Les relations diplomatiques tanguent au rythme des intérêts. En juin dernier, Wendy Sherman, la n°2 de la diplomatie américaine, chargée des questions politiques, qualifiait, lors d’une visite à Alger, le plan marocain d’autonomie au Sahara d’«option crédible que nous saluons». Trois mois plus tard, changement de décor. Le Maroc est pointé du doigt, par John Kerry, pour des violations de droits de