Né en Perse, Abou Nawas révolutionna la poésie arabe qu’il marqua à jamais à travers ses poèmes bachiques et la qualité de son verbe, le rendant proche des califes abbassides. Sa poésie chantait sans complexe son attirance homosexuelle.
Si la poésie et la littérature arabe modernes avaient un prophète, il s’appellerait Gibran Khalil Gibran. En effet, il fut un précurseur de la littérature moderne au moment où le Moyen-Orient se séparait peu à peu de son affiliation à l’Empire ottoman. Sa vie entre les Etats-Unis et le Liban inspira nombre d’auteurs qui se retrouvèrent autour de lui pour créer cette Nouvelle Vague.
Abu-al-Ala al-Maari marqua la poésie arabe à jamais, brisant toutes les contraintes que pouvait constituer sa cécité qu’il eut à l’âge de quatre ans. Son anti-procréationnisme lui fit refuser la vie conjugale, lui qui préféra mourir en retrait des gens.
Considéré comme l’un des plus grands poètes du monde arabe, Al-Moutanabi était connu pour son talent de l’éloge en poésie, louant les gloires des hommes de pouvoir les plus offrants, qui l’accueillaient dans leur cour. Cependant, ce sont poésies qui lui coûtèrent la vie.
Au 20e Festival international du film de Marrakech (FIFM 2023), Faouzi Bensaïdi a été hommagé pour l’ensemble de sa carrière cinématographique, commencée derrière la caméra il y a 25 ans. A son actif, le réalisateur marocain compte des courts et des longs-métrages porteurs de réflexion sur la complexité du monde, dans un langage poétique universel qu’il s’applique à
Au cœur de la vallée de Tassaout, début du XXe siècle, une femme en avance sur son temps chantait parfaitement des textes qu’elle ne savait pourtant écrire. De par son mode de vie libéré des chaînes sociétales et religieuses de l’époque, son existence dérangeait, à tel point que les traces de sa vie furent quasiment effacées.
L’artiste marocain Abdelali El Madani, sous le pseudonyme Rwinalife sur la plateforme Instagram, raconte la poésie de Casablanca à travers des photographies de la ville. Interview.