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poèmes sensuels
E
12 juillet 2005 23:59
j'aime ... je suis heureux ... smiling smiley

Eros 1er.
E
13 juillet 2005 00:04
je suis dans le paradis de l'amour .. non je ne rêve pas ... ah ! que j'aime smiling smiley

Eros 1er winking smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/07/05 00:29 par Eros1.
E
13 juillet 2005 00:06
encore un joli poème ...merci smiling smiley

Eros 1er winking smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/07/05 00:09 par Eros1.
s
13 juillet 2005 00:19
s
13 juillet 2005 00:19
r
13 juillet 2005 22:25
Battements de cils,
Ton regard qui se fige.
Quelques pas habiles,
Me voilà pris de vertige.

Le temps d'un instant
Se voit réduire à néant
L'espace entre nos lèvres.
Me voilà pris de fièvre.

Je ferme les yeux,
Et te voilà à genoux.
Je n’entends qu'un zip
Et plus fort je m'agrippe.

Car commence le voyage
A bord du grand huit.
J'arrache ton corsage,
J'engage la course poursuite.

Tu es habile,
Et de nouveau je me fige.
Mon sens érectile,
Est en pleine voltige.

Alors mes mains
Prennent tes hanches,
Et sur tes seins
Cherchent la revanche.

Tes yeux me disent
"Je ne céderai pas"
Mais ton corps attise
La chaleur de nos ébats.

Le temps d'un battement de cil
Tu m'as perdu de vue.
Ca s'est joué sur un fil,
Tu le sais, tu as perdu.

Mes mains arrachent
Le fil qui te couvre encore.
Tes muscles se relâchent,
Et tu m'offres ton corps.

Je suis au plus près de toi,
Mais tu ne me vois plus,
Tu ne me cherches plus.
Résonne le même mot : "prend-moi".

Des cris, des gémissements,
Un aller-retour, des va-et-vient,
Un fessier, des claquements,
Des battements et plus rien.

Plus rien d'autre que la paix,
Calme, sereine et tranquille...
Une paix aux allures bien fragiles,
Le temps d'un repos mérité.

anonyme
r
13 juillet 2005 23:07
Elle a de jolis pieds
Dont le savant bronzage
Révèle comme un présage
Le reste de sa beauté

Finement dessinés
Elle sait bien ma mutine
Sagement les cambrer
Les montrer, la coquine

Tous vernis d'élégance
D'un rouge pur et carmin
Une goutte d'indécence
Parfumés au jasmin

J'aime pardessus tout
Quand d'un pied tu caresses
L'autre, et là oui je l'avoue
Je te veux ma Diablesse

Et Quand je suis loin d'elle
Je revois ces images
Érotiques et sensuelles
Ça y est, je suis en âge

Elle a de jolis pieds
Dont le savant bronzage
Révèle comme un présage
Le reste de sa beauté

sans nom

winking smiley
r
13 juillet 2005 23:17
LE POEME DE LA FEMME


Un jour, au doux rêveur qui l'aime,
En train de montrer ses trésors,
Elle voulut lire un poème,
Le poème de son beau corps.

D'abord, superbe et triomphante
Elle vint en grand apparat,
Traînant avec des airs d'infante
Un flot de velours nacarat :

Telle qu'au rebord de sa loge
Elle brille aux Italiens,
écoutant passer son éloge
Dans les chants des musiciens.

Ensuite, en sa verve d'artiste,
Laissant tomber l'épais velours,
Dans un nuage de batiste
Elle ébaucha ses fiers contours.

Glissant de l'épaule à la hanche,
La chemise aux plis nonchalants,
Comme une tourterelle blanche
Vint s'abattre sur ses pieds blancs.

Pour Apelle ou pour Cléoméne,
Elle semblait, marbre de chair,
En Vénus Anadyomène
Poser nue au bord de la mer.

De grosses perles de Venise
Roulaient au lieu de gouttes d'eau,
Grains laiteux qu'un rayon irise,
Sur le frais satin de sa peau.

Oh ! quelles ravissantes choses,
Dans sa divine nudité,
Avec les strophes de ses poses,
Chantait cet hymne de beauté !

Comme les flots baisant le sable
Sous la lune aux tremblants rayons,
Sa grâce était intarissable
En molles ondulations.

