur de la messe...
Comme un encensoir plein de désirs, tu passes dans le soir, lumineuse et claire montrant ta chair obscure de nard flétri et la puissance sexuelle de ton regard...
Des draps blancs pour t'évanouir !..
Comme les calmars, tu aveugles, nue, de ton encre parfumée...
Ta chair a cherché sur ma carte le jaune de l'Espagne...
… j'ai recouvert ton corps de la cape de mon talent...
Dans les yeux de la religieuse galopent deux cavaliers. Un soupir ultime et sourd décolle sa chemise…
Frederico Garcia Lorca
Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/08/05 10:43 par rifia1.
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
La lueur de la lune éclaire ta peau Et sous cet douce brume j'écoute tes mots Tes mots d'amours si doux a mes oreilles Des mots de velours au goût de merveille
K'elle douce nuit auprè de toi mon amour K'elle immense envi de l'immortalisé pr tjr Par cet nui chaude d'été, empli d'étoile Tu ma lentemen désabillé de mon voile
Nos coeurs battaient à l'unisson, Et nous ne rêvions que de nos corps en union Une union parfaite est merveilleuse De deux personnes folles amoureuses
Cette union ce fit cette nuit même Tout cela semblait naturel... Nous nous aimions de tous nos coeurs Nos coeurs empli d'un immense bonheur
Kan un peu plus tard j'ai finalement appris Que de cette nuit d'amour intense Notre union avait conçut une nouvelle vie Notre joie fut à tt deux encore plu immense
Notre amour était à jamais scellé Par cette nouvelle vie tellement attendu Plus tard on se marierait Et vivrons tout les trois a corps perdu