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Grand Angle

Maroc : Le "mariage par la Fatiha" fait débat au parlement

Onze ans après l’entrée en vigueur du nouveau Code de la famille, le «mariage par la Fatiha» fait encore débat. Les représentants de la majorité gouvernementale, à l’exception de deux frondeuses, veulent prolonger la période transitoire pour la reconnaissance de ces unions de 5 à 15 ans. Ce que l’opposition et des associations féministes dénoncent.

Publié
Nouzha Skalli, députée PPS / DR
Temps de lecture: 2'

Les «mariages par la Fatiha» divisent la Chambre des représentants. Les quatre partis de la majorité gouvernementale (PJD, RNI, MP et PPS) avaient présenté le 19 décembre 2014 une proposition de loi amendant l’article 16 du Code de la famille. Le texte souhaite accorder un délai supplémentaire à la période transitoire accordée aux maris -lors de la réforme de la Moudawana en 2004- pour demander la reconnaissance des «mariages par Fatiha» auprès des tribunaux. Le délai passerait ainsi à 15 ans au lieu des 5 actuellement en vigueur.

Des associations féministes, réunies au sein du «Printemps de la dignité», s’opposent fermement à cette mesure. Soutenues par quelques formations de l’opposition ainsi que par les frondeuses du groupe PPS, les députées Nouzha Skalli et Rachida Tahiri, qui tentent, avec le peu de moyens disponibles, de barrer la route à cet amendement.

Le report en attendant une solution

Avec un rapport de force à la Chambre des Représentants complètement en leur défaveur, les opposants à ce projet ont eu recours à deux reprises à la procédure du report du vote pour jouer la montre. D’abord au mois de mai dernier, l’USFP et l’Union Constitutionnelle ont sollicité du temps pour présenter des modifications à la proposition de loi. Un nouveau report a été ensuite demandé le 24 novembre par les deux députées susnommées, rejointes par une députée du PAM. Les manoeuvres ont déclenché l’ire du PJD. Les élus de la formation de Benkirane désirant une adoption rapide de l’amendement.

Le camps des opposants craint que cette mesure n’encourage davantage le mariage des mineures qui est en nette progression ces dernières années. En témoignent les chiffres révélés, il y a deux semaines, par le ministre de la Justice devant la commission de la législation à la Chambre des Représentants. Mustapha Ramid a annoncé qu’en 2014 les juges ont autorisé 33 000 actes de mariages de mineures dont 9 000 filles de moins de 16 ans.

Bien qu'important, le chiffre annoncé par Ramid sous-estime le phénomène. Les «mariages par la Fatiha» échappent totalement aux statistiques officielles.

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Pardon charia
Auteur : Luna195666
Date : le 29 novembre 2015 à 12h02
Écouter si le Maroc vous plait pas à cause des des lois alors dégager. Ici on est musulman point barre. Quand a votre propagande sur la pédophilie allez soigner les européens qui veulent baiser nos enfants starfoullah mais eux sans fatiha ni 3aqd. De plus vous qui prenez l'occident comme modèles sachez que la bas 60 % des couples avec enfants ne sont pas mariés legalement et que beaucoup d hommes ont des enfants avec des femmes mineurs de 17 ans voir moins. Donc je ne comprends pas ce faux debat
Mariages non consentis
Auteur : Tom Caliban
Date : le 28 novembre 2015 à 12h39
Comment cela peut-il être un débat ?
Halte a la pedophilie !
Auteur : aqqqqqqqqq
Date : le 27 novembre 2015 à 09h38
Le mariage des mineures , accorde' par les autorites est scandaleux , les mariages clandestins par la fatiha sans aucune piece justificative est la cause du nombre croissant de
.meres celibataires s ajoute aux ,30 000 enfants qui naissent au maroc hors mariage ,
Non aux lois retrograde de lacharia retrogrades qui autorisent le mariage des filletes de 9 ans !
mariage par fatiha
Auteur : sukamenulis
Date : le 26 novembre 2015 à 16h23
Une honte pour la majorite face a toute les femmes du pays et a l entière société marocaine
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