En 2015, l’amnistie proposée par le gouvernement Benkirane aux Marocains détenant des biens et des avoirs à l’étranger sans déclaration a rapporté plus de 28 milliards de dirhams. Le cabinet El Othamni a tenté sa chance en 2020, mais le succès n’était pas au rendez-vous. L’exécutif Akhannouch exhume la même mesure d’amnistie dans le PLF 2024.
Le gouvernement El Othmani courtise les Marocains ayant acquis des biens à l’étranger en contrevenant aux règles des changes en vigueur au Maroc. Dans le PLF 2020, l’exécutif promet aux personnes concernées de faire table rase du passé en échange de paiement d’une contribution libératoire dont le montant varient selon la nature des biens.
Le chef du gouvernement a maintes fois assuré que la nomination de son cabinet a conforté la stabilisation du royaume. Dans une interview accordée à Al Jazeera, Bekirane a mis en exergue sa contribution dans la lutte contre les dangers qui menaçaient l’Etat marocain.
C’est la décision finalement arrêtée dans le projet de loi sur les avoirs et liquidités détenus à l’étranger par les MRE rentrés s’installer au Maroc. Le délai de déclaration de leurs avoirs est porté à une année, ainsi que celui des ex-MRE. Le texte y afférant a été adopté à l’unanimité hier, mercredi, par la première chambre du
Le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, a présenté mercredi un premier bilan de l’opération de la contribution libératoire au titre des avoirs et liquidités détenus à l’étranger. Selon les premiers chiffres, près de 19 000 déclarations ont été reçues pour un montant d'environ 28 milliards de dirhams. Les ex-MRE qui n’ont encore effectué les