A la démolition des 83 locaux d’entreprises encore debout pour la construction du nouveau port de plaisance de Tanger, 2 bâtiments résistent encore. Tels des forteresses, ces deux bâtiments appartiennent à une société espagnole de textile et sont maintenant occupés par 20 ouvrières qui s’opposent à leur démolition et réclament des compensations financières décidées par un tribunal.
A Almeria, en Espagne, 30 femmes marocaines sont actuellement abandonnées à leur sort. Privées de leurs salaires depuis des mois, ces femmes se sont retrouvées du jour au lendemain, sans emploi. Leur patron, à la tête d’une société agricole, a fui l’Espagne après avoir fait faillite.
94% des femmes marocaines employées dans les campagnes agricoles de Huelva, en Andalousie, retourneront au pays à de la fin de la récolte, d’après les prévisions d’Aeneas-Cartaya, programme de gestion éthique de l’immigration.