La pandémie a révélé les faiblesses structurelles du secteur agricole marocain, avec des effets négatifs qui ont menacé directement et indirectement la sécurité alimentaire, selon une nouvelle étude de deux chercheuses marocaines. Elles plaident notamment pour une stratégie nationale prônant l'autosuffisance alimentaire et la réduction de la dépendance aux importations.
L'utilisation des eaux usées traitées dans l'irrigation des terres agricoles et des espaces verts pourrait constituer des risques sanitaires pour la population, selon une nouvelle étude qui s’est penchée sur le cas de la STEP d’Oujda, au moment où le Maroc compte porter à 164 le nombre de ses stations d’épuration des eaux usées à l’horizon 2023.
Les cours mondiaux des matières agricoles augmentent, notamment les prix du blé. Cette tendance affecte particulièrement les pays du sud, où les défis de souveraineté alimentaire impliquent une révision des politiques agricoles. Au Maroc, ce débat remet en avant la réadaptation de la production à la demande nationale.
Bien que les nouvelles technologies continuent un atout pour le secteur agricole marocain, des contraintes individuelles, organisationnelles et institutionnelles persistent, empêchant ainsi leur adoption par les agriculteurs, selon une nouvelle étude.