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Grand Angle

Sidi Ifni : Nouveaux affrontements entre les forces de sécurité et des manifestants

Voici seulement quatre années que les premiers accrochages ont eu lieu à Sidi Ifni (voir article) entre manifestants et force de l’ordre. Hier, malgré le long répit qu’a connu la ville marocaine, un regain de violences a eu lieu.

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/DR. Le mouvement du 20 février promet de participer au développement de la ville...
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Selon des témoins oculaires, des affrontements ont eu lieu, samedi soir, devant un commissariat de police à Sidi Ifni. Ces premières échauffourées ont dégénéré, hier dans la matinée, en jets de pierres, éclats de feu dans des roues en caoutchouc et blocage de plusieurs zones dans la ville par les forces de l’ordre. La raison en est essentiellement l’arrestation et la grève de la faim du militant du 20 février, Yasser Njaji. De ce fait, un sit-in a été annoncé, la semaine dernière, par le biais des réseaux sociaux, pour dénoncer «la torture policière», selon les termes des manifestants.

Cependant, le blocage des sites de la ville a joué les prolongations. En effet, d’après le site d’informations générales Agadir 24, «les routes menant à Tiznit et Guelmim ont été bloquées aux autobus et voitures et ce, pendant plus d’une journée». Ceci serait par crainte de la propagation des affrontements, au-delà de la ville. En effet, la solidarité entre manifestants aux quatre coins du Maroc se fait remarquer de plus en plus ces derniers temps. Preuve en est la solidarité tous azimuts qui ont suivi les évènements de Beni Bouayach, il y a quelques semaines de cela.

La famille du détenu, envisage de continuer ses protestations qui durent depuis le 23 mars. Selon la même source, ces dernières manifestations seraient pacifiques. «La famille du détenu ainsi que ses sympathisants ont parcouru la ville en passant devant une école. Ensuite, ils ont scandé des slogans incitant la police à faciliter sa libération», continue la source. En effet, Yasser a été arrêté le vendredi 23 mars, suite à une manifestation et a été déféré au Procureur du roi. Celui-ci a ordonné son suivi en cas d'arrestation. Selon les dernières nouvelles, Yasser attend sa prochaine audience demain à Tiznit.

Ses amis et sympathisants ont déclaré à Agadir 24 que Yasser reste «un activiste de premier plan et est très engagé dans le mouvement du 20 février». Celui-ci ne réclame pas plus que «le droit au travail à ses citoyens et un peu plus de dignité sociale».

Rétrospective…

En 2008, la chaîne qatarie Al Jazeera avait réalisé un débat sur les affrontements qu’avait connues la ville suite à l’appel de ses habitants au gouvernement marocain à optimiser l’utilisation des ressources mais aussi à favoriser le développement économique et social de la région. En 2009, l’Etat marocain a réagi en lançant des projets sociaux. Initiative jugée insuffisante par les habitants. En 2011, les jeunes du 20 février ont incité les habitants à se révolter car les initiatives étatiques restaient, rapporte Lakome, «de la poudre aux yeux» et relevaient de la «politique de l’autruche» pour calmer la situation locale.

Aujourd’hui, le militantisme gagne du terrain et les manifestations promettent de jouer les prolongations.

et beh c'est normal le maroc perd 30% des touristes
Auteur : sakki
Date : le 26 mars 2012 à 19h32
ces fouteurs de troubles ont bien fait de casser encore un peu plus l'économie du pays qui est mal au point
on mettra bcp de temps pour comprendre qu'il ne faut pas rêver l'état seul ne peut et d'ailleurs aucun pays au monde de pourra fournir du travail à tout le monde , surtout un pays sans ressource avec des pauvres qui font des enfants plus que les riches
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