Selon la presse belge, le Maroc serait tout proche de devenir un partenaire de la Belgique pour les adoptions. Des précisions s’imposent toutefois, lorsqu’on sait que les deux pays ont des conceptions différentes sur la question. Les principaux bénéficiaires devraient être les familles marocaines en Belgique, désireuses d'adopter un enfant de leur pays d'origine.
Depuis cinq ans, Malika Bouziane est présidente de l’Association des parents adoptifs d’enfants recueillis par kafala. L'association est composé uniquement de parents qui ont déjà recueilli en France, dans le cadre d'une kafala, au moins un enfant né au Maroc ou en Algérie. Sa présidente a répondu à Yabiladi.com.
Une fois la procédure de kafala conclue et l’enfant confié à son nouveau tuteur, visa ou pas, la famille kafil quitte le territoire marocain et rejoint son pays de résidence. C’est le début d’une nouvelle vie : un couple trouve la joie d’être parent, l’enfant abandonné celle d’un nouveau foyer. Pourtant, les difficultés continuent sur le plan légal et aussi, parfois, affectif.
Autrefois tabou, car elle traduisait immédiatement l’infertilité d’un couple considérée comme «hchouma», l’adoption a fait son chemin. Si, au sein de la société maghrébine en général et marocaine en particulier, elle se heurte encore à certaines conceptions traditionnelles, l’adoption est pleinement entrée dans les moeurs occidentales. Les Marocains résidant à
La Kafala, procédure de prise en charge d’un enfant abandonné, en vigueur au Maroc, n’est pas reconnue dans certains pays européens comme une adoption au sens européen du terme. Ainsi, de nombreux Marocains se retrouvent confrontés à l’impossibilité d’obtenir un visa pour les enfants adoptés sous Kafala. C’est ce qui est arrivé récemment à un couple marocain résidant en
De plus en plus de Marocains Résidant à l’Etranger (MRE) sont tentés d’adopter un enfant du "bled", notamment les couples qui n’arrivent pas à avoir d’enfants. Cependant, il faut savoir qu’au niveau international, l’adoption et la kafala sont incompatibles, ce qui pose d’importantes tracasseries administratives, dont les enfants sont les premières victimes.