En ouvrant une enquête judiciaire contre l'association de Aminatou Haidar, le Maroc a probablement offert une caisse de résonnance aux relais du Polisario au Sahara. Une situation qui rappelle 2009, avec l'expulsion de la militante pro-Polisario et l’arrestation du «groupe d’Ali Salem Tamek» pour intelligence avec un Etat ennemi.
Après presque douze ans de services, Aminatou Haidar annonce la dissolution de son ONG non autorisée, la CODESA. Le Maroc n'est pas à l'origine de ce sabordage qui renseigne plus sur les tensions au sein des militants pro-Polisario de l'intérieur.
Les trois activistes sahraouis, Ali Salem Tamek, Brahim Dahane et Hamadi Nassiri, incarcérés à la prison de Salé, ne seront pas poursuvis devant une juridiction militaire. Le tribunal chargé de statuer sur leur cas, s’est déclaré incompétent. Une annonce qui intervient -coïncidence ?- quelques jours après l’arrestation de Mustapha Salma par le Polisario. L’affaire des trois activistes devrait être