Sur les traces du PJD, Ennahda est sur le point de mettre un terme à ses activités prédicatrices pour se consacrer essentiellement à la politique. Cette stratégie vise à être en conformité avec la séparation du religieux et du politique en vigueur en Tunisie. Mais comme pour le PJD, le parti tunisien ne devrait pas quitter totalement la scène religieuse. Explications.
A Meknès, Mohamed El Fizazi a été porté à la tête d’une ONG salafiste qui réunit d’anciens détenus islamistes, notamment ceux graciés le 6 novembre 2015. Néanmoins, le religieux affirme à Yabiladi que son projet est «ouvert» à tous les Marocains.