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poèmes sensuels
r
20 juillet 2005 23:08
ATTACHE-MOI


Tu es attachée à moi
Comme Almodovar
Alors attache-moi
Sois encre du buvard

Attaque-toi à moi
Tremble de désirs
Me donner à toi
Et te faire frémir

Rencontre improbable
Et pourtant bien réelle
Sur les plages de sables
Aux récifs de soleil

Histoire incroyable
Libre et pétillante
Et pourtant probable
Aux nuits étoilantes

Livrée à moi, dis-tu
Femme tremblante
Et terrible, sais-tu
Oh fille désirante

Bruno BOULAIS
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
r
20 juillet 2005 23:09
LUMIERES TAMISEES


Laisse palpiter tes seins
A désirer les caresses
Vouloir les douces mains
Sur la rondeur des fesses

Laisse palpiter ton ventre
A réclamer les baisers
Faim du tendre bas ventre
Avec cette douce rosée

Laisse palpiter tes hanches
Oser les hardies chatteries
Soif de la délicate branche
Goûtons ces coquineries

Bruno BOULAIS
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
r
20 juillet 2005 23:11
VOLUPTE


Entends les nuages au mitan d'une fille
Lorsque de ses seins océans il te parvient
Le son de la terre et, qu'entendant ses trilles
Un théorème de l'amour justifie ses reins

Vois les notes sur le ventre de la dame
Lorsque de ses lèvres il te murmure
Le cri de soie et que, tirant des larmes
Une théorie du désir alors te rassure

Respire le futur dans les yeux de l'amante
Lorsque de ses souffles frais il te ricoche
Des fragrances miel et que, suivant la sente
Un humanisme de jouissance te décoche

Sent les grains de peau de la sensuelle
Lorsque de ses hanches feu il te houle
Le plaisir exact et, qu'effleurant la voyelle
Une folle philosophie de vie en découle

Savoure l'espace dans le cou de l'égérie
Lorsque de ses mains douces il te pénètre
La saveur de vie et que, fouinant sa prairie
Une hypothèse retrouvée te fait renaître

Bruno BOULAIS
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
r
20 juillet 2005 23:12
AMOUR MOTS


Effleure ma peau de tes mots
Comme les notes de l'adagio
De ce crépuscule nouveau
Avec ce souffle de sirocco

Affleure mes mots de ta peau
Comme les pastels du caraco
Là bas à l'ombre des bouleaux
Des douceurs sur le plateau

Désaltère-toi de mes pensées
Sous le nuageux ciel orangé
Hydrate mes courbes irisées
De tes fragrances vanillées

Effeuille mes attentes de plaisirs
Au creux de tes mains désirs
Ouvre la porte de tes doux soupirs
Et des tendres méandres à quérir

Fais l'amour avec couleurs cascades
En te jouant des longues palissades
Et nous laissant fusionner en marinade
Abreuvons-nous de la douce orangeade

Bruno BOULAIS
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
r
21 juillet 2005 23:06
IMAGINATION


Ce midi au moment de la digestion
M'étant assoupit quelques instants
S'enclenche la féconde imagination
Qui procure de doux frémissements

Tu succombais à mon cépage
Et levais le doux voilage de soie
Tendrement tu te glissais en moi
Et tu sentais mes frémissements

J'effleurais ton doux plumage
Je chavirais de ta houle du large
J'accueillais tes sages alpages
J'offrais mes reins ombrages

Nous irriguions nos fières rivières
Nous unissions nos sages folies
Nous déposions les mots d'hier
Nous chavirions de nos alchimies

Bruno BOULAIS



inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
i
22 juillet 2005 12:09
je suis un pauvre jardinier qui aime la beauté
arrose les fleurs les nuits chaudes de l'été
Fleurs noires, fleurs d'or et fleurs de miel
je leur donne de l'eau du soleil et le ..ciel

doigts aggripés aux doigts souffles brulants
regards caressant regard, mouvements lents
et sur de tendres collines qu'écrase la volupté
je sens du feu dans le sang, la joie et la santé

voilà ma contributiion, euh en fait c'est pas fini, il manque une strophe, mais je finirai ça plus tard en éditant le message
imad
r
22 juillet 2005 15:38
magnifik imad winking smiley surtout ke sa viens de toi smiling smiley
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
r
22 juillet 2005 16:45
ECOUTE...


