Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dénoncé hier l’organisation du referendum d’indépendance en Kurdistan. Une position qui devrait en principe donner du grain à moudre à la diplomatie marocaine pour écarter définitivement cette option, présentée comme une solution au conflit du Sahara occidental.
La MINURSO a été affectée par la baisse de la contribution de l’administration Trump dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU. Le projet d’achat d’un nouvel hélicoptère est passé à la trappe alors que les soldats de la mission font face à des menaces terroristes.
Contrairement aux affirmations d’un média du Polisario, les membres de la MINURSO ont cessé de surveiller le respect du cessez-le-feu. Un retrait qui soulève des interrogations puisque la menace terroriste ne justifie pas une telle mesure.
Le «Mouvement du 18 septembre pour l’indépendance du Rif», parrainé par le trafiquant de drogue Said Chaou, adresse une longue lettre à Antonio Guterres. L’entité demande au secrétaire général des Nations unies d’inscrire le Rif sur la liste de la 4e commission chargée des questions politiques et de la décolonisation.
Le «Croissant rouge sahraoui» lance officiellement un appel à la communauté internationale pour solliciter des aides. L’organisation a puisé dans ses archives, brandissant comme en 2015 le spectre de la «malnutrition», de «l’anémie» et de la «crise alimentaire» qui menacent la population des camps de Tindouf.