Comme son nom l’indique, «La révolte des rêves» (Virgule Editions, 2017) est un recueil de textes qui est partagé en deux parties : le rêve et la révolte. Le rêve de vivre dans une société juste, et la révolte pour y parvenir. Comment l’écrivaine a-t-elle choisi de rendre compte de ces deux axes principaux de son livre ? Par le biais des mots et de la plume que représente l’écriture.
«Dans le jardin de l’ogre», c’est l’histoire d’une «salope». Tel est le terme utilisé par l’un des personnages pour désigner l’héroïne du roman. Pourtant, quelle erreur a-t-elle commise pour être ainsi qualifiée de la sorte ?
«Mourir est un enchantement» (Actes Sud, 2017) de Yasmine Chami est un roman d’une élégance exceptionnelle, bâti sur une union familiale qui a fusionné, au cœur des litiges de l’Histoire, pour aboutir à la création d’un univers singulier. Mais c’est aussi un texte où le combat des femmes surgit du fin fond de l’intimité féminine pour atteindre un ordre universel.
Comment la femme écrivaine conçoit-elle actuellement la littérature au Maroc ? C’est à cette question que l’auteure Maria Guessous tente de répondre à travers sa collaboration à l’ouvrage collectif «Voix d’auteurs du Maroc» (Marsam, 2016), intitulée «Littérature, que ferions-nous sans toi ?».
Il faut voiler le corps féminin pour éviter la tentation de l’homme. Voiler le corps de la femme reviendrait à sauver toute la société de la «fitna» et du désordre. Est-ce vrai ? C’est en partie à cette question que Sanaa El Aji tente de répondre, dans son nouvel ouvrage «Sexualité et célibat au Maroc». (La Croisée des Chemins, 2018).
Dans L’Amante du Rif (Paris-Méditerranée, 2004), Noufissa Sbaï nous offre plusieurs histoires dans un seul et même roman. Elle nous conduit à travers son récit dans la vie de certaines femmes discrètes, nous dévoile leur secret pour finalement les libérer de leur fardeau et faire d’elles des femmes «libres dans leurs têtes».
A travers «Bilqiss», Saphia Azzeddine raconte l’histoire d’un personnage ahurissant que l’on ne peut qu’admirer. C’est à la fois un hommage aux femmes tourmentées partout dans le monde, et un ardent plaidoyer contre l’obscurantisme.
Peut-on accorder une définition précise à l’acte d’écriture ? Pourquoi écrire ? Comment écrit-on ? Et pour qui ? Des questions qui ne cessent de se poser et auxquelles Ghita El Khayat tente de répondre dans sa collaboration intitulée Au fait, j’écris …Pourquoi, comment et dans quel but, au sein de l’ouvrage collectif : Voix d’auteurs au Maroc.