Écoute... Dans le silence de ma voix
J'entends les battements de ton cœur
Écoute... Dans la chaleur de ta voix
Perçois-tu de ma peau la douceur

Drape-toi de mon souffle vigueur
A l'envol du goéland libre et sensible
Pare-moi de ta voix aux sons vainqueurs
Tu atteins, précise, le cœur de ma cible

Blottis dans mes jeux tendresses
Jeux de mots, jeux de do, jeux de dos
Ose soupirer de tes mains caresses
Explorant toutes lignes de ma peau

Endors-toi à l'ombre de mon désir
En lisant le message des étoiles
Éveille-moi au soleil de tes plaisirs
De mon souffle, je gonflerai la voile

Dépose-toi à l'épiderme de l'origine
Frissonne alors, artificière aimante
Ne démine pas cette sensuelle mine
Au creux de cette fusion frémissante

Donne-moi tes mots de folie vibrante
Poème de gestes tendres, de silence
Réchauffe mon dos de soierie criante
T'offrant la sincérité de mes stances

Bruno BOULAIS
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
r
23 juillet 2005 22:57
Lache ta bouche
Languissante,pleine d'amour
Profond baiser, tendre et mouillé
Dressant ton sourire malicieux
Divin et nourri...

Lache tes seins
Galbe doux et naissant
Tétons droits comme un I
Dressant ses auréoles
Durs et exquis...

Lache tes reins
Au creux de mes cuisses
Suivre les desseins de ce marbre
Dressant sa bannière
Droit et conquis...

Lache tes sens
Dans cette odeur d'encens
Pluie de sueurs confondues
Dressant tes fesses
Divines et rebondies...

Lache ton corps
Dans un ultime effort
Spasmes saccadés de ton être
Dressant ton paraître
Douceurs et voluptés... !

Yvon Verhée
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
M
23 juillet 2005 23:01
Te souvient-il, ma charmante maîtresse,
De cette nuit où mon heureuse adresse
Trompa l'Argus qui garde tes appas ?
Furtivement j'arrivai dans tes bras.
Tu résistait ; mais ta bouche vermeille
A mes baisers se dérobait en vain ;
Chaque refus amenait un larcin.
Un bruit subit effraya ton oreille,
Et d'un flambeau tu vis l'éclat lointain.
Des voluptés tu passas à la crainte ;
L'étonnement vint resserrer soudain
Ton faible coeur palpitant sous ma main ;
Tu murmurais ; je riais de ta plainte ;
Je savais trop que le dieu des amants
Sur nos plaisirs veillait en ces moments.
Il vit tes pleurs ; Morphée, à sa prière,
Du vieil Argus que réveillaient nos jeux
Ferma bientôt et l'oreille et les yeux,
Et de son aile enveloppa ta mère.
L'Aurore vint, plus tôt qu'à l'ordinaire,
De nos baisers interrompre le cours ;
Elle chassa les timides Amours :
Mais ton sourire, peut-être involontaire,
Leur accorda le rendez-vous du soir.

Ah ! si les dieux me laissaient le pouvoir
De dispenser la nuit et la lumière,
Du jour naissant la jeune avant-courrière
Viendrait bien tard annoncer le Soleil ;
Et celui-ci dans sa course légère
Ne ferait voir au haut de l'hémisphère
Qu'une heure ou deux son visage vermeil.
L'ombre des nuits durerait davantage,
Et les amours auraient plus de loisirs.
De mes instants l'agréable partage
Serait toujours au profit du plaisir.
Dans un accord réglé par la sagesse,
A mes amis j'en donnerais un quart ;
Le doux sommeil aurait semblable part,
Et la moitié serait pour ma maîtresse.
M
23 juillet 2005 23:01
Le cabinet de toilette

