Voici seulement quatre années que les premiers accrochages ont eu lieu à Sidi Ifni (voir article) entre manifestants et force de l’ordre. Hier, malgré le long répit qu’a connu la ville marocaine, un regain de violences a eu lieu.
La chambre criminelle (premier degré) près de la Cour d'appel d'Agadir a prononcé, vendredi matin, des peines allant jusqu'à 18 mois de prison ferme et des acquittements à l'encontre des individus poursuivis dans les évènements qu'a connus Sidi Ifni en été dernier, rapporte l'agence MAP.
Plus de deux mois après les violents affrontements qui se sont produits à Sidi Ifni (environ 180 kilomètres au dessus d’Agadir) entre les forces de l’ordre et les habitants de l’ancienne citadelle espagnole (devenue marocaine en 1967), la tension est montée d’un cran, ce mardi 19 août 2008.
Les forces de l'ordre ont procédé à la dispersion aujourd’hui, de près de 300 manifestants qui bloquaient l'accès au port de Sidi Ifni dans le sud-ouest du pays sans faire de blessés. C’est ce qui émanerait des affirmations de la police, citée par Maghreb Arabe Presse (Map). Les services de police ont également affirmé qu’aucun blessé n’a été enregistré lors de l’intervention qui a donné lieu à l’arrestation d’un individu.
48 heures après les violents affrontements survenus au Sud du Maroc (on parle d’une quarantaine de blessés), plus précisément à Sidi Ifni, entre les forces de l’ordre et des habitants de la commune (d’environ 40 000 habitants), la tension semble être légèrement apaisée. Néanmoins, la ville demeure sous haute surveillance et les éléments de la sécurité nationale veillent à restaurer le calme.