Dans ses mémoires, le colonel libyen Abdessalam Jalloud affirme que le président algérien, Houari Boumédiène, n’était guère favorable à la création du Polisario en 1972 à Tripoli ou à la proclamation de la «RASD» en 1976. Cet ancien responsable lève le voile dans son livre sur les initiatives, militaires, diplomatiques et financières, prises par Kadhafi pour soutenir l’armée
En 1972, le roi Hassan II et le président Houari Boumediene annonçaient la création d’une société mixte pour l’exploitation de la mine de fer de Gara Djbilet. Ce projet faisait partie du package de la convention du tracé des frontières entre les deux pays. L’Algérie a vite oublié ses engagements, et le Maroc n'a pas insisté.
L’Algérie commémore chaque 19 juin, l'anniversaire du coup d’Etat militaire mené par Houari Boumediene. Comment le roi Hassan II et son premier adversaire politique Mehdi Ben Barka avaient-ils réagi à ce changement opéré par la force ?
Le 5 août 1979 à Alger, le numéro 2 du Conseil militaire du salut national en Mauritanie signait un accord de paix avec le Polisario, officialisant son retrait de la province d’Oued Eddahab.
Plusieurs télégrammes diplomatiques américains, rendus public par Wikileaks, lundi, racontent les négociations entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et l’Espagne à propos du Sahara, en 1973. Le Maroc impose sa position aux autres pays : le Sahara doit être marocain, à défaut, il reste espagnol, mais il ne sera jamais ni algérien, ni indépendant.