Voici le cabinet charmant
où les grâces font leur toilette.
Dans cette amoureuse retraite
j' éprouve un doux saisissement.
Tout m' y rappelle ma maîtresse,
tout m' y parle de ses attraits,
je crois l' entendre, et mon ivresse
la revoit dans tous les objets.
Ce bouquet, dont l' éclat s' efface,
toucha l' albâtre de son sein ;
il se dérangea sous ma main,
et mes lèvres prirent sa place.
Ce chapeau, ces rubans, ces fleurs,
qui formoient hier sa parure,
de sa flottante chevelure
conservent les douces odeurs.
Voici l' inutile baleine
où ses charmes sont en prison.
J' aperçois le soulier mignon
que son pied remplira sans peine.
Ce lin, ce dernier vêtement...
il a couvert tout ce que j' aime ;
ma bouche s' y colle ardemment,
et croit baiser dans ce moment
les attraits qu' il baisa lui-même.
Cet asile mystérieux
de Vénus sans doute est l' empire.
Le jour n' y blesse point mes yeux ;
plus tendrement mon cœur soupire ;
l' air et les parfums qu' on respire
de l' amour allument les feux.
Parois, ô maîtresse adorée !
J' entends sonner l' heure sacrée
qui nous ramène les plaisirs ;
du temps viens connaître l' usage,
et redoubler tous les désirs
qu' a fait naître ta seule image.
M
23 juillet 2005 23:02
Ouvre

Ouvre les yeux, réveille-toi ;
Ouvre l’oreille, ouvre ta porte :
C’est l’amour qui sonne et c’est moi
Qui te l’apporte

Ouvre la fenêtre à tes seins ;
Ouvre ton corsage de soie ;
Ouvre ta robe sur tes reins :
Ouvre qu’on voie.

Ouvre à mon coeur ton coeur trop plein
J'irai boire sur ta bouche !
Ouvre ta chemise de lin :
Ouvre qu'on touche

Ouvre les plis de tes rideaux :
Ouvre ton lit que je t'y traîne
Il va s’échauffer sous ton dos
Ouvre l’arène

Ouvre tes bras pour m’enlacer :
Ouvre tes seins que je m’y pose ;
Ouvre aux fureurs de mon baiser
Ta lèvre rose !

Ouvre tes jambes ; prends mes flancs
Dans ces rondeurs blanches et lisses ;
Ouvre tes genoux tremblants…
Ouvre tes cuisses

Ouvre tout ce qu’on peut ouvrir :
Dans les chauds trésors de ton ventre
J’inonderai sans me tarir
L’abîme où j’entre.
M
23 juillet 2005 23:05
O femme!

...Pendant que je me tords sur mon axe viril
Comme Saint Laurent sur son gril :
- O femme! Qui dira la foule involontaire
Des pucelles qu'on fait moisir?
Qui dira les doigts blancs dont l'effort solitaire
Gratte l'écorce du plaisir?

Clitoris sans amour des vierges par devoir,
Muqueuses en rut, coeurs en peine,
C'est pour vous que j'agite et que je fais pleuvoir
Ce qui vous manque et qui me gêne.
...Car j'ai votre idéal, si vous avez le mien!
Venez. Prenez : c'est votre bien...

... J'ai la liqueur et vous le vase...
Vous tendez votre coupe à mes deux échanssons.
Moi généreux et vous avide :
Fête longue et vins chauds! A nos santés versons
Mon trop plein dans votre trop vide !

*
Rythme bien ton ardente caresse
Au gré de mon balancements,
O mon âme... Lentement,
Prolongeons l'instant d'ivresse.

