Menu

Breve

Affaire Omar Raddad : Des traces d’ADN exploitables pourraient relancer l’enquête

Publié
Crédit Photo; Le Figaro
Temps de lecture: 1'

Des traces d’ADN «exploitables» ont été prélevées dans l’affaire Omar Raddad, libéré en 1998 à la faveur d’une grâce présidentielle après avoir été accusé du meurtre de Ghislaine Marchal dont il était le jardinier, rapporte la presse française.

C’est à la demande de son avocate, Me Sylvie Noachovitch, que de nouveaux prélèvements ADN ont été effectués. Mais le parquet de Nice se veut prudent expliquant que les prélèvements qui ne sont pas encore exploités devraient l’être dans les mois à venir. Il convient donc de «rester extrêmement prudent quant aux identités génétiques recueillies sur ces traces», qui «peuvent provenir des protagonistes de l'affaire tout autant que de manipulations ultérieures aux faits».

Pour rappel, Omar Raddad avait été condamné en 1998 à 18 ans de prison en février 1994 pour le meurtre de Ghislaine Marchal, retrouvée morte dans sa cave en février 1991. Sur le mur de la scène de crime, l’inscription «Omar m’a tuer» avait été découverte. Le jardinier marocain avait été accusé du crime mais il a toujours clamé son innocence et évoquait de l’ADN retrouvé sur les lieux qui ne correspond pas au sien. 

Soyez le premier à donner votre avis...
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com