Alors que la Libye est à nouveau déchirée par une guerre aux portes de Tripoli, entre l’Est contrôlé par le gouvernement d'entente nationale et les milices de Tripoli et l’Ouest du général Khalifa Haftar, épaulé par plusieurs pays, le Maroc a rejeté l’option militaire. Pour Abdelkrim Faouzi, spécialiste marocain de la question libyenne, les conditions restent adéquates pour que Rabat mène
Bien avant son adhésion à l’Union africaine, le Maroc avait parié dès 2001 sur la CEN-SAD pour étendre son influence sur le continent. Après la disparition de Kadhafi, en septembre 2011, le Maroc a renforcé sa présence au sein du groupement régional.
Le Maroc revendique son droit à adopter des positions que ses «alliés» saoudiens et émiratis ne partagent pas. Une position exprimée cet après-midi par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
Après d’avoir réussi à réunir, en avril 2018 à Rabat, le président du Parlement de Tobrouk, Aguila Saleh, et le président du Haut conseil d'Etat, Kahled Al Chemri, le Maroc effectue son retour sur la scène libyenne.