L’actuel gouvernement d’expédition des affaires courantes entame cette semaine son 4ème mois d’existence. Faute d’un compromis entre ses principaux acteurs, à savoir le PJD, et le RNI, sur la présence ou non de l’Istiqlal au sein du prochain exécutif, ce cabinet a encore de beaux jours devant lui. Et pourtant, le 26 décembre, le roi Mohammed VI avait émis le vœu «de voir le nouveau gouvernement se former
La crise gambienne, qui prévaut depuis le 9 décembre, offre une opportunité à la diplomatie marocaine de lancer une médiation. Si la mission des présidents de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a échoué à persuader Yahya Jammeh de céder le pouvoir, le royaume a en main d’importants leviers.
Le Palais royal a fini par intervenir dans la formation de Benkirane III. Le roi a envoyé deux de ses conseillers rencontrer Benkirane. Après cette réunion deux solutions se profilent : dépasser le blocage ou le retour aux urnes.
Sauf surprise majeure, le prochain président en exercice de l’Union africaine est déjà connu. Une élection du Guinéen, Alpha Condé, qui devrait rassurer le Maroc. Détails.
Il y a trois semaines, le chef du gouvernement désigné louait les compétences des ministres du RNI. «Ils savent travailler avec aisance avec les institutions de l'Etat», disait-il. Dimanche 18 décembre, le PJDiste change d’avis et s’interroge pourquoi ils sont les seuls à signer des accords lors des déplacements du roi en Afrique. L’exécutif d’expédition des affaires courantes a perdu, en octobre, douze