Considéré comme l’un des chefs militaires les plus célèbres du monde arabo-musulman, Tariq ibn Ziyad fut incontestablement celui qui permit aux califats d’asseoir leur pouvoir à Al Andalus au début du VIIIe siècle. Cependant, les récits historiques ne s’accordèrent pas sur une version uniformisée de sa biographie. Portrait.
Né en Perse, Abou Nawas révolutionna la poésie arabe qu’il marqua à jamais à travers ses poèmes bachiques et la qualité de son verbe, le rendant proche des califes abbassides. Sa poésie chantait sans complexe son attirance homosexuelle.
Si la poésie et la littérature arabe modernes avaient un prophète, il s’appellerait Gibran Khalil Gibran. En effet, il fut un précurseur de la littérature moderne au moment où le Moyen-Orient se séparait peu à peu de son affiliation à l’Empire ottoman. Sa vie entre les Etats-Unis et le Liban inspira nombre d’auteurs qui se retrouvèrent autour de lui pour créer cette Nouvelle Vague.
Omar al-Mokhtar fut l’un des combattants qui marquèrent le plus l’histoire des résistances anticoloniales en Afrique du Nord. En Libye, il mena en effet un combat acharné contre l’occupation italienne au début du XXe siècle.
Considéré comme le leader du mouvement de libération des femmes dans le monde arabe, Qasim Amin défendit ses idées en Egypte à partir du XIXe siècle dans des ouvrages qui furent des références en la matière. Controversés par ailleurs et attaqués par les religieux, ces livres créèrent un vif débat dans toute la région, même des décennies après son
Ibn Sina légua à l’humanité près de 450 livres, mais dont 240 seulement furent édités. Son ouvrage le plus célèbre resta «Le Livre de la Loi concernant la médecine» qui, pendant des siècles, constitua une référence principale pour les praticiens.
Dit Al-Razi en arabe, né Razi en Perse, celui que les Occidentaux nommèrent Rhazes fut considéré comme l’un des plus importants médecins de la civilisation islamique. Il vulgarisa notamment les usages médicaux de l’alcool ou encore l’expérimentation de médicaments sur les animaux.
Abu-al-Ala al-Maari marqua la poésie arabe à jamais, brisant toutes les contraintes que pouvait constituer sa cécité qu’il eut à l’âge de quatre ans. Son anti-procréationnisme lui fit refuser la vie conjugale, lui qui préféra mourir en retrait des gens.
L’artiste syro-libanaise Asmahan mourut à presque 27 ans, mais malgré son bref parcours, elle marqua la musique et le cinéma arabes du XXe siècle. Se liens avec les renseignements lui auraient coûté la vie dans les circonstances troubles d’un accident de la route.
L’écrivain égyptien Taha Hussein fut un modèle de persévérance et de combativité. En effet, sa situation de handicap devint un catalyseur, faisant de lui un intellectuel précurseur de la littérature arabe moderne, même lorsque son œuvre se confrontait à la censure.