Classé parmi les pays qui se sont vus leur score de risque baisser, suite à de nouvelles données sur le secret financier, le Maroc avance ainsi 13 places dans le classement du Basel Institute.
Soupçonnés de couvrir des faits de blanchiment d’argent, des fonctionnaires ont été suspendus par la préfecture de M’diq-Fnideq, après qu’un permis d’habiter a été accordé pour le lotissement tenu par un baron de drogue, actif entre le Maroc et l’Europe. La responsabilité de l’ancien président de la commune de Martil a été évoquée.
Bien qu’il améliore son score de l’année dernière, le Maroc est classé dans le top 4 des pays présentant de grands risques de Blanchiment d’argent et financement du terrorisme dans la région MENA, selon le classement du Basel Institute.
Deux cas de demandes d’explications émises par des banques françaises suite à des retraits ou des transferts d’argent effectués au Maroc via des cartes bancaires sont signalés. Pour un expert des affaires franco-marocaines, cette question est «liée à une recrudescence de sanctions en France, par rapport aux règles de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme».