A douze jours de la proclamation de l’arrêt de la CJUE sur l’accord de pêche, la Suède annonce son opposition au renouvellement du traité de 2014 entre le Maroc et l'UE. En 2011, Stockholm avait adopté la même position.
De nouveau, l’avocat du Polisario profère des menaces à l’encontre de l’Union européenne. Il réclame de Bruxelles 240 millions d’euros de «dommages et intérêts». La Commission européenne a répobdu à sa manière, à Gilles Devers.
Le très attendu arrêt de la CJUE sur le dossier de l’accord de pêche entre le Maroc et l'UE est prévu le 27 février. Coïncidence : en ce jour, la direction du Polisario commémore le 42e anniversaire de la proclamation de la «RASD».
Une délégation marocaine rencontrera Horst Köhler à Berlin. L’occasion pour le Maroc d’oser une ouverture en direction des élites sahraouies unionistes, et de rompre en conséquence avec un modèle établi depuis des décennies.
Réuni avec les acteurs du secteur de la pêche, Alberto López-Asenjo a dit examiner «tous les scénarios», dans l’attente du verdict de la Cour de justice de l’Union européenne.
Le gouvernement espagnol a accueilli avec appréhension l’avis du procureur général de la CJUE. Alors qu’il doit batailler pour échapper à une forte réduction des quotas de pêches de la sardine dans le golfe de Cadiz, le voilà menacé de perdre les eaux atlantiques marocaines.
Une semaine après que la Commission européenne a demandé aux Vingt-huit l’autorisation de négocier avec le Maroc le renouvellement de l’accord de pêche, le procureur général de la CJUE brouille les cartes. Le juge donne raison à une plainte déposée par une ONG britannique.
Les juges de la Cour de justice de l’Union européenne devraient se prononcer, probablement en janvier, sur la souveraineté du Maroc sur le Sahara, a annoncé hier le secrétaire général de la Pêche en Espagne. Le responsable a émis le vœu qu’une fois cet obstacle dépassé avec succès, Rabat et Bruxelles lanceront des négociations pour le renouvellement de l’actuel accord de pêche.