Omar Raddad s'appuie essentiellement sur les test ADN. Et pour cause, les prélèvements effectués sur les gouttes de sang trouvées sur les lieux du crime, et avec lesquelles avaient été écrite la phrase désormais célèbre « Omar m’a tuer », ont déjà été analysés en 2001. Ils ont démontré clairement que le sang trouvé sur place ne correspondait pas aux aspects génétiques de Omar Raddad. Plus encore, selon les expertises graphologiques, ça ne serait pas la victime Ghislaine Marchal qui aurait, agonisante, écrit la phrase dénonçant son assassin. C’est donc grâce à ce nouvel élément que l’homme de 46 ans se montre confiant quant à la réouverture de son procès et l’obtention d'une innocence clamée depuis 17 ans.
Malgré la possibilité qui se présente devant lui pour prouver son innocence, Omar Raddad n’arrive toujours pas à oublier les années passées sous les verrous : « Mon corps est sorti de prison mais ma tête est restée derrière les barreaux » et encore moins la fameuse journée du 23 juin 1991 quand Marchal est retrouvée assassinée de plusieurs coups de couteau dans la cave de sa villa de Mougins, dans les Alpes-Maritimes.
Omar Raddad sait très bien que la réouverture de son procès au cas où elle serait ordonnée, l’exposerait à un risque énorme. En effet, il pourrait être condamné à nouveau à une peine de prison. Mais Omar dont la détermination est grande, se dit prêt à courir le risque : « Tant pis ! Je suis prêt à prendre ce risque. Je veux la vérité. Cette affaire a pourri ma vie (...) je ne vis que pour être innocenté (...)», un passage tiré de l’interview réalisé par Nicemaville.com.
Ouvrage : Pourquoi moi ?
Publié en 2003 aux éditions du Seuil, ce récit retrace l'affaire Omar Raddad vu par le premier mis en cause. L'ex-jardinier de Mme Marchal s'exprime afin de faire "une description minutieuse d’une machine qui dérape et d’une affaire qu’on pourrait dire exemplaire".
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