Alors que le Polisario avait dénoncé, début décembre, l'importation de sable du Sahara pour entretenir une plage aux Îles Canaries, ce dossier continue de créer la polémique. Hormis la reconnaissance de la mairie de Mogán de la provenance du sable du Sahara, l’affaire serait marquée par certaines «violations».
Le non-règlement de la délimitation des frontières maritimes atlantiques entre le Maroc et l’Espagne offre l’occasion pour les forces indépendantistes aux Iles Canaries de réclamer la rupture définitive du cordon ombilicale avec Madrid. Une revendication qui remonte aux années Franco.
En Espagne, une seule formation politique rompt le silence officiel du gouvernement central et des grandes formations concernant la décision du Maroc d’intégrer les eaux du Sahara.
Il semble que le message du ministre des Affaires étrangères sur la disposition du Maroc à dialoguer avec l’Espagne pour régler tout problème sur la délimitation de ses frontières maritimes n’ait pas rassuré des milieux politiques dans le royaume ibérique.