Les «moqaddem» et les «chioukh» sont par excellence des lanceurs d’alertes à la marocaine. Ces agents locaux de l’autorité sont un maillon très important dans la lutte contre les cellules supposées terroristes, notamment dans le monde rural où les recruteurs de Daesh sont de plus en plus actifs. Si les renseignements marocains ont la cote en Europe c’est en grande partie grâce à
Face au risque terroriste le Maroc est en état d’alerte depuis juillet 2014. Les attentats de Paris du 13 novembre ne feront que renforcer la vigilance des services de sécurité.
Des chiffres officiels du ministère de l’Intérieur indiquent qu’en l’espace de trois mois, environ 155 nouveaux Marocains ont réussi à passer entre les mailles des filets des services de sécurité pour rejoindre les groupes terroristes. Ce qui fait porter à 1505 le nombre des djihadistes dans les zones armées. Parmi eux 719 combattent dans les rangs de Daesh.
Après le cas Ali Lmrabet qui réclamait le droit de bénéficier du renouvellement de ses documents administratifs, plusieurs militants de la société civile ont été interdits de sortir du territoire. Le dernier en date, l'historien Maâti Mounjib.