Ce devait être un week-end tranquille pour Marine Le Pen, la Présidente du Front National actuellement sur les routes de France pour récolter les 500 signatures des élus indispensables pour participer aux Elections Présidentielles. Au programme de ce dimanche 15 janvier : prononcer un discours devant des milliers de sympathisants à Rouen en Normandie, ville où a été brûlée Jeanne d'Arc. Puis enchaîner une interview
Après la montée des partis islamistes au pouvoir dans le Maghreb, et le parti Justice et développement (PJD) au Maroc lors du scrutin du 25 novembre dernier, la France change de discours. Les islamistes ne sont plus ennemis mais possibles alliés. Les médias français insistent sur le caractère «modéré» du PJD, et Alain Juppé relativise sa victoire.
Le retour en force des discours sur «l’identité nationale», «l’imaginaire national», «le grand récit national», et avant cela le Volkstum , est assez palpable depuis plusieurs décennies. En témoignent les titres des ouvrages parus récemment , ainsi que les débats politiques sur la question, versant à plusieurs occasions dans la xénophobie ou l’islamophobie comme en France, ou en douceur
De Washington à Bruxelles, en passant par Londres, Madrid et Paris, les réactions des dirigeants occidentaux sont unanimes. Toutes saluent la «teneur» du discours «majeur» du roi Mohammed VI. L’Union européenne se dit prête à soutenir les réformes démocratiques que le Maroc va entreprendre.
Suite au discours prononcé la semaine dernière par le Premier ministre, Abbas El Fassi, devant les élus des deux Chambres du Parlement, Lahcen Daoudi, leader emblématique du Parti Justice et Développement (PJD), revient sur le bilan à mi-mandat du gouvernement. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il ne mâche pas ses mots.
Si en Europe, la consommation de boissons alcoolisées n'est pas un interdit religieux, elle est sévèrement contrôlée et des moyens considérables sont mis en œuvre pour sensibiliser la population aux effets néfastes sur la santé et les risques d'accidents. Au Maroc, pays musulman où l'alcool est normalement réservé aux non-musulmans, la société est prise en otage entre la réalité et les discours moralisateurs religieux.
La déclaration de Bavière de Benoît XVI liant implicitement l’Islam à la violence a eu un écho retentissant au royaume. De l’intelligentsia au chauffeur de taxi en passant par le chaouch, un seul mot aux lèvres : ‘’Al baba nous a insultés !’’ Le Roi Mohammed VI est allé même jusqu’à rappeler son ambassadeur au Vatican. La presse ne pouvait rester en marge de cette émotion collective.
Mohamed Razane est un passionné. Son amour pour l’écriture a fini par payer puisque son premier roman « Dit violent » vient de paraître aux éditions Gallimard. Et c’est un thème qui lui tient à cœur qui est au centre de son roman : la violence dans les banlieues. Loin de se limiter aux clichés et aux histoires tape à l’œil, Mohamed met en relief, témoigne, dénonce la violence sociale qui touche la jeunesse des banlieues. Son expérience acquise sur le terrain du social dans