Onze ans après l’entrée en vigueur du nouveau Code de la famille, le «mariage par la Fatiha» fait encore débat. Les représentants de la majorité gouvernementale, à l’exception de deux frondeuses, veulent prolonger la période transitoire pour la reconnaissance de ces unions de 5 à 15 ans. Ce que l’opposition et des associations féministes dénoncent.
Au Maroc, il est rare de trouver des femmes leaders de partis. Elles ne sont que deux à assumer cette fonction mais à la tête de petites formations. Une troisième pourrait bientôt les rejoindre. Nouzha Skalli, va tenter de reprendre à Nabil Benabdellah le gouvernail du PPS, une composante de la majorité gouvernementale.
Deux mois après l’élection au gouvernement du Parti Justice et Développement, Abdelilah Benkirane lance un pavé dans la mare. Le Premier Ministre s’est dit prêt à légaliser l’avortement partiel au Maroc. Une décision qui ne fait pas l’unanimité chez certains politiciens et féministes.
La ministre du Développement social, de la famille et de la solidarité enchaine les déclarations. En fin de mandat, Mme Nouzha Skalli se fait plus présente dans les médias pour se prononcer sur différents sujets ayant trait à son portefeuille ministériel et prendre position. Ses sujets de prédilection : L’avortement, les petites bonnes, et pas plus tard que ce matin; le mariage des mineurs.
Qui pour protéger nos enfants ? C’est la question logique qu’il faut se poser, après le constat dressé ce vendredi par la ministre du Développement social, Nouzha Skalli, qui a affirmé que 52% des violences à l’encontre des enfants sont commises par «ceux sensés les protéger».