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Grand Angle

Maroc : Une femme nourrit l’ambition d’évincer Nabil Benabdellah de la tête du PPS

Au Maroc, il est rare de trouver des femmes leaders de partis. Elles ne sont que deux à assumer cette fonction mais à la tête de petites formations. Une troisième pourrait bientôt les rejoindre. Nouzha Skalli, va tenter de reprendre à Nabil Benabdellah le gouvernail du PPS, une composante de la majorité gouvernementale.

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Les anciens communistes marocains tiendront leur 9ième congrès les 30 et 31 mai et le 1er juin à Bouznika. Nabil Benabdellah, l’actuel secrétaire général du PPS et ministre de l’Habitat, espère rempiler pour un second mandat. Mais une femme espère contrecarrer son projet. Il s’agit de Nouzha Skalli, ancienne ministre de la Solidarité et de la Famille sous le gouvernement Abbas El Fassi, qui compte bien prendre la tête du parti.

Les chances de Mme Sqalli sont minimes

Lors du 8ième congrès, tenu en 2010, Benabdellah avait complétement réussi son OPA sur le plus vieux parti au Maroc, 70 ans d'existence. Il avait ainsi placé ses amis au sein de la commission administrative où il compte une majorité très confortable de fidèles qui lui vouent une obéissance totale. L’opposition représentait par le courant de Said Saâdi avait alors été réduite au silence en attendant des jours meilleurs.

Dans ce contexte, la candidature de Nouzha Skalli ne pourra surement pas inquiéter outre mesure Benabdellah. Elle servira surtout pour la forme. Il faut dire que les congrès régionaux qui précédent l’organisation de la grande messe sont présidés par les hommes du ministre de l’Habitat. Et ces rendez-vous sont d’une importance capitale pour les candidats. C’est en effet au cours de ces réunions que les congressistes sont élus.

Les candidats au poste de secrétaire général du parti pourront alors connaitre le nombre exact d’alliés sur lesquels ils pourront compter avant même le jour du vote final. Sur cette question, Nabil Benabdellah a montré qu’il avait une longueur d’avance sur sa rivale. Celui-ci a presque sillonné tout le Maroc, parfois même dans des coins réculés où il a animé des meetings politiques.

Peu de femmes leaders de partis

Au Maroc, la politique est une chasse gardée masculine. Les femmes leaders de partis sont très rares. On peut citer le cas de Nabila Mounib, la secrétaire générale du PSU (Parti socialiste unifiée). Une formation de gauche qui a boycotté le referendum du 1er juillet 2011 sur la nouvelle constitution et les législatives anticipées du 25 novembre de la même année. Et en dépit d’une médiatisation aux niveaux nationale et internationale dont jouit le PSU de Mme Mounib, sa force de frappe demeure très limitée.

Mme Zhour Chekkafi est l’autre femme à diriger un parti politique au Maroc. Mais là aussi il s’agit d’une petite formation, le parti de la société démocratique (PSD). Créée en 2007 le PSD, n’a jamais réussi à arracher le moindre siège dans les deux Chambres du parlement marocain lors des élections de 2007 et 2011.

Le Thachérisme marocain a encore de beau jour
Auteur : banou el hellel
Date : le 10 mai 2014 à 13h24
Déjà en Europe de l'ouest depuis la chute du mur , il y a très peu de marge entre la droite et la gauche caviar .

Au Maroc , le PPS et les autres faux partis de gauche , c'est pire .

De toute façon le King M 6 , n'admit pas la gauche au Maroc , comme Hassan II au paravent .

Déjà à chaque fois que la gauche caviar française est au pouvoir , il y a un froid qui s'installe entre le Maroc et la France .
Car notre King est allergique aux prolétaires .
Si Madame Skalli et Nabil Benabdellah sont PPS.......
Auteur : pouic2011
Date : le 09 mai 2014 à 10h36



MOI ET LES MIENS NOUS FAISONS PARTIE DES NOTABLES!!!!!!!!!

Ce sont des OPPORTUNISTES : Ils sont pour le COMMUNISME,ils sont pour le SOCIALISME et pour le CAPITALISME AUSSI; parce-qu'ils sont OPPORTUNISTES "Paroles de Jacques Dutronc".
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