Manuel Valls a prononcé un discours, à Strasbourg, à l'occasion de l'inauguration de sa grande mosquée, jeudi 27 septembre. Pour Vincent Geisser, chercheur à l'Institut français du Proche Orient de Beyrouth, l'attitude paternaliste du nouveau gouvernement vis à vis des musulmans est dans la continuité de la présidence de Nicolas Sarkozy.
Pas de répit pour les Français de confession musulmane. Même en plein entre-deux tours de l’élection présidentielle, ils se retrouvent au cœur d’une nouvelle polémique. L’UMP accuse 700 mosquées d’avoir donné des consignes de vote à leurs fidèles en faveur de François Hollande. La Fédération Nationale des Musulmans de France rejette ces accusations.
Toute occasion est bonne pour les personnalités politiques françaises quand il s’agit de polémiquer sur les questions liées à l’immigration, la laïcité ou l’Islam. Résultat : ces termes font régulièrement l’actualité dans l’Hexagone. Pourtant, «à priori il n’y a pas d’hostilité de la part de la majorité des citoyens», selon l’historien
Layla Azzouzi, déléguée du parti centriste cdH au Centre Public d’Action Sociale (CPAS) de Verviers (région wallonne) a décidé de porter le voile depuis peu. Le chef de file du Mouvement réformateur (MR), se disant inquiet a tiré la sonnette d’alarme à propos de ce «comportement en inadéquation avec la vision d'une société laïque». Très sereine, Layla Azzouzi dénonce
Eva Joly propose que l’Aid El Kebir soit décrété jour férié en France. Sa proposition remet sur la table un vieux dossier et suscite de vives réactions.
La chasse au voile se poursuit en France. Le PS a en effet soutenu la proposition de loi de la députée de gauche radicale, Françoise Laborde, qui vise à «étendre l'obligation de neutralité à certaines personnes et structures accueillant des mineurs». Une proposition que les musulmans de France voient comme une attaque directe envers le voile.
Le parlement français s’apprête à élargir l’interdiction du port du voile dans les lieux publics. Une nouvelle proposition de loi a été adoptée dans par une commission du sénat pour interdire le port de signes religieux dans les crèches, les centres de loisirs et de vacances et mêmes chez les assistantes maternelles. Une mesure que le Collectif contre l’islamophobie en France qualifie de
Dorénavant, une école primaire en France peut changer comme bon lui semble son règlement intérieur pour interdire à une mère voilée d’accompagner son enfant lors d’une sortie scolaire. C’est ce qui est arrivée à Sylvie Osman, une maman musulmane vivant en Seine-Saint-Denis. Elle vient de perdre un procès dans lequel elle demandait au tribunal administratif de Montreuil d’annuler ce règlement