L’annonce royale d’une nouvelle opération exceptionnelle de régularisation ne résoudra qu’une partie des difficultés rencontrées par les immigrés au Maroc. Loi sur l'immigration, droit d'asile, territorialisation du cadre règlementaire pour les migrants régularisés, implication des ONG, autant de défis qui se présentent pour un pays qui s'est engagé dans une politique migratoire inédite
Le blocage que connaît la formation du gouvernement entame son troisième mois. Sans une intervention royale, l’impasse est appelée à s'inscrire dans le temps. Aucune autre force politique n’est en mesure de rapprocher les positions tranchées de Benkirane et d'Akhannouch.
Le 14 mai dernier, à l’occasion du 60e anniversaire de la création des Forces armées royales, le roi Mohammed VI avait donné ses instructions pour une mise à niveau de l’orientation religieuse dispensée aux unités des FAR. Sept mois plus tard, le ministère des Habous et des affaires islamiques lance un concours pour le recrutement de 100 «morchides» destinés aux casernes de l’armée.
Les investissements marocains en Afrique sont en plein boom. Des milliards de dollars sont engagés dans la construction de deux unités d’engrais en Ethiopie et au Nigéria. A cela s’ajoute un projet de gazoduc dont le tracé exact n’a pas encore été révélé.