Le Maroc est régulièrement confronté à la nécessité de mesurer avec de nouveaux indicateurs la performance des provinces et communes en matière de développement, l’approche fondée uniquement sur la pauvreté étant aujourd’hui dépassée.
Au lendemain de l’affaire de l’agression sexuelle d’une jeune fille à bord d’un bus à Casablanca, les violences faites aux femmes au Maroc est au cœur de l’actualité. Une occasion pour le HCP de republier ce lundi son enquête datant de 2009. Les constats formulés il y a près de 8 ans restent toujours valables.
Le Haut-Commissariat au Plan a dévoilé, aujourd’hui, une note qui présente les aspects socio-démographiques et économiques des jeunes de 15 à 24 ans dans le royaume. Voici un aperçu des évolutions concernant cette génération qui a évolué sur une dizaine d’années.
Moins de la moitié des MRE de l’ex région Tadla-Azilal, premier foyer d’émigration du pays dans les années 2000, envoient de l’argent à leur famille, révèle le HCP. En dépit de ces transferts - ou en raison de leur faiblesse ? -, le taux de pauvreté de la province de Béni Mellal s’est à peine réduit, tandis que celui d'Azilal est le pire de tout le pays.
Dépendante de l’activité agricole, elle-même à la merci des conditions climatiques, l’économie marocaine devrait améliorer ses performances mais continuer de subir l’effet de ses «déficits structurels». Telles sont les conclusions d’une présentation du Haut-Commissaire au plan dévoilées mercredi, lors d’une conférence de presse sur la présentation de la situation
Si le niveau de privation moyen des enfants a baissé de plus de moitié au niveau national entre 2001 et 2014, d’après le HCP, il n’en demeure pas mois que beaucoup sont encore confinés au rôle de source de revenus.