En 2009, Alger avait mis en place une entité, appelée la Coordination de Tamanrasset, pour combattre le terrorisme au Sahel, mais avait délibéremment exclu le Maroc. Août 2014, elle compte récidiver en projetant de créer une force d'intervention nord-africaine en Libye sous l'égide de l'Union africaine.
Le consulat marocain à Tripoli est de nouveau la cible d’une attaque, indiquent des Marocains de Libye sur les réseaux sociaux. Une offensive qui serait un acte de représailles au refus des responsables de répondre positivement à une «offre» d’une milice d’assurer la sécurité de la représentation diplomatique du royaume.
Avant 2011, plus de soixante mille marocains étaient installés en Libye. 16 mille ont quitté le pays lors des affrontements armés entre l’opposition et les troupes fidèles à Kadhafi. A nouveau en 2014, le Maroc est appelé à l'aide par les MRE. Une opération qui s’annonce cependant délicate. Pour ceux qui souhaitent quitter le pays, ils doivent d'abord passer par la Tunisie en empruntant un trajet sous
L’alerte générale lancée au Maroc va crescendo. Après les Casablancais, les habitants de grandes villes du royaume font la connaissance de l’installation de missiles sol-air. Parallèlement à cet effort, des unités de l’armée de terre sont sorties de leurs casernes, notamment à Oujda et Ouarzazate pour se déployer sur le long des frontières Est et Sud-Est avec l’Algérie.
L’armée marocaine est sur le qui-vive. Elle vient d’installer des missiles sol-air à Casablanca en prévision de toute attaque terroriste. Cette mobilisation intervient après la disparition de plusieurs avions civils de l’aéroport de Tripoli.