Mais bientôt, lasse d'art antique,
De Phidias et de Vénus,
Dans une autre stance plastique
Elle groupe ses charmes nus.

Sur un tapis de Cachemire,
C'est la sultane du sérail,
Riant au miroir qui l'admire
Avec un rire de corail ;

La Géorgienne indolente,
Avec son souple narguilhé,
étalant sa hanche opulente,
Un pied sous l'autre replié.

Et comme l'odalisque d'Ingres,
De ses reins cambrant les rondeurs,
En dépit des vertus malingres,
En dépit des maigres pudeurs !

Paresseuse odalisque, arrière !
Voici le tableau dans son jour,
Le diamant dans sa lumière ;
Voici la beauté dans l'amour !

Sa tête penche et se renverse ;
Haletante, dressant les seins,
Aux bras du rêve qui la berce,
Elle tombe sur ses coussins.

Ses paupières battent des ailes
Sur leurs globes d'argent bruni,
Et l'on voit monter ses prunelles
Dans la nacre de l'infini.

D'un linceul de point d'Angleterre
Que l'on recouvre sa beauté :
L'extase l'a prise à la terre ;
Elle est morte de volupté !

Que les violettes de Parme,
Au lieu des tristes fleurs des morts
Où chaque perle est une larme,
Pleurent en bouquets sur son corps !

Et que mollement on la pose
Sur son lit, tombeau blanc et doux,
Où le poète, à la nuit close,
Ira prier à deux genoux.

théophile Gautier

r
13 juillet 2005 23:38
LE PLAISIR DES BRAISES

Et c'est moi que hésite,
……………….alors que tu m'appelles
……………….de la couche ou tu gîtes
……………….alanguie et si belle,
aspergée de désir
……………….Verbe excitant la Chair,
……………….tu appelles le plaisir
……………….que tu ne peux plus taire

……………….car tu sais qu'il existe
……………….même sans l'avoir connu.
……………….Et c'est moi qui hésite
……………….devant la beauté nue,
de ces yeux qui m'invitent
……………….de ces seins qui implorent
……………….de cette toison d'or
……………….pudique qui incite

……………….la bouche et plus encor,
……………….pour de parfaits accords
……………….qui subliment et apaisent.
……………….Or, tel un feu mourant
sur le plaisir des braises
……………….je repousse l'instant
……………….de la métamorphose
……………….où ta chair sous ma chair

……………….en de sublimes poses
oubliera le désert.
……………….Je repousse l'instant,
……………….délices et tourments,
O, sublime supplice
……………….d'être ton amant,
……………….d'aller boire au calice
la source de tes vingt ans.

……………….Car lorsque tu seras
……………….devenue ma maîtresse
……………….un beau jour tu diras
……………….adorable traîtresse,
"j'ai deux amours
depuis toujours,
l'un existe déjà,
l'autre arrive là bas".


Christian PEQUEUX

n
14 juillet 2005 02:28


Ô toi ! douce et tendre inconnue



Ô toi ! que je ne connais pas
Laisse-moi donc te désirer,
Je devine tous tes appâts
Sans avoir pu les admirer.

Ô toi ! douce et tendre inconnue
Laisse-moi donc t’imaginer,
Assise près de moi et nue,
Mes mains osant te caresser.

Ô toi ! captive d’un ailleurs
Qui n’abrite pas mon sourire,
Entends-tu toute la douleur
Qui émane de mes soupirs ?

Ô toi ! ma divine étrangère
Que je devine sous tes mots,
Tes joies, tes colères, tes maux,
Me sont précieux et me sont chers.

Ô toi ! que j’aimerais étreindre
Pour un superbe corps à corps,
Où brûlerait mais sans s’éteindre
La chandelle en notre décor.

Ô toi ! je veux boire à ta bouche,
Boire à tes seins, boire à tes reins,
Sens-tu tout ce désir farouche
Qui peu à peu devient chagrin ?

Ô toi ! ombre d’une ombre vive,
Au fond, nous sommes bien semblables,
Amants de la vie pour que vive
L’amour charnel et fi ! du diable.

Ô toi ! viens et puis soyons fou
A perdre il n’y a pas grand chose,
Au moins je t’offrirai des roses
Si je ne suis pas à ton goût.

Ô toi ! que j’ai entraperçu
Mais sans te voir réellement,
Peut-être serais-tu déçue
Si un jour nous étions amants.