Là... Vite! Plus longtemps !
Je fonds ! Attends,
Oui, je t'adore...
Va ! va ! va !
Encore.
Ha !
r
23 juillet 2005 23:06
Viens, vole donc vers moi, viens-t’en me retrouver
Dans la chaleur pékin de mes draps de satin
Que je me fonde en toi, à tes vapeurs musquées
Viens, que je donne tout, de mon front à mes reins
Ma fougue à te prendre, vouloir te posséder
Seulement cette nuit, juste en cet éphémère
Me savoir toute à toi, par nos corps fous alliés
Discrédite la fée, rappelle la sorcière
De cruel sortilège en sauvages sursauts
Je propose en lampées comme ultime sursis
Mes philtres enjôleurs dégouttant sur ta peau
Tu n’auras de repos, pas plus que de répit !
Je prends dans ma bouche ton membre turgescent
Orgueilleux de l’envie qui paraît à tes joues
L’aspire goulûment, savourant pleinement
Le suc de ta sève qui se gicle à mon cou
Reprends ton souffle, viens, à toi de m’envoûter
Reprends tournure en moi, tel un vaillant soldat
Mais avant, mon amour, laisse-toi donc glisser
Au naissant de ma source, puise ton eau de là
Mouille-le de ta soif, lubrifie mon tunnel
Offre à ces lèvres-ci une tendre lichette
Fourre-moi à l’envi d’un trait consensuel
Que croisse mon désir, et que je sois fin prête
Gaillard, ressaisis-toi, plonge vite en mon antre
Excite-moi encore en furieux va-et-vient
Et fais-moi onduler du haut jusqu’à mon ventre
Que naisse la souffrance à ce qu’on voulait bien
Du frisson de l’extase aux transes de l’orgasme
Je franchis une à une, les marches du plaisir
Je subis tes assauts, jusqu’au plus fort marasme
Je feins mille doux leurres, je crains de défaillir
Je parais assouvie, mais je t’en redemande
Mon corps sur toi compose un rock’n’roll fiévreux
Tu cèdes au classique en aubade gourmande
Jouant tous les accords de l’instrument à queue
C’est ton tour de gémir en longs râles plaintifs
Quand tu signes la paix, et que tu capitules
Nos abandons limites, nous font plus morts que vifs
Mais ton sperme nous lève, dès que tu éjacules !
Nous voici à l’entente, égaux, nous fusionnons
A la petite mort pénétrant nos délices
Et la jouissance que nous nous confirmons
N’aura d’autre visée, que d’ordonner un ... bis !

xxx
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
a
23 juillet 2005 23:36
rifia1 a dit

Viens, vole donc vers moi, viens-t’en me retrouver
Dans la chaleur pékin de mes draps de satin



c a moi ke tu parles smiling smiley
M
24 juillet 2005 00:10
rifton75 a écrit:
-------------------------------------------------------
> rifia1 a dit
>
> Viens, vole donc vers moi, viens-t’en me retrouver
>
> Dans la chaleur pékin de mes draps de satin
>
>
>
> c a moi ke tu parles


non je croit pa ke c est a toi smiling smiley retourne chii toi el basel lool sircouli y a rien avoir avec vos 3winettes loool grinning smiley
a
24 juillet 2005 00:13
sad smiley
pas gentil toi missiou
M
24 juillet 2005 00:18
ji rigollllll smiling smiley
r
24 juillet 2005 00:19
VANILLE


La douce peau fragrance vanille
Quand les corps se déshabillent
Nul besoin de quelque apostille
Le désir alors nous émoustille

Le corps est soyeux et fourmille
De trésors veloutés qui titillent
D'envies la consistante gambille
Tant que les lèvres s'éparpillent

Enflammant la brûlante étoupille
Afin qu'alors les plaisirs pétillent
Et que les caresses croustillent
Pour la plus belle des estampilles

Je suis doux matelot de ta flottille
Et pour tes nuits la tendre mantille
Tu percevras les astres qui brillent
En poursuivant ce parfum de vanille

Bruno Boulais



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/07/05 16:01 par rifia1.
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
r
24 juillet 2005 16:03
Tu t'es agenouillée sur mon corps allongé
Et tu as deposé tes lèvres sur les miennes

Un, deux, trois baisers.
Puis tu t'es relevee
Et nos regards se sont croises
Un instant
Le menton
Le cou
Oui !!le cou
Tu sais comme j'aime ca.

Un premier soupir.

Mes bras se referment.
Mes mains se deposent sur toi
Je perds la tête
Deja tes bras se sont refermés
Autour de moi
Tu te relèves
Une pause
Deux regards se croisent
Deux sourires se repondent
Un baiser
Encore
Encore
Encore
Une etreinte
Mes mains se deplacent
Circulent
Tes cheveux
Ta nuque
Ton dos
Continuer
Que cela dure comme une eternite
Vient
Les jambes se croisent
Les corps s'encastrent
Les levres se quittent
La danse commence

Un deuxieme soupir

Oui. comme ca
Un baiser dans le cou
Un autre
Un autre
Tes mains dans mes cheveux
Tes lèvres a mon oreille
Un baiser en je t'aime

Un troisieme soupir

Continuer
Ne rien changer
Continuer
Encore
Encore
Encore

Jusqu'au dixieme soupir

Au centieme soupir
Continuer
Jusqu'a ce que nos corps repus tombent et se fondent en un dernier soupir...

xxx
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
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