Le chef de la diplomatie mauritanienne est attendu à Rabat. Depuis sa nomination, Ismaïl Ould Cheikh a initié une ouverture en direction du Maroc, marquant ainsi une rupture avec la politique suivie par son prédécesseur.
Le 24 août, l’ambassadeur de la Mauritanie présentait ses lettres de créances au roi Mohammed VI. Deux semaines plus tard, un nouveau front de tension s’est déclaré. En cause, les attaques du ministre mauritanien de l’Enseignement supérieur visant le royaume.
Après avoir donné son agrément en juin à la nomination d’un nouvel ambassadeur en Mauritanie, le président Ould Abdel Aziz opère un rétropédalage. Il riposte ainsi au refus des autorités de Rabat de lui remettre son principal opposant et cousin, Ould Bouaâmatou.
La Mauritanie par la voie, d’ «une source diplomatique» menace d’accéder à la demande du Polisario d’ouvrir une «ambassade» à Nouakchott. Un tel acte ne serait pas une surprise, le voisin du sud reconnait la «RASD» depuis la signature des accords d’Alger d’août 1979.
Hamid Chabat est la cible de vives critiques émanant du parti de Mohamed Ould Abdel Aziz, l’Union pour la République. La raison ? Le secrétaire général de l’Istiqlal a déclaré, ce samedi, que la «Mauritanie est une terre marocaine». Détails.
Malgré les tensions, le gouvernement mauritanien évite de parler d’une crise avec le Maroc. Son porte-parole affirme même que les relations avec Rabat sont «normales».