Daté de 1977, un document de la CIA indique que les revendications du Maroc sur le Sahara vont au-delà des intérêts économiques, pour englober des aspects religieux et historiques. Il affirme que les puissances coloniales avaient découpé le territoire marocain. Devant ce fait accompli, les Marocains n'ont pas été prêts à renoncer au Sahara occidental.
Le colonel américain William Eddy était un missionnaire arabophone qui étudia le Coran et se distingua par sa fine connaissance du monde musulman. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il fut recruté par les Etats-Unis pour mener des opérations secrètes à Tanger.
En février 1976, la CIA a publié plusieurs documents concernant le contrôle du Maroc sur les derniers bastions du Polisario. Déclassifiés depuis, les rapports ont état du retrait des forces algériennes du nord-est du Sahara occidental, avant l’arrivée de l’armée marocaine.
Contrairement à l’assassinat de Mehdi Ben Barka, le décès du général Dlimi suscite peu d’intérêt. En vue de renverser cette tendance, le neveu de Dlimi avance en 2015 que la mort de son oncle aurait été encouragée par Washington, apparemment très méfiante de la proximité entre l’ancien n°2 des FAR et la France de Mitterrand.
Des documents de la CIA reviennent sur la décision du gouvernement mauritanien, en mars 1976, de rompre les relations avec l’Algérie. Par son initiative, Nouakchott a protesté contre la reconnaissance par Houari Boumédiène de la «République» du Polisario. Mais cette position a changé, deux ans plus tard, lorsque la Mauritanie a tenté de céder Oued Eddahab au front séparatiste. Hassan II est intervenu, en
À la fin des années soixante-dix, certains dirigeants de l'armée marocaine ont tenté de persuader Hassan II de cibler les bastions du Polisario à Tindouf, mais il a refusé. À cette époque, les forces marocaines ont pénétré sur les territoires algériens sans rencontrer de résistance, selon un document de la CIA.
De nouveaux documents déclassifiés par la CIA lèvent en partie le voile sur les circonstances du déroulement de la Marche verte. L’entrée des Marocains au Sahara était le fruit d’un accord conclu entre Juan Carlos, alors prince héritier et le roi Hassan II, assure l'agence de renseignement américaine. Détails.
Après le plaidoyer de l’Algérie devant la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye, la CIA a présumé dès juillet 1975, que le voisin de l'Est soutiendrait le Polisarii et renforcerait les «capacités des rebelles», si le Maroc obtenait sa souveraineté sur le Sahara, alors colonisé par l’Espagne.
Après l’échec de la tentative du coup d’Etat du général Oufkir, Hassan II a commencé à se méfier des Américains au point que les agents de la CIA au Maroc ignoraient tout du projet de Marche verte. Un document du Département d’Etat indiquant que Henry Kissinger était certain que le roi préparait une attaque contre le Sahara alors sous occupation espagnole. Croyant détenir un