Des ONG espagnoles montent au créneau pour dénoncer l’entrée des forces marocaines sur l’îlot Leila ou Persil suite à l’arrivée, ce matin, de 13 immigrants d’Afrique subsaharienne. Elles pointent du doigt la violation de la souveraineté espagnole et de la loi sur les étrangers par les gendarmes marocains.
Bien que les officiels du Maroc réfutent le rôle qu'on lui prête de «gendarme de l’Europe», la réalité sur le terrain les trahit. La dernière nouvelle en provenance de Nador fait état de la construction sur le territoire marocain d’une barrière armée de lames pour protéger Melilia sous occupation espagnole.
L'agence de surveillance des frontières européenne a vu son règlement modifié par le vote, mercredi, des députés européens. Désormais, l'obligation de porter assistance est renouvelée. Les refoulements sont interdits sans une procédure administrative complète et totalement impossibles dans les eaux internationales.
Dans le cadre de la nouvelle politique migratoire marocaine, le ministère chargé des affaires de la Migration a rendu publiques ce vendredi, trois notes de synthèse concernant les avant-projets de lois sur la remise à niveau du cadre juridique concernant l’immigration, l’asile et la traite des êtres humains.
Le président de Melilla, Juan José Imbroda, a salué – ce mercredi – l’aide du Maroc pour lutter contre les entrées illégales d’immigrants dans la ville autonome. A lui, s’est joint le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Garcia Margallo, qui estime «énorme» l’effort consenti par le royaume. Mais, que cachent ces sorties médiatiques flatteuses au lendemain de la
Pour la première fois, le gouvernement marocain s’engage à prendre en charge les billets d’avion de 1000 migrants qui choisiront de rentrer dans leur pays d’origine dans le cadre du programme d’aide au retour volontaire de l’OIM. Exceptionnel, ce financement représente le quart du financement total du programme. Lequel n’est pas assuré.