«La Palestine unit les Marocains». Un slogan qui commence à perdre de la voix, preuve en est la marche de Casablanca. Le sujet est au cœur d’un duel à distance que se livrent le PJD et les adeptes de la Jamaâ. Decryptage.
Rouvriront, rouvriront pas, telle est la question. L’allusion est ici faite aux frontières maroco-algériennes qui continuent de susciter de nombreux avis. Si les islamistes des deux pays croient dur comme fer en ladite réouverture, d’autres partis et organes étatiques y restent hostiles.
Le Printemps arabe a fait place à la montée du discours islamiste. Le Maroc n'échappe à la règle. Un nouveau parti salafiste, mené par Mohamed El Fizazi, est dans les starting-blocks.
Après cinq ans de retard, aujourd’hui commence, à Madrid, le procès de neuf islamistes arrêtés en décembre 2006 dans le cadre de l’Opération Dune ordonnée par l’ancien juge Baltazar Garzon.
Décidément Claude Guéant ne dort jamais ! Après sa circulaire controversée empêchant les étudiants étrangers de trouver du travail à la fin de leurs études, dorénavant ce sont les musulmans radicaux qui sont dans sa ligne de mire. Le ministre de l’intérieur a décidé le week-end dernier de dissoudre l’association Forsane Alizza et a émis un avis d’expulsion à
La période de grâce, fixée de manière moutonnière à 100 jours, est rapidement en train de s'épuiser pour le gouvernement dirigé par Abdelillah Benkirane (PJD). Prédictions, pronostics et supputations abondent, et chacun – moi inclus - (voir l'article) rédige sa liste de priorités (voir lien) auxquelles le gouvernement devrait s'atteler de toute urgence.
Sujet de mille amalgames par le passé, l'islam politique, «l'islamisme», a-t-il été traité de manière plus nuancée par les journalistes suite aux succès électoraux de partis dits «islamistes» en Tunisie, en Egypte et au Maroc ? Plutôt que d'évoquer un modèle nouveau, les journalistes se référent à deux précédents emblématiques : la Turquie et l'Iran.
Directeur adjoint du Monde diplomatique et spécialiste du Proche-Orient, Alain Gresh a suivi de près les révolutions arabes. Il a notamment critiqué les «éditocrates», ces éditorialistes français qui recommencent à brandir le spectre de l'islamisme.