En attendant une réaction du chef de gouvernement, c’est Mustapha Ramid qui sort de ses gonds en déclarant publiquement son opposition à la décision du ministre des Affaires islamiques de fermer les écoles coraniques du salafiste Mohamed Maghraoui. Ramid a dit tout haut ce que d’autres ministres PJDistes pensent tout bas. Ils auraient même confié au n°2 de l’Association Prédication pour le Coran et la Sunna que
L’autorité du chef de gouvernement chancelle. Sans consulter Abdelilah Benkirane au préalable, le ministre des Affaires islamiques a ordonné la fermeture des écoles coraniques du salafiste Maghraoui pour non-conformité à la loi de l'enseignement fondamental. Le PJD dénonce une telle mesure. Benkirane, embarrassé, opte pour le silence.