Ô toi ! dont je tairai le nom
Tu te reconnaîtras peut-être,
Fais-moi un signe, dis-moi : « non »
Ô je t’en prie, dis-moi : « peut-être… »

r
14 juillet 2005 22:45
Ton rêve m'a dit

j'ai pénétré tes nuits et ton rêve m'a dit
tes bleus de métylène ou ton rouge organdi,
tu as décrit le temps au bout de ton message,
ni passé ni présent, on traverse un passage.
.
je me souviens du jour, c'était un samedi,
les portes du possible ouvraient le paradis
et même étant enfant, même en étant très sage,
jamais je n'ai vécu un tel atterissage.
.
j'ai découvert un monde où rien n'est interdit,
il suffisait d'aimer pour n'être plus maudit
et connaitre l'émoi, un autre apprentissage
en caressant tes seins sous ton tendre corsage.
.
Je me suis fait voyou, voleur ou bien bandit
pour goûter à ta bouche un doux baiser candi
en mélant notre amour, unique métissage,
nos âmes chaude laine en ultime tissage.
.
Tu m'as sauvé ma belle et je reste étourdi
moi qui jadis étais un fantôme engourdi,
un sauvage animal impossible au dressage,
je te sens frissonner sous mes galants massages


sans nom
r
14 juillet 2005 22:54
Embrasse-moi, embrasse-moi encore et encore :
donne m'en un de tes plus savoureux
donne m'en un de tes plus amoureux
je t'en rendrais quatre plus chauds que braise.

Las, te plains-tu ? Viens, que j'apaise ce mal
en t'en donnant dix autres encore plus doux
Ainsi mêlant nos baisers si heureux
jouissons l'un de l'autre à notre aise.

Alors chacun de nous aura une double vie
chacun vivra en soi et en son ami
Laisse-moi, Amour, imaginer quelque folie :

je suis toujours mal, car je vis repliée sur moi,
et ne puis trouver de satisfaction
Sans me ruer hors de moi-même.

xxx
r
14 juillet 2005 22:58
ENCHAINE MOI

enchaine moi
met mon corps en emoi

prends mes poignets d'une main
et serre les d'un lien.


je lis dans tes yeux ton envie de me sentir a ta merci
plus je veux t'echapper, plus je bouge, plus tu languis
ton regard me convoite, tu deviens predateur
ton sourir provoquateur m'inspire inquietude et frayeur.
serre moi fort!
attise toutes les parcelles de mon corps
calme mes premiers soupirs d'impatiente et crainte melés
par un long baiser passionné.


brutalement tu dechires un a un mes vetements qui entravent
ton besoin de m'admirer nue, animal sauvage
plus je dit non, plus tu souris ironiquement
fais moi l'amour sans menagement.


xxx
r
14 juillet 2005 23:03
public avertis winking smiley



Comme dans mon rêve..

Dans mon rêve
On s’est bandé les yeux pour savourer
Chacun de nos désirs inavoués
Dans mon rêves
On s’est bouché les oreilles pour sentir
Nos cris, dans la nuit, s’unir.
Dans mon rêve,
La nuit était, comme celle-ci, chaude…
Nos corps allaient s’explorer jusqu’à l’aube.

Dans mon rêve ta chaleur embrasait tous mes orifices
Avant même que tes doigts ne pianotent mon clitoris…
Avant même que ta langue n’humecte mon sexe humide
Ta chaleur rendait mes lèvres avides.
Avant même que tes dents n’agressent mes fesses
Ta chaleur m’assujettissait sans cesse

Je veux tel dans mon rêve
Que tu goûtes à mes sens en éveil
A mon sexe humide
A mes lèvres avides
A ma sensualité anale
Avec une douceur brutale
Je veux sentir ta langue
Glisser le long de mes jambes
De ma nuque à mon dos
Enflammer ma peau
Glisser entre mes fesses
Et me tenir en laisse

Je veux pour me rebeller contre cette torture exquise
Qui embrase mon corps et l’attise
Aspirer entre mes lèvres ta verge
Dont la dureté m’interpelle
J’approche et du bout de ma langue je l’harcèle
J’en peux plus je vais aspirer ton pénis entre mes lèvres
Comme dans mon rêve
De ta main agrippée sur mes cheveux
Tu rythmes la fréquence de mon jeu
Je soumets à une douce torture ton prépuce
Lorsque ainsi je le suce
Tu es à quelques secondes d’exploser
Mes oreilles abusées
Ne peuvent entendre tes soupirs
Je ne sens que mon plaisir
Et ce plaisir m’aveugle comme dans mon rêve
Lorsque de toi jaillit cette douce sève

