Les réfugiés syriens installés à Nador veulent entrer à Melilla. Leur première tentative aurait permis à une dizaine de personnes d’atteindre cet objectif. Face à cette offensive inattendue, les Espagnols ont fermé, pendant deux heures, la frontière. A Nador, il y a environ 1000 ressortissants de cette nationalité en attente de passer de l’autre côté de Béni Nsar.
Le Comité de coordination pour la libération de Melilla a intensifié la pression sur la ville autonome. Il a menacé de couper l’approvisionnement en eau potable de la ville autonome et a appelé au blocage de la frontière avant la tenue de la marche.
Les policiers espagnols déployés à la frontière entre Melilla avec le Maroc subissent la pression des manifestants marocains. Depuis lundi, ils sont obligés de supporter durant des heures, de la musique arabe diffusée avec un volume élevé par des puissants haut-parleurs.
Les gardes frontières espagnols se sont une nouvelle fois identifiées par leur comportement peu exemplaire. Lundi, un Marocain a été victime de «violence physique» au poste frontalier de Melilla. Dans la même journée, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Taieb Fassi Fihri, a reçu à Rabat, l’ambassadeur d'Espagne au Maroc, Luis Planas Puchades, et lui a exprimé
Des activistes marocains se sont distingués cette semaine par des actes dignes des coupeurs de route. Loin de les accuser, leurs agissements pourraient être assimilés à «la réponse du berger à la bergère». De quoi s’agit-il exactement ? Des Marocains agissant de leur propre initiative auraient forcé les automobilistes franchissant la frontière de Béni Nsar dans le sens de Melilla vers le Maroc,