En attendant la création du Haut conseil national de la sécurité, la DGST de Abbdellatif Hammouchi prend du galon et lance le Bureau central des investigations judiciaires. Une structure calquée sur le FBI américain. Le renforcement des prérogatives du BCIJ se fera-t-il au détriment de la gendarmerie royale d’inspiration française ?
Un expert espagnol confiait la semaine dernière que la coopération anti-terroriste entre le Maroc et l’Espagne a atteint «un niveau jamais vu». Et c’est le moins que l’’on puisse dire. La presse ibérique révèle la participation d’agents secrets marocains à des opérations de traque des jihadistes chez le voisin du Nord. La coopération est si avancée que les deux royaumes
Tanger se démarque des autres bastions du salafisme au Maroc par les «brigades de la vertu» qui sévissent contre des citoyens. Les différents corps de la sûreté tentent de limiter leurs champs d’actions en procédant à l'arrestation, de temps à autre, de quelques adeptes de cette autoproclamée «police religieuse». Aujourd’hui, les autorités viennent d’interpeller cinq membres de ce
Mohamed El Fizazi n’en finit pas de donner un coup de balai à ses vielles convictions. Cette fois, il n’a pas tari d’éloges sur le travail effectué par la DGST. Il y a quelques jours, il prenait même la défense de Hammouchi.
Quelques heures après l’annulation de la visite de Nicolas Hulot, l’envoyé spécial du président français pour la planète, François Hollande a téléphoné au roi Mohammed VI. Selon le cabinet royal, le locataire de l’Elysée a donné des «éclaircissements» au monarque.
Paris a visiblement pris très au sérieux l’avertissement des autorités marocaines après la convocation de son ambassadeur accrédité à Rabat. Dans un communiqué, le Quai d’Orsay temporise et parle d’un «incident regrettable». C’est la deuxième fois, en l’espace de deux mois, que le département de Laurent Fabius est contraint de jouer les sapeurs-pompiers sur un dossier qui
Les relations franco-marocaines traversent une mauvaise passe à cause de la plainte en France contre le patron de la DGST marocaine. Rabat vient de convoquer l’ambassadeur de France au Maroc pour qu'il donne des explications sur ce sujet.