Doctorante à Sciences Po Aix, spécialiste des questions relatives à l’islam en France, Fatima Khemilat souligne la difficulté, pour les femmes musulmanes victimes de violences sexuelles de la part de responsables religieux, de briser l’omerta, au risque de donner du grain à moudre aux cercles islamophobes.
Après l’appel de Paris diffusé la semaine dernière, les représentants du culte musulman en France viennent de signer un deuxième appel, plus unitaire cette fois-ci, contre l’Etat islamique. Il est signé par 10 institutions dont le Rassemblement des Musulmans de France et l’Union des Mosquées de France, proches du Maroc.