Les gendarmes de la section de recherches de Marseille se sont notamment aperçus que le meurtre de Ghislaine Marchal «ne cadrait pas vraiment» avec la vie menée par le suspect en 1991.
Le 24 juin 1991, Ghislaine Marchal, riche veuve, est retrouvée sauvagement abattue dans la cave de sa villa de Mougins, dans les Alpes-Maritimes. Un coupable ne tarde pas à être désigné : Omar Raddad, un jardinier marocain qui travaille pour la sexagénaire. Un feuilleton judiciaire démarre avec de nombreux rebondissements.
Condamné à 18 ans de réclusion criminelle en 1994, puis libéré en 1998, Omar Raddad, est toujours décidé à prouver son innocence. Désigné comme le principal auteur de l’assassinat de Ghislaine Marchal, grâce à la fameuse inscription, retrouvée à proximité du corps de la victime « Omar m’a tuer», il a de fortes chances aujourd’hui d’obtenir une
Le comédien-réalisateur franco-marocain, Roschdy Zem, portera à l’écran l’affaire Omar Raddad sous le nom "Omar m'a tuer" (sic), a indiqué le samedi à la MAP, le producteur du film, Rachid Bouchareb. Ce film est inspiré du livre d’Omar Raddad, "Pourquoi moi ?" sorti en 2003.
Omar Raddad, le tristement célèbre jardinier marocain, qui réclame une révision de sa condamnation en 1994 pour le meurtre de Ghislaine Marchal en 1991, a été reçu lundi au ministère français de la Justice.
Omar Raddad continue de clamer son innocence. Cet ex-jardiner d’origine marocaine ne veut pas être considéré comme un gracié de la République mais un homme innocent qui n’a pas commis le meurtre contre sa patronne Ghislaine Marchal. Cette accusation lui avait valu en 1994, la condamnation par la cour d’assise à une peine de 18 ans de prison, réduite à 4 ans et 6 mois après une décision de l’ancien président Jacque Chirac.