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Rêveusedetoujours a écrit:
Mon seul regret est d'avoir voulu sauver mon histoire alors qu'au fond de moi je savais depuis très longtemps que nous n'aurions pas d'avenir ensemble. La première fois que j'ai ouvert les yeux sur toi sur ta vraie personnalité sur qui tu étais vraiment, ta méchanceté ta vulgarité ton mépris ce jour là j'ai su que notre histoire ne pourrait jamais aboutir. Nous avions à peine 1 mois de mariage et tu m'as insultée. J'ai pourtant de toutes mes forces ignoré cette petite voix qui me disait arrête de te battre contre du vent ce n'est pas quelqu'un pour toi vous n'avez rien en commun il te fera juste souffrir. Mais comment écouter cette petite voix de plus en plus présente et de plus en plus grande alors qu'un petit être de quelques semaines était en train de grandir en moi. Comment me résigner et me dire que tout ce dont j'avais rêvé pleuré désiré envié tant de jours et tant de nuits aller s'écrouler. Je ne pouvais pas. Je voulais y croire à cette image parfaite d'un homme amoureux qui fera du bonheur de sa reine plus qu'une priorité une raison de vivre. Je voulais y croire à cette image parfaite de 2 parents aimant et émerveillés par ce cadeau dont il n'existe nul pareil que nous offrait la vie.
Je réalise aujourd'hui après 3 ans de mariage et 2 merveilleux êtres que j'aime plus que ma propre vie que je suis pourtant encore et toujours en train de rêver pleurer désirer et envier cette vie où 2 êtres s'aiment à en mourrir où nous promenons main dans la main nos merveilleux cadeaux dont je suis si fière aujourd'hui. Pourquoi avoir tout ce dont j'ai rêvé pleuré désiré et envié tant de nuits tant de mois et tant d'années et continuer à être si triste si vide si humiliée si rabaissée?
Les grossesses non calculées et non préméditées ont pourtant été pour moi un signe du Destin qui me guiderait après tant d'épreuves, d'humiliations, d'insultes vers un bonheur mérité une sorte de récompense pour avoir tenu, pardonné, oublié tout ce que tu m'as fait subir. J'aurais tellement aimé être appréciée à ma vraie valeur me sentir élevée aux yeux de l'homme à qui j'ai offert ma pudeur ma dignité et pour qui j'ai sans cesse bataillé jour après jours ignorant ma fatigue d'une grossesse de nuits agitées d'une double journée de travail uniquement pour te tirer vers le haut et te soulager de la moindre petite épine qui aurait pu t'irriter. J'aurai tellement aimé être appréciée à ma juste valeur je crois qu'outre les violences verbales ou physiques les humiliations et tout le reste dont moi seule connaît la portée je crois qu'outre tout ça ce qui me fait le plus mal aujourd'hui est de ne pas avoir été appréciée à ma juste valeur. Est ce de la fierté? De l'orgueil? Un besoin de reconnaissance ? Ou tout simplement pour la satisfaction de se conforter dans l'idée que l'épuisement moral et physique, les larmes qui ont abîmées mes yeux tant de fois, la douleur intense qui brûle en moi telle une gorgée d'acide n'étaient pas vécus en vain...qu'au final j'aurai l'honneur d'avoir un pardon et une reconnaissance. Tout ça pour vous dire à vous les hommes qui voulaient vous marier avec des "femmes bien" comme on dit demandez vous si vous le méritez vraiment. Et à vous mes soeurs qui rêvez de l'homme parfait au point de rejeter moultes demandes au prétexte qu'il n'est pas assez ceci et pas assez cela, voyez plus loin demandez vous ce que vous voulez et ce que vous supporterez de vivre au quotidien, ne cherchez pas la perle rare mais cherchez celui qui a les mêmes valeurs que vous les mêmes principes que vous. Ne cherchez pas à soigner l'âme abîmée ne serait ce que par défi. L'homme est d'une nature ingrate et vous serez seule perdante d'un combat que vous mènerez contre de l'immobilisme. Trop de femmes brisées trop d'histoires vouées à l'échec. Je ne voulais faire partie de ces femmes (sans aucun jugement de ma part) qui divorcent facilement, qui baissent les bras alors que nos mères ont subi surement pire que nous, je ne voulais pas être de ces femmes qui élèvent ses enfants seules et qui revendiquent leur bonheur retrouvé. Je ne voulais pas. C'était au dessus de mes forces. Je m'accrochais de toutes mes forces au tableau du couple idéal de la famille idéale du bonheur tout simplement. Et pourtant aujourd'hui je suis cette femme brisée humiliée rabaissée qui va se retrouver à élever ses 2 bébés seule. Et je finirais par une chose: El hamdoulilah. J'accepte avec douleur mais j'accepte ce qu'Allah veut me faire endurer.
