Le flottement de la monnaie initialement prévu dans les prochains jours a rimé pour certains avec risque de dévaluation du dirham. Et pour cause, ces derniers jours ont enregistré une ruée des banques et des opérateurs économiques sur les marchés de devises. Un point déprecié par Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al Maghrib et pointé du doigt par l'économiste Najib Akesbi. Détails.
Le déficit budgétaire de l'Etat marocain a explosé en 2011. Supérieur à toutes les prévisions, mêmes les plus pessimistes venues du FMI, il atteint 6,1%. Les recettes exceptionnellement hautes cette année n'ont pas suffi à compenser l'augmentation des dépenses.