Les sécuritaires du royaume devraient consentir au rituel du passage devant des commissions du parlement, suite à l'insistance des élus. Mais sera-t-elle suivie par un contrôle des activités de ces administrations comme cela est en vigueur dans d’autres pays ?
Le PJD et l’Istiqlal envisageaient, dimanche, d’interroger le ministre de la Communication sur la soirée de Jennifer Lopez. Quarante-huit heures plus tard, les deux partis ont finalement retiré leurs questions. Les islamistes se voient ainsi priver d’une occasion d’attaquer 2M.
Pour son retour à la Chambre basse du parlement, Abdelilah Benkirane s'attaque à un dossier épineux. Pour tenter de mener à bien la réforme des caisses de retraites, le chef du gouvernement a tendu la main aux syndicats. Sur la question des salaires des fonctionnaires, pas d'augmentation en vue, car déjà assez hauts. Benchmark régional à l'appui.
Après des associations locales, c’est au tour de députés, y compris au sein de la majorité, de remettre en cause la version officielle sur les causes de l’accident d’autocar à Tan-Tan. Pour le moment, ils ne sont pas beaucoup à oser exprimer une telle position. Des considérations politiciennes et partisanes contraignent les autres au silence.
L’épisode de la suspension de séance du mardi 28 avril à la Chambre des représentants n’est pas encore clos. Les quatre partis de l’opposition parlementaire pourraient frapper à la porte du Palais pour quémander son intervention.
Encore une fois la classe politique marocaine s’est illustrée de piètre manière. Cet après-midi à la Chambre des représentants, elle s’est enfoncée encore plus dans son image négative. Après des mois d’attente, le passage mensuel du chef du gouvernement s’est transformé en échanges de propos diffamatoires. La séance a été levée.