Il a fallu le courage d’un juge à Casablanca pour lever le voile sur un cas de torture ordonné par le chef régional de la gendarmerie à Benslimane. Une enquête menée par une équipe d'investigation relevant de ce corps d’élite de l’armée marocaine et les conclusions d’une expertise médicale sur la victime ont confirmé les soupçons du magistrat.
En dépit des craintes à Madrid d’une éventuelle crise avec Rabat suite aux accusations de crimes au Sahara contre 11 hauts responsables marocains par le juge Ruz, son collègue en remet une couche. Il vient d’ajouter un autre responsable à la liste des accusés sur la base d’une plainte de l’Afapradesa.
C’est certainement une chose à laquelle on ne s’attendrait pas dans le milieu de la justice en France. Une juge a été écartée de l’affaire des retraités marocains de la SNCF, car suspectée d'une éventuelle partialité en raison de son origine marocaine. Révélée ce jeudi par Le Canard enchainé, l’affaire suscite déjà de vives réactions, notamment au milieu des