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Rêveusedetoujours a écrit:
Merci pour votre soutien et vos douas. Je me dis qu'avec l'aide d'Allah et surtout du temps la douleur s'apaisera inchaallah mais c'est pas toujours évident. Je souhaites divorcer car je n'ai vraiment plus d'espoir mais surtout parce qu'avec des enfants qui commencent à comprendre certaines choses on ne peux plus penser que pour soi. Malheureusement j'en suis encore à me torturer l'esprit, à me demander pourquoi est ce qu'il ne fait en sorte d'arranger les choses? Certains ou certaines me trouveront stupides mais c'est ce que je ressens. C'est peut-être de la fierté je ne saurais dire mais j'aurais tellement souhaité qu'il me dise j'ai tout gâché j'ai pris conscience du mal que je t'ai fait, je te manquerai plus de respect je te rabaisserai plus et je ne te boxerais plus. Je t'eleverai au statut mérité, je ferais en sorte d'effacer tes larmes qui coulent sur ton visage 20h/24... Je sais je suis une rêveuse mais l'idéal aurait été pour moi qu'il veuille arranger les choses qu'il me montre que je vaux le coup. Et pourtant loin de moi l'idée d'embellir ma personne j'ai du caractère une personnalité mais je ne suis pas stupide, j'ai un très bon travail qui me permet de gâter mes enfants, je me suis mariée avec un endetté je l'ai appris par hasard â 5 mois de grossesse au lieu de m'énerver ou de fuir je l'ai pris par la main et lui ai trouvé des solutions. Je l'aide financièrement du mieux que je peux je ne lui ai meme jamais tenu rigueur de n'avoir meme pas de quoi acheter un morceau de viande ou ne serait ce qu'une paire de chaussettes à nos enfants. J'ai tout donné physiquement. J'ai passé un ramadan ou je rentrais a 18:30, le temps de donner le dîner et le bain â mes bébés il etait 20h, et de la sans même avoir eu le temps ne serait ce que de me changer je m'attendais à préparer un repas qui saura lui faire plaisir. Certains me diront que mon erreur â ete de trop en faire et surtout de trop vouloir etre l'épouse parfaite la femme d'extérieur parfaite la femme d'intérieur parfaite et la maman parfaite. Qu'aurais-je du faire? Ou est ce que j'ai fauté? Je me sens si triste et si perdue si seulement j'avais eu des travers , des mensonges, des insultes de mon côté peut être la situation serait elle plus facile a accepter en me disant que je l'avais mérité. Mais je ne pense tellement pas mérité ses humiliations son mépris ses insultes (sachant que je me suis mariée "femme à part entière" si vous voyez ce que je veux dire) et aujourd'hui ses coups de poing.
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mamiche a écrit:
J aime bien les enseignements que tu as tirés de ton épreuve et échec amoureux que tu partages avec nous . Mais je doute qu il soit écouté et suivi par la brigade des feministes rêveuses de prince charmant et d histoire d amour.
Pour ton cas, c est une histoire qui finit mal comme tant d autres . Tu n es ni la première ni la dernière. les histoires s enchainent , les récits changent . Le nombre d enfants aussi
je pense sincèrement que c est la fin du mariage en islam
Pour la communauté maghrébine en France , la cause en est la différence d attentes des uns et des unes
Les filles rêvent de princes charmants et de romance halal
les hommes cherchent un visa, un portefeuille, un hymen, une femme de ménage qui portera leurs enfants.....ou pas . Ce n est plus primordial