J’ai inspiré ton sadisme
Sans romantisme
Tu déstabilises maintenant de ta langue frétillante
Chaude et même brûlante
Mon sexe médusé
Tu me pénètres de cette langue aiguisée
Je laisse échapper les cris de plaisir
Que tu m’inspires

Soudain se mêlent mal et plaisir malsain
Lorsque tu me pénètres enfin
Avec ta verge profondément
Ton va et vient effréné en devient dément
J’hurle et tu n’entends rien
Je m’agrippe à toi, rien
Rien que ce plaisir intense
Que rien n’offense
Même pas lorsque tu changes d’orifice
Pour tenter celui du vice
Avec une douceur alarmante
Douce, lente, lente…

D’un souffle aussi doux que la soie
Tu parcours mon corps livré par toi
A l’ultime traversée
Vers un ciel inexploré…

xxx
r
14 juillet 2005 23:04
J’ai faim de ton corps
De tes lèvres et de ta langue juteuse
Ma bouche rêve de savourer la tienne
De goûter ta peau
Sentir le parfum de ce corps delicieux
Mélangé à ta transpiration
J'ai faim de ton humeur coquine
De ton rire chaleureux
Et de ton sourire moqueur
J’ai faim de ton corps
Si tendre et appétissant
Faim de tes yeux
De ton regard charmeur et envoûtant
La douceur de ta peau
Eveille mon appétit
Le contact de ton corps
Déchire mon cœur brûlant
Brûlant d’un désir fort pour ta chair
Brûlant d’un envie irrésistible de te mordre
De te consommer !

xxx
r
14 juillet 2005 23:06
Les bougies éteintes par notre passion
Nos yeux se fouillant, cherchant raison
Sentant ton souffle contre ma peau
Et l’air, se faisant de plus en plus chaud

Ton odeur éveillant mes sens
Provoquant en moi un plaisir immense
Tes lèvres contre les miennes
Ton âme s’évadant, oubliant la peine

Tes mains glissant sous mes vêtements
Oubliant ce qui était pudeur auparavant
La lune laissant entrevoir nos ombres nu
Nos regards se croisant, comme deux amants déchus

Ma personne prit de doux tremblements
Ma voix, poussant un fébrile gémissement
Tes yeux survolant l’ensemble de mon être
Dans ton sourire, une flamme venait de naître

Puis tes bras m’enlaçant avec virilité
M’emportant sous les couvertures entremêlées
Sous les draps où baiser rime avec tendresse
Où mes doigts, en toute liberté effectuèrent leurs caresses

Sentant que la démence s’empara de notre sang
Objet de mon désir, étant à moi durant un instant
Laissant mon corps se plier à ma déraison
Dans une parfaite harmonie et un amour profond

Les morceaux de linge volèrent sur le plancher frisquet
Nos corps se réchauffant, nos oreilles faisant les guets
Attentifs au moindre gémissements
Exécutant la grâce de chaque mouvement

Ton corps musclé ruisselant de sueur
Ployant sous les efforts qui faisais battre ton cœur
Tout doucement, tu me caressas les cheveux
Pour me permettre de souffler un peu

Nos respire haletant après l’atteinte du paradis
Ton âme m’aillant enfin donné preuve de vie
Nous nous endormirent enlacés
Nos cœurs s’unissant dans l’obscurité

Finissant la nuit en rêvassant et rempli d’espoir
Que dans mes rêves je puisse tout revivre et te revoir
Mes espoirs me montrant l’étendu de ce que nous vivions
Et nous nous endormirent avec l’image de ce que nous faisions


xxx
r
14 juillet 2005 23:07
public avertis winking smiley


Arrivé dans la chambre
Tu me déshabilles du regard
Uniquement du regard
Je m’approche et te déshabille
Sans parler sans bouger
Tu fermes tes yeux et te laisses faire
J’ éteind la lumière et te prend par la main
T’étends sur le lit et m étend près de toi
Je ferme les yeux et tu rouvres les tiens


Ton souffle se fait saccadé
Doucement ta main glisse sur mes jambes découverte
Remontes doucement ton autre main a mon cou
Caresses ma nuque humide soudain il fait chaud très chaud !
tu m arraches ma robe et nue pres de toi
J’ ouvre les yeux
Tu me souris et me dit :

N aie pas peur alors je referme mes yeux et me laisse faire
Allonger sur moi tes carresse se font de plus en plus Douce et intime
Sur ma poitrine tes mains se sont posées délicatement
Sur mes levres doucement se sont glissé les tiennes
Et corps contre corps

Nous débutons cette chevauché unique
Qui ne sera la première ni pour toi ni pour moi
Mais qui sera notre première fois ensemble...

xxx
r
14 juillet 2005 23:17
public avertis winking smiley


Du bout de tes doigts

Du bout de tes doigts
Surprendre sur mes lèvres
L'abondance de ma fièvre

… reste, caresse, tendresse
… mes hanches rondes d'ivresse

Du bout de tes doigts
Dessiner sur mes contours graciles
Des ombres d'amour fébriles

… vient, embrasse, esquisse
… le mouvement de mon corps en délice

Du bout de tes doigts
Effleurer sur le bourgeon pointé
L'abandon de mon désir dévoilé

… cueille, goûte, savoure
… ce fruit juteux en soif d'amour

Du bout de tes doigts
Peindre sur mes reins cabrés
L'écho haletant de tes baisers

… valse, danse, cadence
… le rythme de mon impatience

Du bout de tes doigts
Percer sur ma peau affamée
Les perles de ta sueur avouée

… tangue, flotte, explose
… au sein de ma nudité éclose

Mon amour, mon amant, mon roi
A mon tour, du bout de mes doigts
Saisir l'extase de ta petite mort
Rugissante d'agonie sous tes encor'…

xxx
r
18 juillet 2005 23:05
Désirs

Je voudrais sauver cette distance,
Cet abîme mortel qui nous divise,
Et m'enivrer d'amour avec le parfum
Mystique et pur que ton être dégage.

Je voudrais être un des liens
Avec lesquels tu décores ton visage rayonnant ;
Je voudrais, dans le ciel de tes bras,
Boire la gloire que dans tes lèvres tu as !...

Je voudrais être mer et que dans mes vagues
Tu viendrais te baigner,
Pour pouvoir, comme j’ai rêvée à ton visage,
Et en même temps pour ainsi t'embrasser.

Je voudrais être toile, et dans ta poitrine,
Là dans les ombres, avec ardeur te couvrir,
Trembler avec les tremblements de ta poitrine,
Et mourir de plaisir de t'avoir collé a moi.

!oh ! Je voudrais beaucoup plus !...
Je voudrais t'amener en moi, comme un nuage, le feu ;
Bien plus non, comme le nuage dans sa carrière,
Pour exploser et nous séparer ensuite !...

Je voudrais en moi même te confondre,
Confondre dans mon être et t'abriter !
Je voudrais en parfum pouvoir te convertir,
Oui te convertir en parfum et pouvoir t'aspirer.

Aspirer dans une haleine comme essence,
Et unir mon corps à ton corps,
Et unir mon existence à ton existence,
Et unir mes sens a tes sens.
Aspirer dans une haleine d'atmosphère,
Et verser ainsi sur ma vie le calme
Et toute la flamme de ma poitrine ardente,
Et de tout l'éther de ce qui est bleu de ton âme.

Aspirer, femme... Et de toi me remplir.
Et en aveugle et sourd et muet me constituer,
Et en aveugle et sourd et muet me consacrer
À la délice suprême de te sentir
Et de ce suprême amour pouvoir t'adorer...

Poésies animés : Manuel Fidalgo©
r
20 juillet 2005 23:07
AU CIEL DE TES DESIRS


Inonde mon corps de tes souffles
Je baigne le tien de mes fragrances
Donne-moi les étoiles qui essoufflent
Je t'offre mes plus douces stances

Dépose-moi aux cieux de tes plaisirs
Je repose tes sensations intimes
Berce-moi de tes flots de tes vagues
Je borde ton ciel de lit de rimes

Transforme en or tes mélodies
Je change les sons percussions
Bruisse ma peau de tes envies
J'irise ton corps de déraisons


Bruno BOULAIS
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
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